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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 16:37

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : PMI manufacturier : USA / France, avril

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Europe, France

 

L’écart augmente encore entre les Etats-Unis où la croissance est forte et la France qui est engluée dans la crise qu’elle se crée, d’après les indices PMI manufacturiers de référence (respectivement ISM et Markit),

Document 1 :

Tout va mal en France d’après cet indice et l’avenir s’annonce pire encore, surtout pour l’emploi réel alors que l’indice manufacturier est à 54,2 en Allemagne et 53,3 en Europe.

L’indice manufacturier aux Etats-Unis est au plus haut dans sa bande optimale sur la longue période,

Document 2 :

Tout va bien donc

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 12:19

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : 1° mai : faites du travail !

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, France, Monétarisme

 

Il y a manifestement beaucoup de travail à faire pour que les Français comprennent les bases du capitalisme libéral qui assure la Richesse des nations et de leurs habitants…

Le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke a laissé la place à une dame, ce qui ne change absolument rien à la politique monétaire menée par la Fed qui maintient l’écart des rendements entre les Notes à 10 ans et à 2 ans exactement dans le milieu de la bande idéale des 2,0 à 2,5 %,

Document 1 :

Pendant ce temps-là, les Français profitent encore des largesses d’Angela qui finance leur village Potemkine en décrépitude en attendant les prochaines turbulences,

Document 2 :

Carpe diem.

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 10:54

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Agrégats monétaires français, €ffondrement (mars)

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique France, Monétarisme

 

Agrégats monétaires français, €ffondrement (mars)
Les gens de la Banque de France ne publiaient pas les données des agrégats monétaires (sans donner d’explications) contrairement à ce que faisaient la plupart des pays de la zone euro. Curieusement, ils le font depuis un certain temps et ils les mettent à jour normalement maintenant …

Sur la base de ces données, la masse monétaire M3 a considérablement augmenté depuis l’adoption de l’euro : elle est passée de 60 % à un pic de 90 % du PIB, ce qui montre clairement l’hypertrophie considérable due à la création monétaire qui s’est instillée sournoisement, sans produire ses effets délétères dès le début, comme cela aurait été le cas si la France avait conservé sa propre monnaie,

Document 1

L’évolution des agrégats monétaires de base, M1, M2-M1 et M3-M2 met en évidence le développement d’une bulle sur ces trois agrégats avant la faillite de la banque des frères Lehman, puis un dégonflement considérable de M3-M2 et une hypertrophie qui continue en M1,

Document 2 :

Sommes en milliards d’euros.

M1 (l’argent qui se trouve dans les portefeuilles et sur les comptes courants dans les banques en France) représente maintenant presque 30 % du PIB contre 15 à 16 % aux Etats-Unis alors que ce rapport était identique dans ces deux pays avant l’adoption de l’euro…

Document 3 :

… ce qui signifie que sur ces 619 milliards d’euros, M1 ne devrait se monter qu’à 330 milliards environ seulement.
290 milliards d’euros d’argent non gagné sont donc en excédent
, résultat de la création monétaire imputable à l’existence de cette zone euro contre nature,

Document 4 :

L’argent sain est le premier pilier des Reaganomics. Le problème essentiel à résoudre pour refaire partir la croissance sur des bases saines, c’est-à-dire sur de l’argent sain, est donc de faire éclater cette hypertrophie en M1 (et d’en supprimer les causes, c’est-à-dire de sortir de l’euro-système).
Il faudrait donc mettre fin à la distribution d’argent non gagné, ce qui est plus difficile à mettre en œuvre auprès du peuple de gauche qui en est le bénéficiaire,

Lors des turbulences financières qui ont commencé dans les années 2006, les Français ont augmenté leur épargne (M2-M1) mais à partir d’argent non gagné,

Document 5 :

Il est difficile de ponctionner cette épargne, d’autant plus qu’elle diminue car les Français sont obligés de désépargner pour faire face à leurs dépenses courantes.

Par ailleurs, les entreprises françaises n’ont commencé à augmenter leur trésorerie globalement (M3-M2) qu’à partir de 2004, malheureusement sur la base d’argent non gagné là aussi, ce qui a constitué la partie française de la bulle mondiale des produits financiers que le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, a fait éclater avec la faillite symbolique de la banque des frères Lehman,

Document 6 :

Les entreprises françaises ont de moins en moins de trésorerie, surtout depuis le mois de juillet 2012, ce qui signifie qu’elles ont de plus en plus de difficultés pour survivre dans cette zone contre nature.

