Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 septembre 2007 5 07 /09 /septembre /2007 15:50

 

Ben Bernanke et ses boys ont donc réussi à créer une récession alors que la croissance aurait pu se poursuivre normalement !

Il a rejoint sur la liste noire Wm. McC. Martin, Jr qui dirigea la Fed dans les années 60 et qui commit l’erreur fatale de laisser partir une inflation qui n’a été stoppée que par l’intervention des Reaganomics, comme je l’ai écrit récemment.

*

L’évolution des agrégats monétaires est bien le meilleur indicateur car il donne l’évolution de la croissance avec un délai de 10 jours seulement.

Toutes mes analyses antérieures sont confirmées.

Ben Bernanke et ses boys ont mis fin à cette période de prospérité.

*

170 000 emplois ont été créés en moyenne aux Etats-Unis depuis septembre 2003 après les années noires précédentes, et 4 000 emplois ont été supprimés en août pour la première fois depuis septembre 2003,

Figure 1 : http://s3.archive-host.com/membres/up/2107676425/20070907USEMPL.gif

*

Ben Bernanke a déclaré que l’inversion de la courbe des taux n’annonçait pas une baisse de la croissance. Il a tort. Les marchés ont raison.

Comme je l’ai écrit précédemment, les taux longs doivent évoluer dans une bande entre 4,0 et 4,5 %, comme de 2003 à 2005,

Figure 2 : http://s3.archive-host.com/membres/up/2107676425/20070907USY1023M06.gif

*

… comme de 2002 à 2005,

Figure 3 : http://s3.archive-host.com/membres/up/2107676425/20070907USY1023M02.gif 

Ben Bernanke et ses boys ont créé beaucoup de désordre récemment !

*

Ben Bernanke et ses boys ont tort. Leurs erreurs ont des effets catastrophiques aux Etats-Unis et partout dans le monde.

*

La croissance en France est et sera faible, très faible, voire négative, avec tous les problèmes qui s’en suivent.

Toutes mes analyses antérieures sont confirmées… 
***


In English on my blog: chevallier.over-blog.net

***

Et les bugs d'over-blog sont toujours là : il est impossible de publier un petit billet comme celui-ci ! Il faut tout recomposer car tous les textes sont en désordre.
Over-blog est une arnaque ! 
Une de plus... une de trop !

***

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2007 5 07 /09 /septembre /2007 10:51

 

M2-M1 a encore augmenté de $49,7 milliards dans la semaine se terminant le 27 août, exactement comme la semaine précédente, ce qui ne s’est jamais produit dans l’Histoire des Etats-Unis !

Après les attentats du 11 septembre, M2-M1 a augmenté de $50 milliards, mais tout est redevenu normal au cours des semaines suivantes : les variations de M2-M1 ont été faibles car la Fed a bien réagi en baissant tout de suite son taux de 50 points de base. Alan Greenspan et les responsables politiques et économiques ont tout fait pour que les Américains continuent à consommer pour entretenir l’activité économique. 

Les erreurs de Ben Bernanke et de ses boys ont des effets plus dévastateurs que les attentats de Ben Laden !

Ils ne prennent pas les bonnes décisions et leurs déclarations ne rassurent personne.

*

En 3 semaines, du 6 au 27 août, M2-M1 a augmenté de $125 milliards, ce qui signifie que les Américains n’ont pas confiance en l’avenir : ils épargnent davantage.

La crise du subprime était a priori peu grave, mais elle déclenche la partie visible du ralentissement économique auto-entretenu qui provoque une récession qui aurait pu être facilement évitée comme l’a rappelé Martin Feldstein.

Les marchés n’anticipent pas ce mouvement de fond.

Après l’exubérance irrationnelle des marchés pendant les années 90, Alan Greenspan, qui avait bien identifié les problèmes, a imposé les bonnes solutions pour que la croissance reparte. Son action a été très efficace.

