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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 18:21

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site : State Street 1° trimestre 2012 

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines

 

Depuis les turbulences financières de 2008, les dirigeants des grandes banques américaines tendent à respecter les multiples d’endettement édictés par ce bon vieux Greenspan et la BRI et que connait bien la communauté financière américaine.

Ainsi, les big banks qui avaient un multiple d’endettement inférieur à 10 comme State Street ont profité du désengagement de leurs concurrentes trop endettées (elles ont refusé d’accorder davantage de crédits à leurs clients) pour augmenter le total de leurs propres dettes, c’est-à-dire pour accorder des crédits aux clients qui n’avaient pas pu les obtenir chez leur banquier habituel, et maintenant elles reviennent aux fondamentaux en refaisant baisser ce leverage dans la norme,

Document 1 :


Cette seule règle prudentielle d’endettement permet d’accentuer la concurrence au profit de banques plus petites et moins endettées, ce qui est parfait, sans réglementation superfétatoire, tout en maintenant ces big banks parfaitement dignes de confiance.

 

Document 2 :

Tout est simple.

Cliquer ici pour accéder au rapport financier de State Street Corporation pour ce dernier trimestre 2012.

State Street 2010 Q4 2011 Q3 2011 Q4 2011 Q4
Pref. stocks - 0,5 0,5 0,5
Liabilities 142,718 189,644 197,404 168,297
Equity 17,787 19,151 18,898 19,659
Leverage (µ) 8 9,9 10,4 8,6
Tier 1 (%) 12,5 10,1 9,6 11,7
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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 16:48

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site : Bank of New York Mellon 1° trimestre 2012 

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines

 

Ce bon vieux Greenspan et la BRI ont défini clairement les règles prudentielles d’endettement bancaire dites de Bâle III : le total des dettes d’une banque doit représenter au maximum 10 fois le montant de ses capitaux propres définis comme étant le capital plus les bénéfices accumulés, à l’exclusion des minoritaires et des actions de préférence et autres titres fantaisistes inventés par des banquiers véreux.

C’est le multiple d’endettement, mon µ, leverage en anglais. Son inverse est le ratio Tier 1 réel qui doit être supérieur à 10 %.
C’est simple, tout est simple.

Pour plus de clarté, je reprends sur cette base les données pour les 28 banques les plus importantes dans le monde, celles qui font courir un risque systémique et qui sont déterminées par le SIFIs, Systemically Important Financial Institutions, un machin de la BRI imaginé par le G vain.

La Bank of New York Mellon Corporation est plus que jamais le meilleur élève de la classe bancaire mondiale avec un leverage de 7,8 correspondant à un ratio Tier 1 de 12,8 % à la fin du 1° trimestre en amélioration par rapport au précédent,

Document 1 :


Sommes en milliards de dollars.
Cette banque respecte donc largement ces règles de Bâle III !
Toujours pour plus de clarté et pour faciliter les vérifications, je donne à mes lecteurs la copie du bas du passif (la composition des capitaux propres) de cette banque,

 

Document 2 :

Seuls les pires idiots les plus inutiles s’étonnent encore que les cours de nos Gos banques franchouillardes plongent.

Cliquer ici pour voir le bilan de cette banque.

Bk New York Mellon Corp. 2010 Q4 2011 Q3 2011 Q4 2012 Q1
Pref. stocks - - - -
Liabilities 214,905 288,492 291,849 266,169
Equity 32,354 33,695 33,417 34
Leverage (µ) 6,6 8,6 8,7 7,8
Tier 1 (%) 15,1 11,7 11,5 12,8
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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 10:04

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site : Santander, 1° trimestre 2012

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques Européennes

 

Santander fait partie des 28 banques présentant un risque systémique dans le monde (SIFIs pour Systemically Important Financial Institutions). C’est la banque qui a la capitalisation boursière la plus importante de la zone euro.

