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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 09:52

Alan Greenspan et… moi


Alan Greenspan et… moi (cf. tous mes billets antérieurs à ce sujet) prédisons une croissance à son potentiel optimal de l’ordre de 3 % au 3° trimestre (par rapport au précédent en pourcentage annualisé).


En effet, l’augmentation de l’épargne des Américains a… baissé : elle a atteint un sommet de 9,8 % (d’une année sur l’autre) lors de l’investiture du sauveur de l’Amérique (dans la semaine finissant le 19 janvier 2009) pour tomber à 3,8 % au 17 septembre dernier,

Graphique 1 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


La situation est maintenant meilleure qu’elle ne l’était à la mi-septembre 2008 avant la faillite de Lehman Brothers,

Graphique 2 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Comme la croissance du PIB est inversement proportionnelle à la variation de la masse monétaire libre, je maintiens mes prédictions antérieures d’une croissance du PIB au 3° trimestre de 3,4 % (par rapport au précédent en pourcentage annualisé), c’est à dire de –2,4 % d’une année sur l’autre,

Graphique 3 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Cerise sur le gâteau : l’augmentation de M2 est revenue à 5,2 % (d’une année sur l’autre),

Graphique 4 :

 

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Enfin, l’indice PMI manufacturier est venu lui aussi confirmé mes prédictions,

Graphique 5 :

 

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Les gens de la Fed, dont William Dudley qui préside celle de New York, partagent eux aussi les mêmes prédictions…


La pire crise depuis celle de 1929, en pire même est bien finie depuis longtemps.


Cette guerre été bien jolie.

***

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 21:30

Bénéfices et capitalisme


Les bénéfices des entreprises augmentent de 7,5 % d’une année sur l’autre depuis plus de 60 ans (aux Etats-Unis d’après les statistiques officielles fournies par notre ami Fred de Saint Louis),

Graphique 1 :

 

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Quand l’augmentation des bénéfices est trop forte (aux alentours de 7,75 %), une correction a lieu : elle revient alors sous une tendance longue de 7,25 %.

Elle a été forte et brutale au dernier trimestre 2008 (c’est le temps des turbulences),

Graphique 2 :

 

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Si l’augmentation des bénéfices est régulière en tendance longue depuis plus de 60 ans, les variations d’une année sur l’autre sont globalement importantes (l’activité économique n’est jamais stable),

Graphique 3 :

 

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Les bénéfices augmentent plus rapidement que la croissance du PIB nominal. Leur part augmente donc par rapport au PIB : elle est de l’ordre de 6,5 % actuellement, exactement dans sa tendance haussière longue (la correction récente n’a pas été la pire crise depuis celle de 1929, en pire même, mais un retour dans les normes),

Graphique 4 :

 

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60 à 70 % des bénéfices sont redistribués aux actionnaires sous forme de dividendes (le reste étant conservé par les entreprises pour investir ou pour renforcer leurs capitaux propres),

Graphique 5 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Même au cours de la chute récente de la croissance et des bénéfices, les dividendes représentent globalement 4 % du PIB des Etats-Unis (la tendance haussière longue est bien ancrée depuis la fin des années 80),

Graphique 6 :

 

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Les bénéfices des entreprises américaines augmentent de plus en plus, elles distribuent de plus en plus de dividendes qui profitent à tous les Américains (en particulier par l’intermédiaire de leurs fonds de pension) et elles investissent de plus en plus : la part de l’investissement se monte à 7,5 % du PIB, deux fois plus qu’à la fin des années 40,

Graphique 7 :

 

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L’investissement (des capitaux disponibles) en actions est donc le meilleur placement à long terme, c’est à dire le plus avantageux et le plus rentable.


Les épargnants (comme toutes les personnes qui disposent d’un patrimoine important) ont intérêt investir (individuellement ou collectivement par l’intermédiaire de fonds de pension) en actions, ce qui permet de contribuer au financement des entreprises qui créent de la valeur.


L’intérêt individuel rejoint ainsi l’intérêt collectif comme le disait jadis un certain Adam Smith...

***

Sur le même thème, cliquer ici pour lire un de mes précédents billets du 31 mai 2009.

***

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 09:50

Juste valeur et marchés

Analyse financière et monétariste


Il est possible de déterminer à tout moment la juste valeur des sociétés cotées.