Ben Bernanke n’a pris aucune mesure pour remédier aux problèmes qui se posent actuellement;

*

M2-M1 augmente beaucoup plus que précédemment,

Figure 1 : http://s3.archive-host.com/membres/up/2107676425/20070907US1M2M1.gif

*

M2-M1 augmente par rapport à l’année précédente de 9,5 %, ce qui est beaucoup plus qu’au cours des semaines précédentes,

Figure 2 : http://s3.archive-host.com/membres/up/2107676425/20070907US2M2M1VAR.gif

*

Comme l’augmentation de la masse monétaire libre est inversement proportionnelle à la croissance du PIB, une récession se produit actuellement, depuis le mois d’août du moins, 
Figure 3 : http://s3.archive-host.com/membres/up/2107676425/20070907US3FRM.gif

*

L’augmentation de M2-M1 de $49,7 milliards pendant 2 semaines consécutives ne s’est jamais produite dans l’Histoire des Etats-Unis !

Figure 4 : http://s3.archive-host.com/membres/up/2107676425/20070907US4M2M1M1.gif

***

In English on my blog: chevallier.over-blog.net

***

Comme je l'ai écrit dans le billet précédent, la formule payante d'over-blog ne marche pas : j'ai dû reprendre plusieurs fois ce petit texte qui s'affiche dans un désordre total, ce qui le rend incompréhensible.
La formule gratuite d'over-blog peut avoir des bugs, mais c'est inadmissible dans la version payante : c'est bien une arnaque car le produit ne correspond pas à ce qu'il devrait être.

Partager cet article
Repost0
6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 21:22
Je suis encore victime d'une arnaque sur les blogs !

J'ai ouvert et payé un blog sur over-blog mais ça ne marche pas !

Impossible de recopier un article : il est découpé en 1 000 morceaux qu'il est impossible de reconstituer !!!

Je n'ai vraiment pas de chance !!!
Partager cet article
Repost0
5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 21:30

 

La crise du subprime va avoir des conséquences plus importantes que ne le croient Ben Bernanke et les autres membres du FOMC. 
Martin Feldstein et Elizabeth Duke donnent des explications pertinentes sous des angles différents.

*

Pour Elizabeth Duke, les Américains sur-endettés vont avoir beaucoup de difficultés à s’en sortir, et le ralentissement de la croissance va provoquer davantage de défauts de paiements chez d’autres ménages qui pour l’instant arrivent à payer leurs échéances.

En effet, les revenus vont globalement baisser avec la baisse de la croissance car des emplois sont et seront supprimés dans le secteur financier, la restauration, les loisirs, le commerce, etc.

En prévision de ces mauvais jours à venir, les Américains ont déjà réagi en épargnant davantage : M2-M1 a augmenté de $75 milliards dans les 2 semaines du 6 au 20 août.

Comme ils augmentent leur épargne de $5 milliards en moyenne chaque semaine, ce sont $65 milliards qu’ils n’ont pas dépensés en 2 semaines du fait de cette crise du subprime, $65 milliards de biens et services qu’ils n’ont pas acheté et qui n’ont donc pas été produits, ce qui correspond à un ralentissement de la croissance du PIB (la demande baisse, l’offre s’adapte).

La récession qui se prépare est auto-entretenue : le ralentissement de la croissance engendre davantage de ralentissement de la croissance !

Elizabeth Duke  a déclaré lors de son audition devant la Commission bancaire du Sénat le 2 août : "Malheureusement j'ai de l'expérience avec les problèmes de dette, et je crains que de ce point de vue là les choses empirent avant d'aller mieux".

*

Martin Feldstein rappelle qu’une crise dans l’immobilier précède toujours une récession.

Il rejoint Elizabeth Duke dans ses analyses mais il s’intéresse surtout à la bulle financière provoquée par les taux que la Fed a maintenus à un niveau trop bas pendant trop longtemps.

En effet, les Américains ont profité des taux bas pour renégocier leurs prêts hypothécaires.

Certains ont revendu leurs biens immobiliers. Ils ont ainsi encaissé du cash qu’ils ont investi dans des valeurs mobilières. Les cours des actions ont monté à des niveaux record.

Ainsi, de l’argent non gagné a circulé, de plus en plus au fil des mois, constituant ainsi une bulle financière d’autant plus dangereuse qu’une partie de cet argent a été investi dans des fonds spéculatifs (hedge funds) et en particulier dans le subprime.

*

Tout se passe bien jusqu’au jour où l’édifice s’écroule à partir des pertes dans ce secteur.