Elle respecte presque les règles prudentielles d’endettement avec un multiple, mon µ, leverage en anglais, dans les 14, ce qui lui vaudra d’être relativement bien classée dans la liste des banques systémiques, juste après les grandes banques américaines et HSBC,


Sommes en milliards d’euros.
(les capitaux propres pris en considération ici n’incluent pas les minoritaires comme c’est le cas maintenant pour toutes les autres banques dans mes calculs)

 


La situation se dégrade un peu par rapport au trimestre précédent. Il faudrait augmenter les capitaux propres de 36 milliards d’euros pour qu’elle respecte les règles prudentielles émises par ce bon vieux Greenspan et par la BRI.

Cliquer ici pour lire ses derniers résultats.

Santander 2009 Q4 2010 Q4 2011 Q1 2011 Q4 2012 Q1
Liabilities 1 041,86 1 142,48 1 130,97 1 170,63 1 202,65
Equity 68,667 75,018 77,59 80,895 80,695
Leverage (µ) 15,2 15,2 14,6 14,5 14,9
Tier 1 (%) 6,6 6,6 6,9 6,9 6,7
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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 09:21

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site : Deutsche Bank 1° trimestre 2012

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques Européennes

 

Deutsche Bank est a priori la des pires banques dans le cadre de la liste des 28 banques présentant un risque systémique dans le monde (SIFIs pour Systemically Important Financial Institutions) d’après ses derniers résultats publiés (sauf si nos péquenots du Crédit Agricole font pire encore, ce qui est possible, cf. son cours en bourse qui plonge…).

Le total de ses dettes représente 37,3 fois le montant de ses capitaux propres (c’est le multiple d’endettement, mon µ, leverage en anglais), ce qui correspond à un ratio Tier 1 réel de 2,7 %,


Sommes en milliards d’euros.

 


Il faudrait augmenter les capitaux propres de 136 milliards d’euros pour que Deutsche Bank respecte les règles prudentielles d’endettement telles qu’elles ont été définies par ce bon vieux Greenspan et la BRI et telles qu’elles sont respectées par les big banks américaines.

Une amélioration est constatable depuis ces deux derniers trimestres : le total des dettes diminue et le montant des capitaux propres augmente mais le multiple (leverage) est encore beaucoup trop élevé, surtout quand on sait que les charges de Taunus aux Etats-Unis ne sont pas prises en considération dans ces chiffres.

L’€ crise est aggravée par la situation catastrophique de ses big banks too big to bail qui ne respectent pas les règles de bonne gestion.

Cliquer ici pour lire les derniers résultats trimestriels communiqués par Deutsche Bank.

Deutsche Bank 2011 Q1 2011 Q2 2011 Q3 2011 Q4 2012 Q1
Liabilities 1 792,26 1 799,64 2 230,60 2 110,71 2 048,34
Equity 49,981 50,055 51,884 53,39 54,958
Leverage (µ) 35,9 36 43 39,5 37,3
Tier 1 (%) 2,8 2,8 2,3 2,5 2,7
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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 10:22

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site : Crédit Suisse 1° trimestre 2012

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Suisse

 

Crédit Suisse (comme UBS) ne respecte pas les exigences de Bâle III avec un multiple d’endettement réel (mon µ ou leverage) de 28,8 sans aucun progrès d’une année sur l’autre alors que le maximum autorisé est de 10 soit un ratio Tier réel de 3,5 % contre un minimum de 10 %,


Comme je l’ai déjà écrit, les sommes sont en milliards de francs suisses. Les règles de Bâle IIIsont intégralement prises en compte dans ce tableau, en particulier en ne retenant que les véritables capitaux propres (en excluant les minoritaires).
Avec un leverage de 32, la banque des frères Lehman a fait faillite en septembre 2008. Il en a été de même avec MF Global en 2011. 30 est donc la limite létale.
Les petits Suisses sont les meilleurs banquiers du monde, sauf ceux d’UBS et de CS qui leur font courir un risque systémique. Il est difficilement compréhensible qu’ils ne réagissent pas à ce sujet, surtout dans l’atmosphère de guerre financière qui règne.
CS est encore miraculeusement en sursis, pour l’instant. Tout le reste n’est que mauvaise littérature par et pour idiots inutiles voire nuisibles.

