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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 18:47

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Behaviorisme, taux, marchés et notation        

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, France

 

Vendredi 8 novembre, coup de tonnerre au petit matin : les méchants américains de S&P ont osé dégrader la note souveraine de la France à l’insu du plein gré de la nomenklatura.

Logiquement, les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor français ont bondi à l’ouverture des marchés européens, cf. mon article à ce sujet mais ils sont revenus dans leur tendance antérieure en cours de séance américaine, à 2,221 %,

Document 1 :

Leur écart par rapport aux rendements des taux helvètes n’a pas bougé

Document 2 :

ni par rapport au Bund,

Document 3 :

C’est une fois de plus un bon exemple du comportement panurgiste des investisseurs américains qui sont persuadés que tout va bien en Europe, et surtout en France.

Par contre, les rendements des Notes à 10 ans sont repartis logiquement à la hausse compte tenu de tous les indicateurs confirmant la bonne santé de l’Amérique, en concordance avec toutes mes analyses antérieures, et contre les avis de tous les journaleux et bonimenteurs…

Document 4 :

ainsi que leur écart par rapport aux rendements des Notes à 2 ans

Document 5 :

… si bien que le cycle haussier vient de se rapprocher dangereusement de la zone critique,

Document 6 :

Le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, a besoin d’un épouvantail pour rester dans les clous.

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 11:17

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Croissance : USA / France, réussite / échec        

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, France

 

Le taux de croissance du PIB réel est proche de son optimum aux Etats-Unis, sans inflation : 2,8 % au 3° trimestre par rapport au trimestre précédent en taux annualisé,

Document 1 :

Les chiffres de la forte croissance française pour le 2° trimestre publiés par les experts en manipulations statistiques de l’Insee sont peu crédibles. Comme pour les trimestres passés, ils retraiteront certainement les chiffres publiés précédemment avec une forte chute pour le 3° trimestre en espérant que le ciel ne leur tombe pas sur la tête pour le 4° trimestre.

D’une année sur l’autre, la croissance américaine est un peu faible depuis 3 trimestres à 1,65 % pour les deux derniers, et carrément plongeante pour la France en dehors de cette anomalie que constitue le chiffre du 2° trimestre,

Document 2 :

Sur la longue période, depuis 1950, les droites de moyenne arithmétique montrent des tendances lourdes nettement baissières, avec un maintien autour de 2 % pour les Etats-Unis et proche de zéro pour la France,

Document 3 :

Tous les cancres savent que leur seul espoir est de copier sur le meilleur élève de la classe, ce que refusent obstinément de faire les Français.

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 16:05

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Croissance américaine : leçon de monétarisme        

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Monétarisme

 

Les Américains donnent une fois de plus une bonne leçon de monétarisme…

Le Tea Party a bien eu raison d’exiger une baisse des dépenses publiques : – 1,7 % au 3° trimestre (par rapport au précédent), ce qui n’a pas fait chuter la croissance (comme tous les idiots nuisibles l’ont répété), bien au contraire…

Moins d’argent public dépensé, c’est plus d’argent dans les poches des Américains qui le dépensent : la consommation a augmenté de 1,5 % ce qui fait partir la croissance de 2,8 % (par rapport au trimestre précédent en taux annualisé).

Pour répondre à la demande, l’investissement repart : + 9,5 % ce qui dope encore la croissance.

Le comportement des Américains constaté ainsi ex post sur les chiffres du PIB du 3° trimestre était clairement indiqué ex ante dans les chiffres de l’évolution des agrégats monétaires, cf. mes articles antérieurs à ce sujet (je prédisais une croissance de 2,5 % depuis 2 mois).

L’agrégat monétaire M2-M1continue à augmenter sur une tendance lourde et régulière de 5,6 à 5,8 % d’une année sur l’autre, ce qui est un peu élevé mais ce qui a l’avantage de ne pas être inflationniste : + 1,2 % (pour le PCE-PILFE) idéalement bien placé entre les limites de 1,0 et 1,5 %,

Document 1 :

Cette tendance lourde calme se déroule paradoxalement dans de grandes turbulences comme le montrent les variations de M1 d’une semaine à l’autre qui peuvent atteindre 120 milliards de dollars…

Document 2 :

… et de M2-M1,

Document 3 :

En conséquence, toutes choses égales par ailleurs, le taux de croissance du PIB réel devrait être de 2,3 % en ce 4° trimestre d’une année sur l’autre (contre 1,65 % au 3° trimestre) et de 2,8 % par rapport au trimestre précédent en taux annualisé, comme au 3° trimestre,

Document 4 :

Pour faire partir la croissance, créer des emplois, tout est simple : yaka baisser les dépenses publiques !