Les meilleures méthodes utilisent des raisonnements logiques qui s’appuient sur l’observation de certaines données diachroniques.

Cependant, le cours des actions au jour le jour coïncide rarement avec leur juste valeur car, pour diverses raisons, les marchés ne sont pas rationnels.


En effet, ils sont largement influencés par le comportement d’une masse d’investisseurs mal informés et vulnérables aux manipulations d’opinion.
Du fait qu’ils ont une mauvaise culture économique et financière, ils agissent par impulsions en dehors de toute rationalité comme les moutons de Panurge. Les marchés peuvent ainsi passer de l’exubérance irrationnelle à la déprime la plus totale (c’est la pire crise depuis celle de 1929, en pire même…).

S’il est possible de déterminer à tout moment la juste valeur des sociétés cotées, il est difficile de prédire les réactions de ce public versatile. C’est le temps des turbulences.


Pour les investisseurs avisés comme Warren Buffett par exemple, il est très important de connaître la juste valeur des sociétés cotées car ils peuvent ainsi logiquement maximiser leurs gains en investissant dans des sociétés sous-valorisées, en croissance et créant de la valeur et inversement, ils peuvent réduire le risque d’investir dans des titres dont le cours peut plonger à l’avenir.


L’avenir est, par définition, incertain.
La meilleure façon de réduire cette incertitude (et de maximiser un capital financier) est d’adopter une stratégie rationnelle en investissant dans les valeurs qui ont les potentiels de hausse les plus élevés, c’est à dire dont l’écart entre leur juste valeur et leur cours est le plus important.

*


Nous avons mis au point une méthode d’analyse financière qui détermine ce potentiel de hausse
.
Elle est proche d’autres méthodes qui sont utilisées depuis longtemps par des investisseurs avisés mais peu diserts.
Ce sont les bons spéculateurs, ceux qui anticipent correctement la juste valeur des sociétés (les éléphants, c’est à dire les poids lourds de la finance qui sentent venir de loin les investissements rentables et les tsunamis économiques et financiers).


Quand des titres ont un potentiel de hausse supérieur à 100 % selon notre méthode propriétaire, cela ne signifie pas nécessairement que leur cours va doubler dans les semaines ou les mois à venir, mais qu’un grand nombre d’investisseurs avisés faisant le même raisonnement que nous, ces titres monteront plus vite que les autres, sur-performant ainsi les indices d’actions.


Notre méthode a l’avantage de s’appliquer rapidement à toute société publiant ses comptes selon les règles habituelles (ce qui est le cas en particulier aux Etats-Unis).


Elle permet d’obtenir rapidement toutes les informations nécessaires pour investir avec profit dans des actions qui sont à terme les placements les plus rémunérateurs tout en minimisant les risques majeurs.


Par ailleurs, il est indispensable de décrypter correctement les tendances lourdes et longues des marchés (haussiers ou baissiers pour les mois et les années à venir), ce qui est possible, en particulier grâce à l’analyse des variations des agrégats monétaires des Etats-Unis et de la structure des rendements des Treasuries.
Dans ce cadre, des fluctuations à court terme sont discernables, ce qui permet de pouvoir investir au bon moment.


Enfin, les analyses techniques de Fred Rabeman permettent de préciser le timing, les paliers à franchir et les objectifs.


La combinaison de ces analyses techniques, financières et monétaristes béhavioristes alimente la spéculation gagnante

***

Tarifs sur demande (différentes formules à partir de 10 000 € pour une année)

***

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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 16:16

Croissance en France, aux Etats-Unis et ISM


Comme je l’ai déjà écrit, l’indice manufacturier PMI de l’ISM donne une image fidèle de l’évolution de l’activité économique au moment où il est publié, confirmant ainsi les analyses basées sur des indicateurs précurseurs.


Il a atteint 52,5 en septembre en France (contre 50,8 en août) (le chiffre pour les Etats-Unis sera publié la semaine prochaine),

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


De ce graphique, il apparaît clairement que la croissance en France dépend totalement de celle des Etats-Unis qui dépend de la politique monétaire menée par la Fed, et que cette croissance a bien repris depuis le mois de décembre 2008.