Quand un navire sombre, ceux qui sortent les premiers ont le plus de chances de survivre.

Les investisseurs les plus avisés sont sortis dès le mois de juin du subprime en limitant leurs pertes (en récupérant en grande partie leurs investissements).

Ceux qui ne sont pas sortis sont dans l’expectative. Le pire peut arriver. Certains investisseurs perdront une grande partie de leur capitaux. Pire, certains ont emprunté pour investir !

Les pertes peuvent se transmettre à d’autres créanciers, en particulier à des établissements financiers, des institutionnels imprudents : des banques allemandes, des compagnies d’assurance, des fonds mutuels et même des fonds de pension ! dont le rendement des placements baisse dangereusement.

Tout le secteur financier est plus ou moins touché : les revenus (commissions) vont baisser, les bénéfices et les ratios de rentabilité aussi. Les trésoreries des entreprises souffrent car l’argent à court terme est rare et cher, ce qui paralyse beaucoup de projets. 
$1 000 milliards de capitalisation boursière se sont évaporés ! Les Américains sont moins riches…

*

Toutefois, cette crise du subprime ne peut pas dégénérer en une crise systémique (un écroulement du système bancaire) car les sommes directement en jeu sont faibles : les actifs des hedge funds se montaient à 1 670 milliards de dollars fin juin et le subprime n’en représente que 10 % seulement.

Les dommages collatéraux sont et seront importants. Ce sera, c’est déjà une récession.

*

Les dirigeants de la Fed sont la cause de tous ces désordres en maintenant trop longtemps des taux trop bas, puis en les relevant trop haut et trop longtemps !

***

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 21:33

 

Martin Feldstein était le patron des Reaganomics, c’est à dire des conseillers économiques de Ronald Reagan.

L’économie des Etats-Unis était mal en point à la fin des années 70 avec une inflation qui augmentait.

Ils ont réussi à tout redresser très rapidement et durablement.

Grâce à eux, l’Amérique est redevenue une hyper puissance comme le reconnaît benoîtement Chirak.

*

Martin Feldstein était en compétition avec Ben Bernanke pour succéder à Alan Grenspan à la tête de la Fed.

C’est un économiste libéral, un vrai, un dur, compétent, sachant défendre ses idées, et elles sont bonnes pour assurer la richesse des Américains.

Malheureusement, George Bush a préféré choisir Ben Bernanke qui est plus mou et flasque, ce qui plait beaucoup aux Démocrates qui se seraient opposés de toutes façons à la nomination de Martin Feldstein trop reagannien à leur goût.

*

Martin Feldstein  vient de déclarer à Jackson Hole le 2 septembre que les dirigeants de la Fed allaient créer une récession en maintenant leur taux de base à 5,25 % et qu’il aurait fallu le baisser d’au moins 100 points de base pour rétablir une croissance indispensable à la prospérité des Américains.

Il a raison. Il rejoint l’avis d’Alan Greenspan et … le mien !

Il pense que les taux anormalement bas des crédit hypothécaires ont créé une bulle financière par le mécanisme de la renégociation des crédits et de l’inflation dans l’immobilier.

Par ailleurs, en maintenant des taux trop élevés, la Fed a créé une autre bulle financière dans certains marchés obligataires, dont le subprime.

Son argumentation est solide et convaincante.

*

La Fed aurait pu rétablir les conditions de la croissance en baissant de 50 points de base ses taux lors des réunions normales du 7 août et du 18 septembre, et en prenant des mesures énergiques contre le mauvais fonctionnement de certains marchés financiers.

Alan Grenspan a réussi à faire tomber l’inflation, en surmontant plusieurs crises, tout en maintenant globalement une croissance du PIB à son optimum de 3,5 % pendant presque 20 ans.

Ben Bernanke  aura réussi à créer une récession là où la croissance pouvait se poursuivre, à maintenir des marchés en désordre et en laissant tout le monde dans une certaine incertitude.

Il rejoindra sur la liste noire Wm. McC. Martin, Jr qui dirigea la Fed dans les années 60 et qui commit l’erreur fatale de laisser partir une inflation qui n’a été stoppée que par l’intervention des Reaganomics avec Paul Volcker qui présidait alors la Fed.

