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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 09:00

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Zone euro : 1° guerre monétariste mondiale ! (actualisation fin septembre)

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Europe, Monétarisme

 

Pour comprendre les raisons du désordre qui augmente dans la zone euro et de la croissance zéro qui va durer longtemps, voire une crise durable, il faut un minimum de culture monétariste. Tout est pourtant simple…
Les heureux euro-zonards ont perdu la 1° guerre monétariste mondiale sans rien y comprendre !

Les Français peuvent être contents : la situation de la zone euro est pire que celle de la France !
En effet, d’après les derniers chiffres de la zone euro fournis par la BCE, l’agrégat monétaire M1 (qui correspond à l’argent qui se trouve globalement sur les comptes courants et dans les portefeuilles des euro-zonards) représentait 58,3 % du PIB annuel contre 16 % aux Etats-Unis qui sont la référence en la matière,

Document 1 :

Si la zone euro n’avait pas existé, M1 de la zone euro aurait pu évoluer en Europe comme aux Etats-Unis, c’est-à-dire sans création monétaire à ce niveau.

M1 se montait fin à la fin de ce dernier mois à 5 688 milliards d’euros, en augmentation de… 39,5 milliards par rapport au mois précédent !

Document 2 :

Comparativement aux Etats-Unis, M1 devrait se monter à 1 560 milliards d’euros. 4 127 milliards d’argent non gagné se trouve donc en circulation dans la zone, ce qui correspond à de la création monétaire pure et parfaite, létale, irrattrapable.

La création monétaire en M1 a nettement tendance à augmenter depuis l’adoption de l’euro et surtout depuis ces deux dernières années comme le montre la courbe de tendance (d’ordre 6),

Document 3 :

Les entreprises de la zone sont maintenant exsangues : leur trésorerie globale (correspondant à l’agrégat M3-M2) est tombée à 611 milliards d’euros à la fin de ce dernier mois contre… 3 576 milliards de dollars aux Etats-Unis fin février 2006, dernier chiffre publié par la Fed), ce qui ne représente plus que 6,3 % du PIB (contre 26 % du PIB aux Etats-Unis fin février 2006, derniers chiffres publiés pour M3),

Document 4 :

Le krach éclair du début mai provoqué par un défaut de paiement d’une banque grecque a eu des conséquences catastrophiques sur les entreprises de la zone.

Comparativement aux Etats-Unis, M3-M2 devrait se monter à 3 250 milliards d’euros.
2 640 milliards d’argent non gagné se trouvent donc dans les poches et sur les comptes courants des heureux Euro-zonards au lieu d’être dans les comptes des entreprises
, ce qui correspond à de la création monétaire pure et parfaite, létale, irrattrapable.

L’augmentation de la masse monétaire totale M3 est faible : 2,5 % d’une année sur l’autre…

Document 5 :

… ce qui est grave car cela signifie qu’une faible hausse de M3 n’entraine plus celle du PIB car la création monétaire a été trop forte par le passé.

L’argent sain est le premier pilier des Reaganomics qui laissent faire (en silence apparent) les euro-zonards creusant eux-mêmes leur tombe par ignorance du monétarisme.

Tout est simple !

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 16:25

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Les Marioles de la BCE, leurs tests et les banques

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques Européennes

 

Les Marioles de la BCE ont publié dimanche 26 octobre les résultats de leurs tests portant sur les grandes banques de l’Union Européenne : tout va bien ! Évidemment…

Evidemment, tous les idiots nuisibles, c’est-à-dire les journaleux et les bonimenteurs dans le genre analystes et stratégistes (et pas uniquement ceux de Natixis !) ont applaudi et prédit une hausse des cours des banques dès le lundi.

Une fois de plus, les Marioles de la BCE se sont ridiculisés, ainsi que tous ces idiots.