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 09:57

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Leverage réel des banques françaises, 3° trimestre 2013        

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques françaises, France

 

Un récapitulatif du leverage réel des 4 Gos banques françaises à la fin de ce dernier trimestre montre clairement que la confiance ne peut pas régner dans le système bancaire en France comme en Europe car elles sont beaucoup trop endettées par rapport à leurs capitaux propres,

Document 1 :


Sommes en milliard d’euros.

 

Par rapport au trimestre précédent, le total des capitaux propres réels n’augmente que de 2 milliards d’euros mais le total des dettes fait un bond de 100 milliards !

Nos banksters n’ont toujours pas compris ce qu’il fallait faire pour résoudre les problèmes bancaires en Europe : augmenter les capitaux propres des 4 Gos banques de… 430 milliards d’euros ! … pour respecter les règles prudentielles d’endettement telles qu’elles ont été définies par ce bon vieux Greenspan.

Les péquenots du Crédit Agricole SA, l’entité cotée, ont le triste privilège de rester la pire des grandes banques mondiales à risque systémique avec un leverage réel qui défie l’imagination à 64,8 et avec un bilan dont le total est proche de 2000 milliards d’euros (pour le groupe), c’est-à-dire du PIB annuel de la France !

Le total des dettes de nos 4 Gos banques est 3 fois plus élevé que le PIB annuel de la France alors que les Américains sont inquiets des risque que leur font courir leurs big banks dont les 8 plus grosses ont des dettes qui ne se montent globalement (9 586 milliards de dollars) qu’à 56 % du PIB (17 000 milliards).

Les veaux français sont inconscients.

Les banquiers français, c’est-à-dire les cadres dirigeants de ces grandes banques connaissent très bien la gravité de la situation dans leur propre établissement, et il en est de même pour les autres. C’est la raison pour laquelle le marché interbancaire est bloqué dans la zone euro.
Ce problème du leverage réel n’est jamais abordé dans les médias ni officiellement dans les milieux financiers selon cette méthode. Elle a pourtant été (plus ou moins) clairement explicitée par ce bon vieux Greenspan.
Je ne fais que reprendre ses idées.

La Banque de France aide nos Gos banques à survivre en leur prêtant 424 milliards d’euros par les Titres de Créances Négociables (TCN), ce qui s’ajoute aux prêts très avantageux eux-aussi de la BCE (plus de 1 200 milliards pour les banques de la zone euro !),

Document 2 :

Dans ces conditions, il est compréhensible que le marché interbancaire dans la zone euro soit complètement bloqué alors qu’il fonctionne normalement en Amérique du Nord.
Cette épée de Damoclès risque à tout moment de perturber gravement le système bancaire mondial, donc de créer une crise beaucoup plus grave que celle de 1929…
Pour l’instant, il n’y a pas encore eu de tsunami bancaire, la crise rampante perdure, le désordre allant croissant.
Tout est simple.

Cliquer ici pour voir les données de la Banque de France sur les TCN.
Cliquer ici pour voir mon article sur les banques américaines pour le dernier trimestre publié.

2013 Q3 BPCE-Natixis BNP Cdt Agri Group Sté Générale Total
1 Assets 1 711,60 1 907,29 1 944,17 1 246,30 6 809,35
2 Equity 71,009 87,524 72,531 49,907 280,971
3 TSSDI - 7,241 - 7,013 14,254
4 Goodwill 7,086 10,626 14,676 6,276 38,664
5 Tangible eq 63,923 69,657 57,855 36,618 228,053
6 Liabilities 1 647,67 1 837,63 1 886,31 1 209,68 6 581,30
7 Leverage (µ) 25,8 26,4 32,6 33 28,9
8 Tier 1 (%) 3,9 3,8 3,1 3 3,47
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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 09:19

 

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : France : dévaluation et notation des agences        

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique France

 

S&P vient de dégrader la note de la France à AA ce 8 novembre, à la surprise générale, disons.
En fait, la dégradation n’est pas une surprise. Seul le jour de l’annonce l’est, ce qui a surpris la nomenklatura des marchés (les Américains ne respectent rien, même pas les gens que les Européens doivent respecter !).