***

Elizabeth Duke devrait être nommée à un poste vacant de gouverneur de la Fed.

Elle a déclaré le 2 août à la commission bancaire du Sénat que " les difficultés du marché américain des crédits immobiliers à risque (subprime) n'ont pas encore contaminé l'ensemble de l'économie, mais le pire est probablement à venir " !

Elizabeth Duke a occupé diverses fonctions importantes dans des banques commerciales.

Elle est a priori très compétente et elle rejoint l’avis de Martin Feldstein par son expérience professionnelle : 
"Ce qui m'inquiète c'est la situation particulière de l'emprunteur qui, pour une raison ou une autre, n'est pas en mesure de rembourser" a-t-elle ajouté.

***

Je suis entièrement d’accord avec Martin Feldstein, Elizabeth Duke et Alan Greenspan…

***

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 15:37

 

Dans le match qui oppose Bernanke à Greenspan, ce n’est pas par 1 à 0 que Greenspan mène, mais au moins par 2 points à zéro !

En effet, depuis que Ben Bernanke préside la Fed, les variations hebdomadaires de M2-M1 sont beaucoup plus importantes qu’auparavant.

Du temps de Greenspan, M2-M1 augmentait de $20 milliards ou baissait de $10 milliards d’une semaine à l’autre au maximum, en sortant rarement de cette bande. 

Depuis février 2007, ces variations dépassent largement ces limites : les augmentations et les baisses vont jusqu’à $50 milliards d’une semaine à l’autre !

Baisse de $49,8 milliards le 5 mars 2007, $41,5 milliards le 30 avril et $29,6 milliards le 4 juin (à ces dates, par rapport à la semaine précédente).

Augmentation de $35,4 milliards le 26 février, $44,9 milliards le 18 juin, et surtout $25,6 milliards le 13 août et $49,7 milliards le 20 août, soit plus de $75 milliards en deux semaines ! 

Figure 1 : http://s3.archive-host.com/membres/up/2107676425/20070903USM2M12000.gif

*

Ces variations de grande ampleur signifient que les ménages ne savent pas quel sera leur avenir.

Parfois, ils ont confiance et ils dépensent leur argent en consommant ou en investissant dans la maison de leur rêves, parfois, ils craignent que leur situation ne se dégrade, et ils épargnent davantage.

Alan Greenspan maîtrisait bien la situation, même après les attentats du 11 septembre : les variations de M2-M1 ont été très faibles après la baisse des taux de 50 points de base le 17 septembre 2001.

Les Américains avaient confiance dans le patron de la Fed.

*

Ben Bernanke ne maîtrise pas la situation.

Les Américains ne savent pas où ils vont.

Ben Bernanke aurait dû faire comme Greenspan : baisser de 50 points de base le taux de la Fed lors de la dernière réunion le 7 août au lieu d’injecter des liquidités depuis cette date.

Ces incertitudes augmentent inutilement la volatilité des marchés, et le maintien de taux trop élevés de la Fed crée une récession annoncée par Greenspan, et par… moi !

Avec Greenspan, la Fed avait un peu réduit ces variations qui créent un certain désordre dans les marchés.

Ben Bernanke risque encore de perdre le prochain match.

*

Remarque :

Depuis 2000, l’augmentation hebdomadaire de M2-M1 est stable : $5 milliards en moyenne !

***

In English on my blog : chevallier.over-blog.net

***

 

Partager cet article
Repost0
1 septembre 2007 6 01 /09 /septembre /2007 22:05

Je reprends ici un billet que j’avais écrit le 22 avril 2007, avant l’élection prévisible de Nicolas Sarkozy.

Malheureusement Guy Millière et sa bande rapprochée ont supprimé mon blog sur le site de "l'Institut Turgot" à l’insu de mon plein gré, ce qui ne les dérange pas…

Ces gens là ne respectent rien ni personne, et ils prétendent défendre le libéralisme !

***

Historique ?

Nicolas Sarkozy peut entrer dans l’Histoire si, une fois élu, la croissance repart en France comme pendant les 30 glorieuses. Comment ? En donnant la possibilité aux personnes travaillant en France d’opter pour un système de fonds de pension libres.