Leur trésorerie est tombée à 16,3 % du PIB alors qu’elle en représentait plus de 10 points de plus avant la convergence des monnaies en vue de la constitution de la zone euro,

Document 7 :

Compte tenu de ces données, la masse monétaire M3 baisse légèrement…

 

 Document 8 :

… mais de 2,3 % d’une année sur l’autre, ce qui signifie que cette baisse qui aurait dû générer une forte croissance du PIB, supérieure à son potentiel optimal, n’est plus possible à cause de l’importance de la création monétaire qui s’est produite depuis cette convergence létale des monnaies de la vieille Europe,

Document 9 :

Comment se fait-il que les Français, comme les autres malheureux Euro-zonards, aient pu tomber dans ce piège grossier tendu par les monétaristes américains qui auront ainsi gagné cette première guerre monétariste mondiale en affaiblissant considérablement et durablement leurs concurrents pour garder leur leadership sur le monde libre ?

Tout est simple.

Cliquer ici pour accéder aux données fournies par la Banque de France.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 17:15

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : BCE : regain de tensions bancaires

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques, Europe

 

Les banques de la zone euro ont diminué leurs dépôts de 29,5 milliards d’euros (rubrique 2 du passif) dans la semaine finissant le 25 avril…

Document 1 :

… et ce trou a été bouché précipitamment par une augmentation des apports de généreuses administrations publiques discrètes et anonymes (rubrique 5 du passif) pour un montant de 30,5 milliards car les banques ont augmenté leurs emprunts de 2 milliards (rubrique 5 de l’actif),

Document 2 :

L’évolution de ces données depuis 1997 montre que les turbulences financières sont toujours très fortes et potentiellement très dangereuses dans la zone euro,

Document 3 :

L’écart entre les dépôts et (moins) les prêts est monté à 281 milliards d’euros en valeurs négatives,

Document 4 :

Tout va bien pour les Marioles de la BCE : il n’y a pas eu de tsunami, pour l’instant.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 16:32

 

Cliquersur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Alstom, eurasisme et déclin

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique France, Monétarisme

 

D’après ce bon vieux Arthur, Laffer, l’un des quatre piliers des Reaganomics, c’est-à-dire de ce qui conditionne la Richesse des nations et de leurs habitants, c’est la mondialisation : les marchés doivent être ouverts, les marchandises et les capitaux doivent pouvoir circuler librement, pour assurer l’optimum économique partout dans le monde pour le plus grand profit de tout le monde.

C’est cette mondialisation qui a permis à la Chine de décoller, ce qui profite aux Chinois, aux Américains et aux autres populations, le contre-exemple le plus clair étant la Corée du Nord communiste presque totalement fermée du reste du monde.

Les dernières péripéties des aventures d’Alstom montrent une fois de plus que les Français n’ont toujours rien retenu des leçons des Reaganomics en s’opposant aux projets d’investissements en France de General Electric.

En multipliant les interventions de l’Etat, en imposant entre autres réglementations les 35 heures, les gouvernements français successifs ont fait fuir les capitaux français à l’étranger et, évidemment, ils n’ont pas attiré les capitaux étrangers en France, ce qui s’est accentué ensuite avec les turbulences financières auxquelles les Gos banques franchouillardes n’ont pas réagi comme elles auraient dû le faire (en restaurant un leverage dans les normes), le tout aboutissant à l’arrêt des investissements comme le montrent les chiffres des investissements directs étrangers (IDE) publiés par la Banque de France,

Document 1 :

Sur des périodes glissantes de 12 mois, les fortes variations mensuelles des IDE sont lissées et les tendances lourdes des IDE sont plus facilement compréhensibles : les investissements directs français à l’étranger ont culminé à 200 milliards d’euros par an au début des années 2000 car les dirigeants des entreprises françaises ont eu la lâcheté de collaborer avec les gouvernements socialisants en place (tout en investissant à l’étranger) au lieu défendre les intérêts français en s’opposant à ces projets socialistes délirants.
Depuis les turbulences financières de 2008, les investissements français (à l’étranger) et étrangers en France sont en baisse,

Document 2 :

Pour février 2014, le dernier mois dont les chiffres sont publiés, les investissements étrangers en France ont même atteint un chiffre record officiellement de… zéro !

Pas d’investissement, français ou étranger en France aujourd’hui, c’est… pas de croissance, pas d’emplois, du chômage persistant en France à l’avenir… en plagiant l’ancien chancelier Helmut Schmidt.

Depuis 1997, le cumul des déficits des investissements directs étrangers (IDE) a atteint 600 milliards d’euros !