 

Cliquer ici pour lire le rapport financier de Crédit Suisse.

Crédit Suisse 2011 Q1 2011 Q2 2011 Q3 2011 Q4 2012 Q1
Liabilities 982,411 945,707 1 028,00 1 015,49 966,435
Equity 34,057 31,216 33,519 33,674 33,585
Leverage (µ) 28,8 30,3 30,7 30,2 28,8
Tier 1 (%) 3,5 3,3 3,3 3,3 3,5
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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 09:22

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site : Mauvais bons à la sauce hollandaise

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique France

 

Après les élections, c’est juste un peu plus pire qu’avant : les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor français sont montés à 3,139 % peu après l’ouverture de la séance alors que ceux du Bund sont descendus à 1,678 %

Document 1 :

… ce qui fait un écart relatif (en pourcentage pour les nuls qui sauraient encore ce que ça signifie) de 87,1 %,

Document 2 :

Tout est simple

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 16:52

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site : La France à la sauce hollandaise

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique France

 

Tous les électeurs français devraient prendre d’abord et avant tout en considération ce graphique représentant l’évolution de la balance des transactions courantes depuis l’adoption de l’euro : quelle que soit la couleur du gouvernement, le déficit s’accentue,

Document 1 :

Seuls les investisseurs avertis en ont compris l’importance : la dévaluation potentielle du franc français par rapport au deutsche mark est de l’ordre de 80 % car les rendements des bons à 10 ans des Trésors jouent le rôle d’ersatz de monnaie,

Document 2 :

A titre de comparaison, la dévaluation de l’Argentine a été de 60 % après la fin de son arrimage au dollar (US$), ce qui a entrainé de grandes perturbations.

Avant l’adoption de l’euro, du temps du système de Bretton Woods, le franc français aurait été dévalué à plusieurs reprises depuis une douzaine d’années obligeant ainsi les Français à corriger leurs errements, et dans le cadre du système de changes libres qui a suivi, les adaptations indispensables auraient été plus rapides et moins douloureuses.

La situation s’est aggravée mais elle est pour l’instant dangereusement indolore grâce à l’euro-système qui laisse perdurer ces dérives, d’autant plus facilement que les gens du Trésor (AFT, Agence France Trésor) ont su placer la dette publique auprès de gros investisseurs américains et arabes imprudents : 65,4 % des 1 134 milliards d’euros de la dette publique négociable étaient financés par ces capitaux étrangers, soit 872 milliards fin février 2012

Document 3 :

Document 4 :

ce qui permet d’équilibrer paradoxalement la balance des paiements, pour l’instant du moins.

Notre histrion ignare aura refilé la patate chaude à son successeur qui veut se battre contre le monde de la phynance, et surtout les capitaux flottants internationaux alors que ce sont eux qui maintiennent encore la France hors de l’eau.

Le petit père du peuple veut que ce soit l’épargne des Français qui finance la dette publique. S’il le fait réellement, la balance des paiements ne pourra être rééquilibrée que par les transferts des excédents de l’Allemagne, ce qui peut fonctionner un certain temps dans certaines limites, d’autant plus réduites qu’il risque d’y avoir une fuite des capitaux fuyant l’enfer fiscal qu’est la France.

La patate chaude à la sauce hollandaise sera difficile à digérer pour le grand malade qu’est la France.

Tout est dramatiquement simple

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 17:14

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site : Présidentielles, logique et économie 

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique France

 

Logiquement, les électeurs devraient élire un président qui promet de mener une politique permettant de rétablir durablement la croissance du PIB à son potentiel optimal de façon à ce que les Français puissent en profiter en considération de leur contribution, c’est-à-dire de leur travail (à effectuer ou capitalisé), ce qui permettrait de faire baisser le taux de chômage et d’augmenter les revenus.