La solution que je propose permet de passer du système actuel de retraite par répartition à un système de fonds de pension. Il consiste à laisser libres les gens de conserver le système actuel ou de faire des versements libres dans un fonds de pension de leur choix pour un montant minimum égal aux cotisations obligatoires actuelles (soit 15 % environ du coût total du salaire de façon à les reverser aux caisses de retraite pour payer les droits actuels aux pensions) avec des plafonds de 30 % des revenus et 50 000 euros par an.

Les sommes ainsi versées constitueraient un placement attractif car entièrement défiscalisé et à haut rendement : 10 % par an sur la longue période. De ce fait, les cotisations de retraite ne seraient plus des prélèvements obligatoires dont le taux baisserait de 12 points environ, de 53 à 41 % du PIB (selon les normes de l’OCDE). La baisse du taux des prélèvements obligatoires doperait la croissance qui pourrait alors atteindre 5 % par an comme en Irlande, comme le montrent en particulier les économistes de Work For All.

Avec le retour d’une croissance forte et durable, le chômage retomberait à son minimum incompressible et la plupart des problèmes sociaux seraient résolus, le niveau de vie des Français augmenterait comme dans les années 60. La plupart des pays développés ont adopté ces systèmes de fonds de pension, comme par exemple les Etats-Unis bien sûr, mais aussi la Suisse, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, etc, et même les communistes au pouvoir en Chine.

Ségolène Royal s’est prononcée clairement en faveur de l’adoption de fonds de pension, mais dans le cadre du monopole du Fonds de Réserve pour les Retraites. C’est une erreur : les fonds de pension doivent se développer comme toute autre activité dans un cadre concurrentiel sécurisé par une autorité de contrôle.

Nicolas Sarkozy doit saisir cette occasion pour lancer cette réforme fondamentale qui a l’avantage de ne porter aucun préjudice à qui que ce soit. En effet, les fonds de pension permettent de maximiser les pensions en finançant le développement des entreprises (en diminuant leurs charges financières). C’est un jeu gagnant-gagnant (et non pas à sommes nulles). 

Après ces 25 dernières années de faible croissance et de chômage élevé sous les présidences de Mitterrand et de Chirac, le retour des 30 glorieuses ferait entrer Nicolas Sarkozy dans l’Histoire.

***

Lire l’article de Work For All sur la France :

http://workforall.net/Croissance_ecomomique_France.html

***

Partager cet article
Repost0
31 août 2007 5 31 /08 /août /2007 12:25

 

L’agrégat monétaire M2-M1 a augmenté de 49,7 milliards de dollars dans la semaine du 13 au 20 août.

M2-M1 n’a augmenté autant qu’une seule fois : de 51,1 milliards après les attentats du 11 septembre (au 19 septembre 2001).

Cette augmentation très importante signifie que les Américains épargnent beaucoup car ils ont peur que leur situation ne se détériore à l’avenir.

En 2001, avec Alan Greenspan, la Fed a baissé ses taux de 50 points de base trois fois : le 17 septembre, le 2 octobre et le 6 novembre, ce qui a permis à l’économie américaine de ne pas entrer en récession.

Ben Bernanke ne veut pas adopter la même politique monétaire qu’Alan Greenspan. Il a tort. Greenspan avait raison.

Le maintien du taux élevé de la Fed à 5,25 %, supérieur à sa neutralité de 4,25 %, va provoquer une récession comme l’a fort bien prédit Alan Greenspan… ce qui confirme mes analyses précédentes. 


*

Les variations de M2-M1 sont de plus en plus importantes depuis ces dernières années, ce qui montre que les Américains réagissent plus vite par rapport aux variations de la croissance et aux risques de retournement des marchés,

Figure 1: http://s3.archive-host.com/membres/up/2107676425/20070831US1M2M180.gif

*

Les variations de M2-M1 sont de plus en plus importantes surtout depuis le début de 2007 car les Américains sentent que leur situation peut se détériorer rapidement bien qu’ils aient des revenus élevés et que le chômage soit faible,

Figure 2 : http://s3.archive-host.com/membres/up/2107676425/20070831US2M2M106.gif