Comme je l’ai écrit maintes fois, rien ne va plus dans le secteur bancaire européen, en particulier dans la zone euro comme le montre le bilan de la BCE : les banques empruntent environ 500 milliards d’euros à la BCE et elles s’empressent de placer 214 milliards à la BCE !

Document 1 :

… car les dirigeants des banques savent que beaucoup de banques ne sont pas fiables.

En effet, ils ne veulent pas prêter leurs disponibilités à d’autres banques car ils craignent de ne pas pouvoir les récupérer. Seuls les Marioles de la BCE sont assez fous pour leur prêter 500 milliards d’euros !

Normalement, quand un système bancaire est solide et fiable, les banques qui ont des disponibilités les prêtent à celles qui en manquent, ce qui ne se fait plus car dans la zone euro, le système bancaire est complètement bloqué, inexistant.

L’écart entre les prêts et les dépôts est très important (285 milliards !) et la situation peut s’aggraver très rapidement,

Document 2 :

Pour l’instant, tout va bien : pas de tsunami bancaire.
Tout est simple.

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 09:53

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Krankreich, kranke Club Med

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Europe, France, Monétarisme

 

L’Agence Française de la Propaganda rapporte une fois de plus que la zone euro continue à bénéficier d’un « régime exceptionnel de taux vraiment bas », d’après René Defossez, un stratégiste obligataire de Natixis, mais les bons spéculateurs, c’est-à-dire les investisseurs qui analysent correctement les marchés en anticipant les évolutions probables à venir montrent que ces cochons de pays du Club Med sont maintenant en plein dans la zone des grandes turbulences.

En effet, l’écart relatif entre les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor français et ceux du Bund restent à des niveaux très élevés

Document 1 :

comme au pire de la crise passée,

Document 2 :

Il en est de même en Italie, en pire,

Document 3 :

L’€-crise a l’avantage de contenir une croissance qui risquerait d’être inflationniste et trop forte aux Etats-Unis en cassant les cycles initiés précédemment par les gens de la Fed,

Document 4 :

Une remarque pour les idiots inutiles qui contestent les dévaluations potentielles mesurées par ces écarts relatifs de rendements des bons à 10 ans des Trésors par rapport à ceux du Bund, ce qui est un concept important et bien connu pour tout monétariste : dans le passé, en particulier pendant les 30 Glorieuses, après des crises, des dévaluations portant sur des pourcentages élevés ont été réalisées afin de faire repartir la croissance, comme par exemple après la guerre et pour le Nouveau Franc, mais c’était à une époque, révolue, pendant laquelle des hommes politiques avaient une certaine culture économique, disons satisfaisante.

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 16:01

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : PMI (octobre): Krankreich, kranke Deutschland, kranke €-zone

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Europe, France

 

Le PMI manufacturier de Markit pour la France est encore sous la barre critique des 50 pour ce mois d’octobre : 47,3 ce qui prédit encore une baisse du PIB pour ce 3° trimestre (et le suivant !),

Document 1 :

La France est touchée, l’Allemagne l’est aussi. L’hypertrophie monétaire, la déflation, les crises sont contagieuses, alors que la croissance des Etats-Unis est encore au-dessus de sa bande haute historique (à 56,2 contre 57,5 le mois précédent, selon Markit).

Jack Kennedy, Senior Economist à Markit précise:

Document 2 :

La vieille Europe continentale s’est sabordée avec cette monnaie contre nature qu’est l’euro.
Curieusement, tout le monde attend que la BCE intervienne en prêtant de l’argent aux banques qui n’en ont rien à faire d’autre que de le redéposer à la BCE faute de demande !

Le manque actuel de culture monétariste dépasse l’imagination, surtout quand on pense aux interventions de Milton Friedman qui ne remontent, pour les dernières, qu’au début des années 2000.

Cliquer ici pour lire les commentaires édifiants et terrifiants de Markit sur la France et l’Europe.

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 10:51

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Krankreich : toujours malade !