 

 Document 3 :

Les Français, qu’ils votent à gauche ou à droite, sont toujours persuadés que leur ennemi principal est le capitalisme libéral symbolisé par les Américains, auxquels ils préfèrent un socialisme plus ou moins accentué appliqué sur tout le continent eurasiatique.

C’est la bonne vieille théorie de l’eurasisme (ou la soi-disant nouvelle du néo-eurasisme).

Alstom, comme d’autres grandes entreprises françaises mal gérées, est un tonneau des Danaïdes : plus de 3 milliards d’euros d’aides publiques ont déjà été attribuées généreusement par notre histrion ignare en 2003 ce qui n’a pas empêché la suppression de milliers d’emplois.

La rentabilité d’Alstom est faible. Les écarts d’acquisition sont supérieurs à ses capitaux propres !

Les entreprises françaises sont exsangues comme le montrent le niveau extraordinairement bas de l’agrégat monétaire M3-M2, cf. mes analyses à ce sujet, qui en font des proies faciles pour leurs concurrents américains en superforme, disposant, eux, de trésoreries abondantes (ou européens, allemands).

Le déclin français est maintenant évident. C’est trop tard pour agir.

 

Cliquer ici pour (re)lire le discours d’Arthur Laffer sur les quatre piliers des Reaganomics.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 10:00

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Deutsche Bank 1° trimestre 2014

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques Européennes, Leverage

 

Deutsche Bank vient de publier son bilan pour ce dernier trimestre…

Document 1 :

D’après ces chiffres, le leverage réel serait de 38,2 et le ratio Core Tier 1 réel de 2,6 %,

Document 2 :

 

 

 


Sommes en milliards d’euros.

 

… mais Deutsche Bank publie par ailleurs un tableau faisant apparaitre le montant de ses véritables capitaux propres selon la définition du ratio Tier 1, soit… 35,331 milliards d’euros !

Document 3 :

En fait, les dirigeants des grandes banques européennes ont réussi à faire adopter des règles de plus en plus nombreuses, sur des bases différentes des précédentes, ce qui fait qu’il est devenu impossible de suivre les évolutions des ratios significatifs, rendant ainsi impossible toute analyse fiable.

Plus que jamais, il est donc indispensable de revenir aux fondamentaux, à savoir, comme je le répète toujours, le leverage réel tel que l’a défini ce bon vieux Greenspan : le ratio réel Core Tier 1 non pondéré des actifs (!) qui est ici loin de respecter les règles prudentielles d’endettement (il doit être inférieur à 10) alors que cette banque, comme les autres, publie des ratios qui ne donnent pas une image fidèle de la réalité en vue de tromper le public, ce qui est condamnable mais pas condamné, évidemment.

Un rappel : le véritable leverage est obtenu en diminuant le montant des capitaux propres (sans les minoritaires) des écarts d’acquisition, c’est-à-dire en évaluant ces capitaux propres à leur juste valeur de marché, dite des actifs tangibles, sans pondérer les actifs comme le préconisent ce bon vieux Greenspan, la BRI, Axel Weber, la Fed et la Prudential Regulatory Authority du Royaume-Uni, rapporté au reste du bilan qui est constitué par définition de dettes.

La situation de Deutsche Bank reste largement hors normes (la banque des frères Lehman a fait faillite avec un leverage de 32 !).
L’€ crise est donc aggravée par la situation catastrophique de ces big banks too big to fail qui ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement.
Les euro-zonards sont inconscients des risques de tsunami bancaire.

Deutsche Bank a été la pire des banques dans le cadre de la liste des 28 banques présentant un risque systémique dans le monde (SIFIs pour Systemically Important Financial Institutions) mais elle reste maintenant largement battue par Royal Bank of Scotland…

Cliquer ici pour lire les derniers résultats trimestriels communiqués par Deutsche Bank.

Deutsche Bank 2013 Q1 2013 Q2 2013 Q3 2013 Q4 2014 Q1
1 Assets 2 032,69 1 909,88 1 787,97 1 611,40 1 636,57
2 Equity 56,078 57,735 56,461 54,966 55,753
3 Preferred st - - - - -
4 Goodwill 14,342 14,223 14,095 13,932 13,951
5 Tangible eq 42,473 42,592 42,72 41,034 41,802
6 Liabilities 1 990,22 1 867,29 1 745,25 1 570,37 1 594,77
7 Leverage (µ) 46,9 43,8 40,9 38,3 38,2
8 Core Tier 1 (%) 2,1 2,3 2,4 2,6 2,6
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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 10:21

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Morgan Stanley 1° trimestre 2014

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines, Leverage

 

Comme les autres banques américaines, Morgan Stanley (qui fait partie des banques mondiales à risque systémique) continue à se développer en faisant revenir son leverage réel à 15,4 correspondant à un ratio Core Tier 1 réel de 6,5 %,

Document 1 :


Sommes en milliards de dollars.