*

L’augmentation de M2-M1 vient de bondir au cours de cette semaine se terminant le 20 août,

Figure 3 : http://s3.archive-host.com/membres/up/2107676425/20070831US3M2M1.gif

*

Ce qui est important, c’est la variation de M2-M1 par rapport à l’année précédente : elle vient de bondir à 8,6 %,

Figure 4 : http://s3.archive-host.com/membres/up/2107676425/20070831US4M2M1.gif

*

Comme la croissance du PIB est inversement proportionnelle à la variation de la masse monétaire libre, une croissance zéro se produit actuellement, voire une récession,

Figure 5 : http://s3.archive-host.com/membres/up/2107676425/20070831US5FRM.gif

*

La forte croissance du 2° trimestre par rapport au précédent de 4,0 % en taux annualisé est trompeuse, car elle n’est que de 1,9 % par rapport au 2° trimestre 2006.

Le taux de croissance du 3° trimestre retenu ici est de 1,7 % par rapport au 3° trimestre 2006 soit 0,1 ou 0,2 % par rapport au trimestre précédent en taux annualisé.

Partager cet article
Repost0
30 août 2007 4 30 /08 /août /2007 18:10

Je reprends ici un billet que j’avais écrit en 2002 mais qui est intéressant actuellement…

*

L'élargissement de l'Union Européenne à 25 pays membres, UE 25, entérinée au sommet de Copenhague en décembre 2002 se fera irrémédiablement au détriment de son approfondissement.

La Communauté Européenne initiale, UE 6, aurait pu exister en tant que nation mais au fur et à mesure des adhésions, l'entité européenne a définitivement perdu toute chance d'exister en tant que telle. L'UE 25 tend maintenant vers l'ALETA, extrapolation de l'ALENA.

L'ALENA, Accord de Libre Echange Nord-Américain regroupe les Etats-Unis, le Canada et le Mexique dans une zone typiquement libérale de libre échange au bénéfice de tous les partenaires.

Les consommateurs des Etats-Unis peuvent acheter des produits de consommation courante fabriqués au Mexique dont les prix sont inférieurs à ceux des produits fabriqués aux Etats-Unis car le coût de la main d'œuvre y est inférieur.

Les Mexicains y trouvent ainsi du travail supplémentaire et les entreprises mexicaines peuvent payer régulièrement des produits venant des Etats-Unis comme par exemple des logiciels de Microsoft au lieu de les… pirater.

Toutes les parties y trouvent leur intérêt, et surtout les salariés les moins qualifiés qui sont des consommateurs finals, à condition que les problèmes critiques soient maîtrisés, en particulier les flux de produits et les migrations.

Chaque nation conserve ses prérogatives et cette union économique ne présente que des avantages : aucune bureaucratie supplémentaire ne vient alourdir les impôts des pays membres ni perturber l'action des entreprises.

*

Des zones libérales de libre échange existent donc de chaque côté de l'Atlantique.

La productivité globale de l'UE 15 bientôt étendue à 25 est globalement inférieure à celle des Etats-Unis, mais l'UE 25 est potentiellement très dynamique, dans la mesure où elle sera de plus en plus libérale et de moins en moins socialisante.

Il suffira ensuite d'établir la jonction entre ces deux zones que sépare (malencontreusement) l'Océan Atlantique pour constituer l'ALETA, l'Accord de Libre Echange TransAtlantique.

UE 25 + ALENA = ALETA

La suite logique du processus mondial d'intégration économique sera une extension de proximité de l'UE 25 vers les pays de l'Europe de l'Est : la Bulgarie, la Roumanie, l'Ukraine, la Russie, etc, et au Sud avec la Turquie, puis vers les pays arabes et musulmans d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

L'extension de l'ALENA se fera vers les pays de l'Amérique Centrale et du Sud, avec le Mercosur en particulier.

L'ALETA sera alors une organisation semblable à l'APEC avec laquelle une jonction sera possible à terme. Ainsi se met en place petit à petit une vaste zone libérale de libre échange :

ALETA + APEC

Ce sera la version de l'avenir de la mondialisation libérale, celle du XXI° siècle, la réalisation du vieux rêve libéral de pays à économies libres et ouvertes qui assurera enfin la prospérité aux populations de l'ensemble de ces pays grâce à la liberté du commerce international qui seul permet à tout le monde de bénéficier de ses avantages : un niveau de vie plus élevé et de meilleurs conditions de vie pour tous.