Adam Smith a donné il y a deux siècles un début de solution qui permet d’optimiser la richesse des nations et de leurs habitants : il faut laisser faire la main invisible qui guide les actions des intervenants sur les marchés.

D’autres économistes ont perfectionné sa théorie, en particulier Milton Friedman, et des hommes politiques comme Reagan l’ont appliquée avec succès. C’est le monétarisme.

Cependant, Schumpeter a montré que les bienfaits du capitalisme libéral pouvaient être contestés au point de faire sombrer les pays les plus développés dans des crises létales à terme.

C’est ce qui est en train d’arriver en France. Le processus de déclin est engagé depuis la fin des 30 Glorieuses. Il s’est accéléré avec les turbulences financières créées par le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, et ses acolytes.

Aucun candidat à ces élections ne propose la politique salvatrice qu’il faudrait mener et qui serait de toute façon repoussée par les Français.

Un bon exemple de ce qu’il faudrait faire est pourtant observable de l’autre côté des pointillés de la frontière : en Helvétie où le taux des prélèvements obligatoires y est très faible ainsi que les dettes publiques et le taux de chômage, et le niveau de vie est très élevé.

Les petits Suisses n’élisent pas de président. Le pouvoir central est faible. La démocratie fonctionne bien dans ce pays.

Il y a 5 ans, Sarko proposait de mener une politique de rupture (par rapport à celles qui ont été menées pendant une trentaine d’années). Il n’a rien fait de tel. Il a brisé tout espoir et il a même aggravé la situation en cherchant à tout prix à maintenir la France dans l’euro-système.

Maintenant, c’est trop tard. L’issue est certaine, seules ses modalités et les dates sont incertaines.

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 16:41

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site : Bund : plus bas historique battu hier soir

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Europe, France

 

Hier jeudi soir, 19 avril en fin de séance américaine, les rendements du Bund ont atteint leur plus bas historique à 1,606 % car les capitaux affluent sur ce refuge (ainsi que sur les bons du Trésor helvète), d’après les données de Tullett Prebon communiquées par le Wall Street Journal,

Document 1 :

Les rendements des mauvais bons du Trésor français montaient au contraire : ils ont atteint 2,979 %…

Document 2 :

… ce qui a accentué l’écart relatif par rapport à ceux du Bund qui a alors monté à 85,5 % qui s’est accentué ce matin à 87,6 %.

Heureusement, personne n’en parle.
Tout va bien en France, notre histrion ignare a encore répété que le risque d’implosion de l’euro n’existe plus.
Ouf ! On l’a échappé belle grâce à lui.

Cliquer ici pour voir la page du Wall Street Journal donnant cette information.
Cliquer ici pour voir mon article sur le record précédent datant du 10 avril d’après les données Bloomberg.

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 10:51

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site : USA : croissance millimétrique

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Monétarisme

 

La Fed vient de publier hier soir les chiffres des agrégats monétaires qui montrent que la croissance du PIB se poursuit au même rythme que précédemment, avec une tendance à une légère amélioration.

En effet, l’augmentation de l’agrégat M2-M1… diminue

Document 1 :

… ce qui signifie que la croissance du PIB augmente : de 2,2 % d’une année sur l’autre de par ma loi sur la masse monétaire libre, ce qui correspond à 2,9 % d’un trimestre à l’autre en taux annualisé, en ce premier trimestre 2012, comme pour le dernier trimestre 2011,

Document 2 :

Ces taux de croissance sont proches du potentiel optimal, sans inflation.

L’augmentation de M1 est normale, car M1 reste inférieur à 15 % du PIB,

Document 3 :

L’augmentation de M1 est surtout due à celle des dépôts sur les comptes courants (TCD),

Document 4 :

L’augmentation des billets en circulation est normale : il n’y a donc pas de création monétaire, et surtout pas par la fameuse planche à billets !
La plupart de ces billets se trouvent à l’étranger et ils sont souvent détenus par des mains qui ne sont pas toujours très propres…
Tout est simple

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