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Europe, France

 

L’Agence Française de la Propaganda rapporte que les rendements des bons à 10 ans des Trésors « se sont globalement stabilisés lundi sur le marché de la dette en zone euro après les turbulences de la semaine dernière mais les investisseurs restent peu enclins à prendre des risques.
« Les mouvements sont très limités et les volumes sont assez creux mais on reste quand même dans un environnement qui est plutôt favorable aux pays plus solides », avec des pays du sud de l’Europe « fragilisés », indique Patrick Jacq, un stratégiste obligataire de BNP Paribas
»…

… ce qui ne correspond pas du tout à la réalité : en effet, l’écart relatif entre les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor français par rapport à ceux du Bund

Document 1 :

est resté hier lundi 20 octobre à un très haut niveau

Document 2 :

… ce qui montre que les turbulences sont très fortes pour ces cochons de pays du Club Med,

Document 3 :

La moitié des business économistes américains estiment que l’€-crise n’aura pas de répercussions négatives sur la croissance des Etats-Unis.
Ils ont raison : elle sera contenue, surtout pour l’inflation, par l’€-crise.

Tout va bien, pour les Américains.

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 10:02

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Krankreich : €ffondrement !

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Europe, France

 

Comme je l’ai écrit depuis un certain temps, le monde est sous l’épée de Damoclès de l’€ffondrement…

Hier 15 octobre, les rendements du bon Bund ont battu leur plus bas historique à 0,691 % en séance,

Document 1 :

Les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor français ont eux aussi battu leur plus bas historique à 1,112 % en séance.

L’écart entre ces rendements a bondi à 64,0 % !

Document 2 :

Les grandes turbulences prévisibles sont maintenant bien comprises par les investisseurs, comme en 2011-2012,

Document 3 :

Les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor italien ont eux aussi bondi par rapport à ceux du Bund,

Document 4 :

Les rendements des Notes à 10 ans sont eux aussi tombés comme lors de la précédente €-crise,

Document 5 :

La nomenklatura euro-zonarde va essayer de trouver une solution pour que ce système de monnaie unique contre nature n’éclate pas tout de suite, ce qui ne fera qu’aggraver l’€-crise en la prolongeant au lieu de résoudre ces problèmes en la faisant éclater, avec des dommages collatéraux importants et inévitables.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 10:09

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Krankreich : de plus en plus malade !

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Europe, France, Non classé

 

La Krankreich est de plus en plus malade, la fièvre monte : hier 14 octobre, l’écart entre les rendements du bon Bund (qui a atteint un plus bas historique à 0,849 %) et ceux des mauvais bons à 10 ans du Trésor français (qui a atteint lui aussi son plus bas historique à 1,198 %)…

Document 1 :

a dépassé la barre critique des 50 % !

Document 2 :

La Krankreich est entrée dans la zone des grandes turbulences, comme en 2011-2012,

Document 3 :

L’état du malade inquiète les investisseurs de tous les pays, y compris les Américains : les rendements des bons à 10 ans des Trésors de référence sont repartis à la baisse,

Document 4 :

Les rendements des Notes à 10 ans sont tombés nettement sous la barre critique des 2,50 % et ceux des Notes à 2 ans sont rentrés dans la bande inférieure à 0,5 %

Document 5 :

ce qui casse le cycle de croissance précédemment initié par les gens de la Fed et permet à cette croissance américaine de rester relativement modérée sur de bons fondamentaux sans inflation et avec des taux très bas, ce qui est une solution idéale, pour les Américains du moins,

Document 6 :

Tout va bien, sauf en Krankreich.

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 11:55

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Krankreich / Schwarze Null

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Europe, France

 

Vendredi 10 octobre, les rendements du bon Bund sont tombés à un plus bas historique à 0,841 % (en fin de séance américaine)…

Document 1 :

… alors que les mauvais bons du Trésor français à 10 ans ont légèrement monté à 1,249 %

Document 2 :

… ce qui a entrainé une hausse de leur écart à 48,5 %,

Document 3 :

Cet écart a déjà été plus important fin 2011 et début 2012 quand il a dépassé les 100 % !