*

Cette mondialisation libérale est confrontée à des résistances aux changements issus :

  • des dirigeants de sectes musulmanes dangereuses liés à des dictateurs qui menacent de perturber l'accès à une grande partie des ressources pétrolières de la planète,
  • des réticences des hommes politiques des pays qui comprennent que leurs pouvoirs et leurs privilèges sont amenés à se réduire dans cette perspective funeste pour eux,
  • de l'opposition irréductible de divers militants antilibéraux héritiers des communistes et des socialistes triomphants du défunt XX° siècle qui ont perdu un appui de poids avec la faillite de l'URSS.
  •  

Ils sont très virulents dans certains pays développés et profitent de la liberté et de la prospérité du capitalisme libéral pour le combattre, le contester, le contrôler et le réguler.

Ils sont très influents et puissants en France, pays en grande partie socialisé qui est ainsi durement pénalisé : c'est le plus mauvais élève de la classe libérale, celui dont le niveau de vie est maintenant inférieur à la moyenne européenne, $ 25 000, l'exemple à ne pas suivre…

Cependant, les résultats positifs de ces évolutions qui vont vers davantage de libéralisme laissent entrevoir globalement un avenir radieux dans des sociétés prospères et libérales.

*

La locomotive américaine

Tous les adversaires du capitalisme libéral accusent les Américains de fomenter un complot pour contrôler le monde entier !

Ils veulent faire croire qu'ils agissent pour défendre les intérêts des populations et plus particulièrement des plus démunis, alors qu'ils ne font que défendre le pouvoir qu'ils ont conquis au XX° siècle et dont ils veulent conserver les avantages confortables au lieu de devoir travailler dans des entreprises soumises à la concurrence dans lesquelles ils feraient aussitôt preuve de leur incompétence.

Le capitalisme libéral repose sur la liberté de tous les intervenants visant à établir une économie libérale dans le monde au profit de tout le monde et plus particulièrement des consommateurs finals et surtout de ceux qui disposent du pouvoir d'achat le plus faible

Le niveau de vie des personnes défavorisées des pays développés pourra augmenter et espérer rejoindre à terme celui des Américains, qui est actuellement de l'ordre de $ 35 000.

Les populations les plus pauvres, les Musulmans, les Chinois et les Africains pourront alors enfin avoir l'espoir de voir leur situation matérielle s'améliorer.

Il n'y a donc pas de complot américain pour dominer le monde, mais une politique américaine visant à mettre en place dans le monde des marchés libres et ouverts qui sont une extension du libéralisme le plus avancé qui est pratiqué dans certaines régions du monde, au bénéfice de tout le monde.

*

€ 

Cette politique libérale passe par la définition d'une stratégie c'est à dire par des chemins soigneusement bien choisis afin d'atteindre les résultats découlant de cette politique libérale.

Cette stratégie a consisté à favoriser après la Seconde guerre mondiale l'émergence d'une zone de libre échange en Europe : le marché commun de la Communauté Européenne, UE 6 dont l'aboutissement est l'actuelle UE 15.

Cependant, la lisibilité de cette zone était entravée par l'existence de monnaies nationales fluctuant les unes par rapport aux autres qui compliquaient les calculs économiques, et en particulier la comparaison de la rentabilité des entreprises établies dans les pays européens.

La stratégie de la construction d'un ensemble européen libéral passait par l'instauration d'une monnaie unique pour faciliter les calculs économiques des intervenants sur les marchés européens.

L'euro  qui est a priori une incongruité totale joue ainsi un rôle important essentiel car une politique libérale a toujours intérêt à diminuer les obstacles au commerce international et l'adoption d'une monnaie unique répond à cet impératif malgré les inconvénients qu'elle présente pour des économies disparates.,

*

 Mondialisation libérale du XXI° siècle

Une politique est maintenant clairement perceptible : elle est en train de se mettre en place au fil des années avec plus ou moins de bonheur. 