Les gesticulations des gouvernements français ne servent au mieux à rien, au pire à aggraver les déficits publics, ce qui condamne les Français à avoir une croissance inférieure à celle des Américains.


Une solution s’impose : sortir de l’euro-système, de l’Union Européenne et devenir le 51° Etat fédéré des Etats-Unis et appliquer les règles qui y sont en vigueur.

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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 10:29

Banques : G20 et Martin-Maurel


Les banques posent actuellement un grand problème au niveau mondial : quelles règles prudentielles doivent-elles appliquer pour éviter tout risque systémique ?


Pour les Américains (des Etats-Unis), la solution est claire et simple : elles doivent respecter le ratio d’endettement (leverage en anglais) qui est le ratio entre le total des dettes et les capitaux propres (c’est le multiplicateur d’endettement que je désigne pour simplifier par la lettre µ), cf. tout ce que j’ai écrit précédemment à ce sujet.


Pour les Européens, c’est à dire pour les banquiers européens qui ont tous convaincu à leurs idées les dirigeants politiques de leur pays respectif, cette solution est inacceptable car le respect de cette règle les obligerait à augmenter considérablement leurs capitaux propres, ce qui ferait baisser vertigineusement leur rentabilité.


En Europe, seules les banques privées helvètes respectent les règles prudentielles américaines ainsi que les banques… de Navarre (la Banque Michel Inchauspé Bami et la Banque Pouyanne) et la banque marseillaise Martin-Maurel,

Martin Maurel

 

 

2006

 

 

2007

 

 

2008

 

 

Total des dettes

 

 

1 169,308

 

 

1 677,111

 

 

1 714,108

 

 

Capitaux propres

 

 

114,963

 

 

135,479

 

 

151,944

 

 

µ

 

 

10,2

 

 

12,4

 

 

11,3

 

 

Tier 1

 

 

9,8

 

 

8,1

 

 

8,9

 

 


D’après les règles prudentielles américaines, µ doit être inférieur à 12,5 ce qui correspond au ratio Tier tel qu’il a été défini à l’origine : 8 % (pour Alan Greenspan, µ devrait même être inférieur à 10).

C’est bien entendu ce ratio µ qui devrait s’imposer au niveau mondial.


Les banques qui obtiennent un bon µ sont a priori bien gérées et sûres : la banque Martin-Maurel a de bons ratios de rentabilité, ce qui n’est pas le cas des grandes banques françaises et européennes qui engagent un risque systémique,

Martin Maurel

 

 

2006

 

 

2007

 

 

2008

 

 

Résultat net

 

 

14,021

 

 

19,185

 

 

17,982

 

 

ROE

 

 

12,2

 

 

14,2

 

 

11,8

 

 


Bien entendu, les banquiers européens sont soutenus par tous les idiots inutiles que sont les journaleux et bonimenteurs qui ont persuadé le bon peuple inculte de la justesse de leurs idées face aux méchants Américains.

***

C’est pour moi le début de la reprise sur des bases un peu différentes des précédentes, en attendant la suite sur les prochains billets…

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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 11:30

Vox clamabat in deserto


Extrait d’une dépêche Reuters de ce jour :

Ceux qui ont osé émettre une recommandation à l'achat sur les valeurs bancaires avant leur remontée depuis mars dernier se comptent sur les doigts de la main. Et aucun n'avait poussé à vendre Lehman Brothers avant sa faillite retentissante il y a un an.


"Il y a une maladie de la conformité à Wall Street", déplore Robert Lutts, responsable des investissements de la société de gestion Cabot Money Management. Même les stars de l'analyse bancaire, comme Meredith Whitney, connue pour avoir la première alerté sur les difficultés de Citigroup en 2007, ou Mike Mayo, fameux pour ses pronostics baissiers sur le secteur, n'ont anticipé ni la chute de Lehman, ni le spectaculaire redressement des valeurs bancaires depuis le printemps.


"C'est toujours mieux de faire des prévisions qui semblent raisonnables au moment où vous les faites", a estimé dans un courriel Henri Blodget, l'analyste vedette des années de la bulle internet, aujourd'hui animateur du site d'informations financières "The Business Insider".


"Les analystes qui ne prennent pas de risque et se moulent dans le consensus font en revanche de longues, paisibles et très profitables carrières", écrit-il.