Document 4 :

L’euro-crise fait peur aux Américains : les rendements des Notes à 10 ans plongent comme en 2011, avant les dernières grandes turbulences qui ont déjà failli faire éclater la zone euro,

Document 5 :

Angela et Wolfgang Schäuble sont d’accord : c’est Schwarze Null !

Ils entendent par-là qu’ils rejettent catégoriquement cette politique keynésienne stupide réclamée depuis des décennies par la gauche qui prétend qu’en augmentant les dépenses publiques il serait possible de relancer la croissance, donc les emplois.

La meilleure solution, c’est de diminuer les dépenses de l’Etat à leur optimum de façon à ne pas augmenter les dettes publiques en présentant un budget de l’Etat excédentaire et surtout à laisser faire les marchés, c’est-à-dire mener une véritable politique libérale, ce fait l’Allemagne.

Ça sent le Sapin.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 10:01

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Monétarisme actuel et théorie quantitative de la monnaie

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Europe, France, Monétarisme

 

La théorie quantitative de la monnaie est l’une des pires élucubrations qui ait été pondues par les économistes depuis plusieurs siècles…

Pour l’essentiel, elle se traduit par cette équation : M x V = P x Q dans laquelle M représente la masse monétaire (ou un agrégat), V la vitesse de circulation de la monnaie, P les prix et Q les quantités produites.
En fait, P x Q correspond au PIB nominal.

La vitesse de circulation de la monnaie est donc le résultat du rapport entre le PIB et (sur) la masse monétaire : V = PIB / M.

Le problème est que ce concept ne signifie absolument rien d’utile à la compréhension des problèmes monétaires.
En effet, c’est son inverse, le rapport : M / PIB (exprimé en pourcentage) qui est significatif.

Ainsi par exemple, l’agrégat monétaire M1 de la zone euro représente 57,9 % du PIB contre 16 % aux Etats-Unis,

Document 1 :

Une conclusion s’impose : une gigantesque bulle monétaire de plus de 4 000 milliards d’euros s’est constituée et continue à se développer dans la zone euro !

Document 2 :

C’est tellement gros que personne (sauf moi, à ma connaissance) ne la voit !
C’est bien entendu de l’argent non gagné qui se trouve sous la forme de bons gros billets et sur les comptes courants des particuliers dans la zone euro. C’est de la pure création monétaire, en particulier le résultat des politiques démagogiques des gouvernements qui ont distribué et qui continuent de distribuer de l’argent sans contrepartie de production, surtout dans ces cochons de pays du Club Med.

L’argent sain est le premier pilier des Reaganomics, or l’argent n’est plus sain dans la zone euro qui est ainsi plombée pour une très longue période.

En effet, une hypertrophie de la masse monétaire se traduit toujours par une longue période déflationniste (avec une croissance quasiment nulle voire négative), tant qu’elle n’est pas résorbée.
Le Japon, avec une bulle monétaire en M3-M2 en est victime depuis des décennies.

Certaines bulles monétaires peuvent éclater en faisant des dommages collatéraux.
Ainsi, en a t-il été de la bulle en M3-M2 que le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, a fait éclater en 2008.