Elle n'a pas été définie a priori par des hommes politiques en particulier mais elle découle naturellement d'une logique libérale et permettra de résoudre à terme pour la première fois dans l'histoire de l'humanité les pénuries généralisées qui perduraient depuis des millénaires.

Les Etats-Unis sont la locomotive qui tire le train européen plus ou moins poussif, puis les autres grandes nations dont des dirigeants fanatiques ont autrefois retardé le développement en s'obstinant à vouloir y appliquer des théories erronées dont la folie n'a eu d'égal que la cruauté, la Russie et la Chine, et à leur suite les autres pays du monde… 
Cette tendance évoluera vers une diminution de l'importance du rôle des Etats et des hommes politiques qui auront joué un rôle négatif considérable dans le passé et en particulier au XX° siècle qui a connu à cause d'eux les pires des catastrophes de l'histoire de l'humanité avec le communisme et le socialisme nationaliste (le nazisme).

Des Etats réduits au minimum, des hommes politiques dont l'importance est négligeable, tels seront les principaux aspects positifs de cette mondialisation libérale.

***

L'APEC, Asia Pacific Economic Cooperation, la Coopération Economique Asie - Pacifique, compte maintenant 21 pays membres :

l'Australie, Brunéi Darussalam, le Canada, le Chili, la République populaire de Chine, Hong Kong, l'Indonésie, le Japon, la république de la Corée du Sud, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Pérou, la république des Philippines, la Russie, Singapour, le Taïpei chinois (Taïwan), la Thaïlande, les États-Unis et le Vietnam.

*

Seul l'APEC, acronyme de l'anglais est utilisé en français alors que l'ALENA est seul utilisé pour désigner en France le NAFTA, North American Free Trade Agreement, alors que seul le TAFTA est utilisé en français pour désigner le TransAtlantic Free Trade Agreement !

***

Partager cet article
Repost0
29 août 2007 3 29 /08 /août /2007 16:48

 

Le marché commun de l’Atlantique Nord est en train de naître, du moins pour ce qui concerne les marchés financiers. En effet, les taux américains et européens convergent : le rendement du 2 ans de la zone euro était hier mardi 28 août à 4,02 % et celui des Etats-Unis à 4,08 % (4,05 % ce mercredi 29 août).

Les taux longs (le 10 ans) présentaient encore un écart de 25 points de base car l’écart entre les taux des deux banques centrales est trop grand : 5,25 % pour la Fed et 4,0 % pour la BCE.

Les banques centrales doivent faire converger leurs taux vers leur neutralité qui se situe autour de 4,25 % car les marchés financiers convergent d’eux-mêmes.

Pour l’instant, le taux trop haut de la Fed provoque un fort ralentissement de la croissance aux Etats-Unis qui sera accompagné par celui de la zone euro dû au relèvement du taux de base de la BCE.

Sombres perspectives pour les Euro-zonards…

Figure 1 : http://s3.archive-host.com/membres/up/2107676425/20070829USEZ1TX.gif

***

L’écart entre le 10 ans des deux côtés de l’Atlantique se resserre,

Figure 2 : http://s3.archive-host.com/membres/up/2107676425/20070829USEZ2SPREAD.gif

***

Le rendement du 10 ans américain atteint enfin 3,50 % ce mercredi 29 août avec quelques turbulences…

Figure 3 : http://s3.archive-host.com/membres/up/2107676425/20070829US306.gif

***

pour fluctuer dans la bande entre 4,0 et 4,5 % avec le 2 ans (comme de 2002 à 2005) quand la Fed aura enfin baissé son taux qui était neutre à 4,25 % (comme du 13 décembre 2005 au 30 janvier 2006),

Figure 4 : http://s3.archive-host.com/membres/up/2107676425/20070829US402.gif

***

Depuis le milieu des années 60, la Fed réagit toujours trop tard et trop lentement, ce qui crée ces cycles malsains dont l’amplitude est toutefois de plus en plus faible.

L’évolution des taux et des marchés correspond parfaitement à mes analyses antérieures que j’ai publiées sur mon ancien blog de " l’Institut Turgot " que Guy Millière et sa bande rapprochée ont supprimé…

***

Partager cet article
Repost0