Banque Pouyanne 2008
La banque Pouyanne a publié son rapport annuel (cliquer ici pour le lire) sur son site, cliquer ici pour y accéder.
Comme les années précédentes, ses ratios d’endettement sont bons : le µ (le rapport du total des dettes sur les capitaux propres, l’inverse du ratio Tier tel qu’il a été conçu à l’origine) est de 10, ce qui répond aux dernières exigences de ce bon vieux Alan Greenspan qui sont plus sévères que les 12,5 exigés par la Fed (qui correspondent à un ratio Tier non trafiqué de 8 %),
Banque Pouyanne
| 2006
| 2007
| 2008
|
Total des dettes
| 175,766
| 187,176
| 199,976
|
Capitaux propres
| 15,953
| 17,656
| 19,772
|
µ
| 11,0
| 10,6
| 10,1
|
Tier (véritable, d’origine)
| 9,1
| 9,4
| 9,9
|
Résultat net
| 1,652
| 2,067
| 2,566
|
ROE
| 10,4
| 11,7
| 13,0
|
Le µ baisse un peu, mais ce n’est pas inquiétant car il est dans les normes à 10, surtout par rapport aux chiffres abominables des grandes banques françaises, cf. mon billet précédent.
Les bénéfices ont augmenté de 24 % en 2008 par rapport à l’année précédente ! ce qui conduit à une excellente rentabilité des capitaux investis avec un ROE (rapport du résultat net sur les capitaux propres) de 13 % !
Les dernières petites banques françaises indépendantes gérées par la famille fondatrice comme la banque Pouyanne et la Banque Michel Inchauspé (Bami) sont les seules banques fiables, sûres et rentables, ce qui est très important en ces temps de turbulences.
Il n’est pas nécessaire d’augmenter les réglementations ni les organismes de régulation pour renforcer le système bancaire en France et en Europe : il suffit de laisser faire ces petites banques indépendantes gérées par les familles fondatrices comme cela a été le cas au XIX° et au début du XX° siècle et comme c’est encore le cas en Helvétie.
Le seul problème est encore et toujours le manque de culture économique et financière des Français qui ne sont pas capables de comprendre ces problèmes bancaires élémentaires.
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