Il est impossible d’avoir des données sur M3 aux Etats-Unis car B-2 a pris la précaution, dès sa nomination à la tête de la Fed, de ne plus publier les chiffres de M3 de façon à ce que les personnes en dehors de la Fed ne puissent pas disposer de ces informations essentielles.
Cependant, il est possible d’avoir un ordre de grandeur de la bulle aux Etats-Unis qui a atteint son paroxysme en 2008 par analogie avec le même agrégat dans la zone euro, dans la mesure où les économies américaines et européennes sont très fortement liées : elle a certainement été de l’ordre de 1 000 milliards de dollars,

Document 3 :

Avant l’éclatement de la bulle américaine symbolisée par la faillite de la banque des frères Lehman, il aurait été possible de mettre fin à la cause de cette bulle euro-zonarde en mettant fin à cette zone monétaire contre nature car les écarts des rendements des bons des Trésors à 10 ans (qui font office d’ersatz de monnaies nationales) par rapport à ceux du Bund étaient inférieurs à 10 %,

Document 4 :

Maintenant, tout éclatement de la zone ne peut que se faire dans les plus grandes douleurs.

Le maintien de la zone euro ne peut qu’aggraver la situation des malheureux Euro-zonards avec une croissance durablement nulle voire négative.

Cette hypertrophie de la masse monétaire dans la zone euro ralentit l’activité mondiale, ce qui signifie que la croissance sera partout inférieure à son potentiel optimal, sans inflation, aux Etats-Unis du moins, avec des taux anormalement bas.
C’est le début d’un nouveau paradigme.

Rares sont les personnes qui en analysent correctement les causes de ces dysfonctionnements monétaires car plus personne n’actualise le monétarisme qui est resté sur ce qu’il était après le décès de Milton Friedman.
Seules certaines personnes au sein de la Fed actualisent et appliquent ce monétarisme, avec brio, mais ces connaissances ne sortent pas de la Fed.

Ainsi, la vieille Europe socialisante s’est sabordée en voulant être plus forte que l’Amérique libérale tant honnie, à cause de son ignorance du monétarisme.

Le job de Joe le plombier, ce sont les tuyaux, celui des autorités monétaires (en particulier françaises), ce sont les problèmes monétaires. Le problème est que la nomenklatura française est par définition ignare et qu’elle s’acharne contre ceux qui dénoncent ses erreurs.
Ainsi, la Banque de France et l’AMF me poursuivent et me sanctionnent…

Cet article confirme une fois de plus les analyses que je fais à ce sujet depuis un certain nombre d’années…

Tout est simple.

Compléments :

M2-M1 devrait normalement fluctuer autour de 40 % du PIB, ce qui est le cas maintenant dans la zone euro.
Par contre, les Américains (des Etats-Unis) épargnent trop depuis les fortes turbulences de 2007-2008. Ils devraient, soit dépenser davantage, soit investir leur épargne dans des projets créateurs de richesses : soit leur propre entreprise, soit sous forme d’actions.

La Fed a racheté des bons du Trésor (pour 2 450 milliards de dollars) et des titres hypothécaires (pour 1 670 milliards)…

Document 5 :

en les payant avec l’argent qui a été déposé par les banques (pour 2 800 milliards) et des… billets (pour 1 200 milliards), ce qui est normal pour une banque centrale,

Document 6 :

Il n’y a donc pas eu de création monétaire dans cette politique dite accommodante mais circulation d’argent initiée par la Fed, ce qui est parfaitement en conformité avec le monétarisme comme l’a rappelé Milton Friedman lors d’une de ses dernières déclarations.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 10:55

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Krankreich : grosses turbulences

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Europe, France

 

Hier mardi 7 octobre, l’écart entre les rendements des mauvais bons du Trésor français à 10 ans et ceux du bon Bund ont atteint un record de l’année à 47,1 %,

Document 1 :

La barre critique des 40 % est maintenant largement dépassée,

Document 2 :

L’Euro-crise a le très grand avantage d’engendrer des craintes qui font réduire l’écart entre les rendements des Notes à 10 ans et à 2 ans sous la barre critique des 200 points de base

Document 3 :

ce qui brise le cycle de croissance des Etats-Unis,

Document 4 :

Ainsi, ces Américains bénéficient d’une croissance normale sans inflation avec des taux très bas, ce qui est la situation idéale, pour eux.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres.

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