 

Les chiffres retenus pour les calculs du leverage sont les actifs tangibles c’est-à-dire les capitaux propres diminués des actions de préférence, du goodwill et des minoritaires selon les règles préconisées par ce bon vieux Greenspan, sans pondérer les actifs, comme c’est le cas avec le ratio Core Tier 1 et comme le préconisent Axel Weber, la BRI (le fameux Bâle I), la Fed et la Prudential Regulatory Authority du Royaume-Uni.

Il faudrait augmenter les capitaux propres de 25 milliards de dollars pour que Morgan Stanley respecte les règles prudentielles d’endettement édictées par ce bon vieux Greenspan avec un leverage inférieur à 10.

Document 2 :

Cliquer ici pour lire le communiqué de Morgan Stanley sur la publication de ses résultats de ce dernier trimestre.

Morgan Stanley 2013 Q1 2013 Q2 2013 Q3 2013 Q4 2014 Q1
1 Assets 801,383 802,691 832,223 831,889 834,999
2 Equity 62,704 61,673 62,758 62,798 63,851
3 Preferred st 1,508 1,508 2,37 3,22 3,22
4 Goodwill 7,509 10,194 10,098 9,873 9,805
5 Tangible eq 53,687 49,971 50,29 49,705 50,826
6 Liabilities 747,696 752,72 781,933 782,184 784,173
7 Leverage (µ) 13,9 15,1 15,5 15,7 15,4
8 Tier 1 (%) 7,2 6,6 6,43 6,35 6,48
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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 10:18

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Goldman Sachs 1° trimestre 2014

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines, Leverage

 

Goldman Sachs restera sur la troisième marche du podium des grandes banques américaines (et mondiales) à risque systémique car ses écarts d’acquisition sont relativement faibles par rapport aux capitaux propres,

Document 1 :


Sommes en milliards de dollars.

 

Les chiffres retenus pour les calculs du leverage sont les actifs tangibles c’est-à-dire les capitaux propres diminués des actions de préférence, du goodwill et des minoritaires selon les règles préconisées par ce bon vieux Greenspan, sans pondérer les actifs, comme c’est le cas avec le ratio Core Tier 1 et comme le préconisent Axel Weber, la BRI (le fameux Bâle I), la Fed et la Prudential Regulatory Authority du Royaume-Uni.

Il faudrait augmenter les capitaux propres de 15,85 milliards de dollars pour que Goldman Sachs ait un leverage inférieur à 10.

Document 2 :

Avec un leverage de 12,59 en très légère baisse par rapport au trimestre précédent, Goldman Sachs dépasse les limites préconisées par ce bon vieux Greenspan mais toutes les autres grandes banques ont un leverage plus élevé qu’elle, à part Citigroup et Wells Fargo.

Les bénéfices trimestriels se montent à 2,033 milliards de dollars, ce qui fait un ROE (annualisé) de 12,1 % calculé sur les actifs nets tangibles, ce qui est très satisfaisant !

La présentation des comptes, succincte, permet cependant de calculer correctement et facilement le véritable leverage,

Document 3 :

Comme les autres grandes banques américaines, le total du bilan et donc des dettes de Goldman Sachs commence enfin à augmenter, ce qui signifie que leur situation bancaire s’est assainie et que ces big banks ont repris leurs positivement leurs activités.

Cliquer ici pour accéder aux documents justificatifs de cette analyse

             
Goldman Sachs 2013 Q1 2013 Q2 2013 Q3 2013 Q4 2014 Q1
1 Assets 959 938 923 912 916
2 Equity 77,228 78,043 77,616 78,47 79,099
3 Preferred st 6,2 7,2 7,2 7,2 7,2
4 Goodwill 4,683 4,494 4,458 4,376 4,486
5 Tangible eq 66,345 66,349 65,958 66,894 67,413
6 Liabilities 892,655 871,651 857,042 845,106 848,587
7 Leverage (µ) 13,5 13,1 13 12,63 12,59
8 Tier 1 (%) 7,4 7,6 7,7 7,92 7,94
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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 12:21

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Bank Of America 1° trimestre 2014

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines, Leverage

 

En prenant en considération les écarts d’acquisition qui se montent encore à près de 70 milliards de dollars, Bank Of America reste dans les meilleures places du classement des banques mondiales à risque systémique avec un leverage réel de 13,46 correspondant à un ratio Core Tier 1 réel de 7,4 % mais en détérioration par rapport aux trimestres précédents,

Document 1 :


Sommes en milliards de dollars.