***

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 18:45

Rentrée des crasses


C’est la rentrée des crasses : la croissance du PIB réel en France qui était de l’ordre de 5 à 7 % pendant les 30 glorieuses, jusqu’en 1975, est tombée au plus bas,

Graphique 1 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Heureusement, il n’y a que sur mon blog qu’on voit ça ! … ai-je déjà écrit.

C’est la France du déclin (depuis qu’un certain Chirak ou son double navigue dans les plus hautes sphères de l’Etat) alors que la productivité des heures travaillées en France est l’une des plus élevées du monde (au 2° rang), mais le taux des prélèvements obligatoires est le plus élevé du monde ! ce qui gâche tout.


Depuis 1986, la croissance en France dépend de plus en plus de celle des Etats-Unis.

La corrélation est presque parfaite depuis 2006 car les marchés sont de plus en plus ouverts,

Graphique 2 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


C’est le résultat très positif de la mondialisation dite libérale (sinon, ça aurait été pire !).


Les derniers chiffres de la croissance du PIB réel en France d’une année sur l’autre montrent cependant une divergence importante par rapport à ceux des Etats-Unis,

Graphique 3 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


En fait, la croissance française est soutenue par la consommation, c’est à dire par des revenus qui sont distribués à des personnes qui ne travaillent pas (ou plus exactement, dont le travail n’est pas créateur de richesse), ce qui se voit (pour ceux qui la voient) dans l’hypertrophie de la masse monétaire (en M1).


Aux Etats-Unis, il n’y a pas de création monétaire, pas d’argent non gagné, l’argent y est sain, ce qui est le premier pilier des Reaganomics (cette phrase n’est compréhensible que par les lecteurs de mon blog qui ont assimilé ces concepts, c’est à dire par peu de Français).


D’un trimestre à l’autre, les chiffres de la croissance montrent la reprise que j’annonçais depuis le 23 décembre,

Graphique 4 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Il n’est pas très important de connaître en septembre les chiffres du PIB qui a commencé le 1° avril, sauf à titre indicatif ou militant (pour ou contre telle ou telle politique).


Il est beaucoup plus intéressant d’anticiper les variations de l’activité économique car les analyses justes alimentent la spéculation gagnante.


La reprise de la croissance était claire après la décision du FOMC de baisser le taux de base de la Fed à zéro (le 16 décembre), puis elle a été confirmée par la réaction des Américains après l’investiture de leur sauveur, et surtout à partir de la mi-mars (après le point bas atteint par les indices d’actions le 9 mars) comme je l’ai bien vu et écrit à chaque fois.


Je continuerai à publier sur mon blog des billets comme celui-ci, mais moins qu’auparavant, et surtout sans les données les plus importantes, celles qui alimentent au fil des jours la spéculation gagnante, ce qui fera l’objet d’une offre… payante en cours de développement.

***

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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 23:11

700 000 mercis !


Merci aux honorables lectrices et lecteurs dont les mulots ont cliqué 700 000 fois sur mon blog depuis 2 ans qu’il existe sous cette forme (début août 2007)…


Le cap des 700 000 clics de mulots a été franchi jeudi 20 août.


700 000 clics, ça fait beaucoup mais en fait, sur 2 ans, c’est dérisoire.


700 000 clics par jour, voire par semaine serait dans les normes.


Certains lecteurs de mon blog, généralement très discrets, en ont bien compris l’intérêt et ils s’étonnent de le voir accessible gratuitement, car, comme je l’ai écrit à maintes reprises, l’analyse de certaines données permet d’anticiper correctement les variations des marchés, ce qui alimente la spéculation gagnante.


Curieusement, début août, pendant la torpeur estivale, entre deux plongées au ras des pâquerettes, j’ai notablement perfectionné ma méthode d’analyse financière.


La combinaison des deux approches, disons macro et micro, donne des résultats très performants.


Dans ces conditions, je ne prolonge pas mon blog sous sa forme initiale.

***


Les Français sont incapables de comprendre les mécanismes économiques et financiers les plus élémentaires.

Tant pis pour eux.


Je n’ai jamais eu le soutien du microcosme microscopique libéral. Pire, mon ancien blog sur le site de l’"Institut Turgot" a été supprimé abruptement fin juillet 2007 sans m’avertir.


Les libertariens sont des sauvages qui ne respectent rien ni personne, et ils bloquent depuis des décennies le développement du libéralisme en France.

***


Merci aux trop rares véritables libéraux, en particulier l’auteur du blog signé Lupus qui est dans la même logique que moi : celle des business économistes, des monétaristes, des Reaganomics.


Il a l’avantage de donner des documents toujours très bien choisis qui étayent cette approche, ce qui est rarissime en France et en français.


Merci également au docteur Bernard Trémeau qui est un des trop rares atomes français, très indépendant, raisonnant correctement.


Merci enfin aux économistes belges de Work For All trop peu productifs depuis quelque temps.

***


Cliquer ici
pour accéder à mon autre site jpchevallier.fr qui est un récapitulatif partiel de ces billets permettant de comprendre les bases des analyses monétaristes.


Cliquer ici
pour accéder au blog signé Lupus.


Cliquer ici
pour lire le récapitulatif des articles du bon docteur Bernard Trémeau.


Cliquer ici pour accéder au site de Work For All.

***

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 15:34

Croissance et indicateurs


L’évolution des rendements des Treasuries et des agrégats monétaires sont les meilleurs indicateurs précurseurs les plus avancés (à 6 mois et davantage) et les plus fiables de l’activité économique.


Les indices manufacturiers PMI sont les premiers indicateurs fiables de l’évolution réelle de l’activité économique qui confirment les tendances des indicateurs précurseurs comme je l’ai déjà écrit, cliquer ici pour lire mon billet le plus récent à ce sujet.


L’indice manufacturier flash (en première estimation) PMI pour la France vient de franchir au mois d’août la barre critique de 50 à 50,2 ce qui signifie que la croissance est a priori normale, c’est à dire à son potentiel optimal,

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


La croissance française est entraînée par celle des Etats-Unis car les marchés de l’Atlantique Nord sont ouverts.


Contrairement aux déclarations des hommes politiques français (et femmes, dont notre inévitable Bécassine), ce n’est pas la politique du gouvernement qui est un succès car c’est la politique monétaire de la Fed qui a fait repartir la croissance (aux Etats-Unis et en Europe)… qui a plongé précédemment à cause des gens de la Fed qui ont voulu lettre fin aux dérives condamnables et dangereuses de certains établissements financiers.

***

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 13:05

Moutons fluctuants


Les rendements des Notes à 10 ans sont sur une tendance haussière lourde depuis le 18 décembre 2008 mais avec des fluctuations, à la baisse depuis quelques jours, les cours des actions suivant globalement les mêmes tendances et fluctuations,

Graphique 1 :

 

Cliquer ici  pour agrandir le graphique.


Après 2 faux départs, les rendements des Notes à 2 ans sont revenus sous la barre symbolique des 1,00 % car les moutons ont été effrayés par la publication de statistiques jugées décevantes sur la consommation des Américains (c’est la crise, la plus…),

Graphique 2 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Les indices d’actions augmenteront à nouveau quand les rendements des Notes à 2 ans remonteront dans leur tendance haussière, au dessus de 1,00 %.


Les chiffres des agrégats monétaires publiés par la Fed vendredi dernier montrent pourtant que les Américains réagissent bien : l’augmentation de leur épargne (d’une année sur l’autre)… diminue.


Elle était de 5,5 % le 3 août dernier, sur une tendance baissière lourde depuis l’investiture du sauveur de l’Amérique, ce qui signifie que les Américains augmentent leurs dépenses, ce qui entraîne la reprise de la croissance du PIB,

Graphique 3 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


La situation actuelle correspond à celle qui précédait l’effondrement financier du 15 septembre 2008, ce qui ne veut pas dire qu’il va se reproduire !

Graphique 4 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Si les Américains continuent sur cette tendance, la croissance sera supérieure à mes précédentes prédictions,

Graphique 5 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Les turbulences sont encore assez fortes : les Américains ont diminué leur épargne de $72 milliards dans la semaine se terminant le 3 août et augmenté leurs disponibilités de $30 milliards,

Graphique 6 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


L’observation attentive de l’évolution des rendements des Treasuries et des agrégats monétaires alimente la spéculation gagnante…

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