 

Les chiffres retenus pour les calculs du leverage sont les actifs tangibles c’est-à-dire les capitaux propres diminués des actions de préférence, du goodwill et des minoritaires selon les règles préconisées par ce bon vieux Greenspan, sans pondérer les actifs, comme c’est la cas avec le ratio Core Tier 1 et comme le préconisent Axel Weber, la BRI (le fameux Bâle I), la Fed et la Prudential Regulatory Authority du Royaume-Uni,

Document 2 :

Il faudrait augmenter les capitaux propres de 46,7 milliards de dollars pour que Bank Of America respecte les règles prudentielles d’endettement préconisées par ce bon vieux Greenspan.

Document 3 :

Bank Of America n’a pas encore terminé l’assainissement de ses comptes après les dérives des sub-prime qui lui ont coûté une trentaine de milliards de dollars !

Cliquer ici pour lire le document financier de Bank Of America d’où sont tirés ces chiffres.

Modifier
Bank of America 2013 Q1 2013 Q2 2013 Q3 2013 Q4 2014 Q1
1 Assets 2 174,82 2 123,32 2 126,65 2 102,27 2 149,85
2 Equity 237,293 231,032 232,282 232,685 231,888
3 Preferred st 18,78 14,241 13,315 13,352 13,352
4 Goodwill 69,93 69,93 69,891 69,844 69,842
5 Tangible eq 148,583 146,861 149,076 149,489 148,694
6 Liabilities 2 026,24 1 976,46 1 977,58 1 952,78 2 001,16
7 Leverage (µ) 13,64 13,46 13,27 13,06 13,46
8 Tier 1 (%) 7,3 7,4 7,5 7,7 7,4
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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 10:46

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Crédit Suisse 1° trimestre 2014

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques Européennes, Leverage, Suisse

 

Les dirigeants des big banks too big to fail helvètes ont manifestement très bien compris qu’il fallait absolument diminuer leur leverage, celui de Crédit Suisse ayant atteint un sommet à 36,8 au 3° trimestre 2012, sachant que la banque des frères Lehman avait fait faillite avec un leverage de 32 !

Les chiffres de ce dernier trimestre montrent que le leverage réel de Crédit Suisse est tombé à 23,9 ce qui correspond à un ratio Core Tier 1 réel de 4,2 %,

Document 1 :


Sommes en milliards de francs… suisses.

 

Un rappel : le véritable leverage est obtenu en diminuant le montant des capitaux propres (sans les minoritaires) des écarts d’acquisition, c’est-à-dire en évaluant ces capitaux propres à leur juste valeur de marché, dite des actifs tangibles, sans pondérer les actifs comme le préconisent ce bon vieux Greenspan, la BRI, Axel Weber, la Fed et la Prudential Regulatory Authority du Royaume-Uni, rapporté au reste du bilan qui est constitué par définition de dettes.

Le total du bilan et donc des dettes commence à augmenter par rapport au trimestre précédent, ce qui signifie que la situation commence à s’améliorer après l’assainissement indispensable.

Document 2 :

Il faudrait encore augmenter les capitaux propres de 44,5 milliards de francs helvètes pour que Crédit Suisse respecte les règles prudentielles édictées par ce bon vieux Greenspan avec un leverage inférieur à 10, ce qui pourrait être atteint dans deux ans au rythme passé si la même politique est poursuivie.

Les petits Suisses peuvent être rassurés car leurs deux big banks too big to fail présentant des risques systémiques sont sur la bonne voie, ce qui n’est pas le cas dans l’environnement bancaire délétère de la zone euro.
Pour l’instant, tout va bien.
Cliquer ici pour lire le dernier rapport financier de Crédit Suisse.

Modifier
Crédit Suisse 2013 Q1 2013 Q2 2013 Q3 2013 Q4 2014 Q1
1 Assets 946,618 919,903 895,169 872,806 878,09
2 Equity 37,825 42,402 42,162 42,164 43,23
3 Preferred st - - - - -
4 Goodwill 8,584 8,554 8,114 7,999 7,956
5 Tangible eq 29,241 33,848 34,048 34,165 35,274
6 Liabilities 917,377 886,055 861,121 838,641 842,816
7 Leverage (µ) 31,4 26,2 25,3 24,5 23,9
8 Tier 1 (%) 3,2 3,8 4 4,1 4,2
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