Pour la première fois, une décision d’une agence de notation produit des effets visibles sur les marchés : les rendements du 10 ans français (OAT) ont bondi à l’ouverture des marchés à 2,39 %,

Document 1 :

Comme les bonds des Trésors jouent le rôle d’ersatz de monnaie dans les pays de la zone euro, l’écart par rapport aux rendements de référence que sont ceux des petits Suisses a bondi à 155 %

Document 2 :

… et à 42 % par rapport au Bund, ce qui donne une bonne indication de la dévaluation potentielle du franc français par rapport au deutschemark pour le jour où cette monnaie unique contre nature disparaitra,

Document 3 :

Cette dévaluation potentielle du franc français par rapport au deutschemark devrait se situer logiquement entre 50 et 80 %, comme pour le peso argentin par rapport au dollar (US$) en 2001.

Pour l’instant, tout va bien. Les veaux sont calmes.

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 10:12

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires :   Les mécanos de la Générale, 3° trimestre 2012

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques françaises, Leverage



 

   
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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 07:57

 

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Crédit Agricole S.A. 3° trimestre 2013        

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques françaises, Leverage

 

Les péquenots du Crédit Agricole S.A. (l’entité cotée) ont un multiple d’endettement réel, mon µ, le leverage, absolument horrible de… 64,8 ce qui correspond à un ratio Core Tier 1 réel de… 1,54 % qui constitue encore le record du monde pour une grande banque présentant un risque systémique !

Document 1 :


Sommes en milliards d’euros. Les données du 4° trimestre 2012 sont retraitées.

 

Un petit rappel : la banque des frères Lehman a fait faillite avec un leverage de 32 !

Il faudrait augmenter les capitaux propres de CASA de 134 milliards d’euros pour respecter la règle prudentielle d’endettement de ce bon vieux Greenspan.

Document 2 :

les écarts d’acquisition (c’est-à-dire les plantages potentiels reconnus) se montent à… 14 milliards d’euros !

Les progrès sont lents, contrairement à d’autres (moins) mauvais élèves de la classe bancaire comme Deutsche Bank qui améliore nettement son leverage d’un trimestre à l’autre.

Les caisses régionales, mieux capitalisées, rattrapent un peu la situation mais l’endettement du groupe est beaucoup trop élevé,

Document 3 :


Il faudrait augmenter les capitaux propres du groupe Crédit Agricole de 116 milliardsd’euros pour respecter la règle prudentielle d’endettement de ce bon vieux Greenspan.

 

Document 4 :

Dans les deux entités, le total des dettes diminue de 150 milliards d’euros environ d’une année sur l’autre alors que les capitaux propres augmentent un peu, d’un seul milliard pour CASA et de presque 4 milliards pour le groupe, ce qui montre une fois de plus que le leverage est bien problème le plus important pour cette banque comme pour les autres, comme je le répète à maintes reprises.

A priori, ce sont les clients et les salariés du Crédit Agricole qui vont renflouer la banque, en espérant que ce ne soit pas les contribuables.
Comme je l’ai déjà écrit, La grosse différence entre les Etats-Unis et l’Europe, dont la France, est que les autorités américaines n’hésitent pas à flinguer les grandes banques qui ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement telles qu’elles ont été édictées par les gens de la Fed et en particulier par ce bon vieux Greenspan, tandis qu’en Europe, et surtout en France, les dirigeants des Gos banques font ce qu’ils veulent, et le résultat est catastrophique comme le montre le marché interbancaire qui est totalement bloqué, la BCE étant obligée de s’y substituer, ce qui a des conséquences dramatique, en accentuant et en prolongeant la crise.
Enfin, nos péquenots qui bricolent avec le crédit ne parlent évidemment pas des 50 milliards d’euros qu’ils obtiennent (quasiment gratuitement) de la Banque de France en mettant chaque jour des titres en pension dans le cadre des Titres de créances Négociables, d’après les chiffres de la Banque de France.
Tout le reste est mauvaise littérature pour idiots inutiles voire nuisibles qui font confiance à leurs Gos banques.
Pour l’instant, tout va bien : pas de tsunami.

Cliquer ici pour lire le rapport financier du Crédit Agricole S.A. d’où sont tirées ces informations

Cdt Agricole SA 2012 Q3 2012 Q4 2013 Q1 2013 Q2 2013 Q3
1 Assets 1 918,80 1 842,18 1 855,90 1 784,91 1 770,90
2 Equity 43,1 39,557 40,2 40,141 40,9
3 Preferred st - - - - -
4 Goodwill 16,9 13,983 14 13,977 13,977
5 Tangible eq 26,2 25,574 26,2 26,164 26,923
6 Liabilities 1 892,60 1 816,60 1 829,70 1 758,74 1 743,98
7 Leverage (µ) 72,2 71 69,8 67,2 64,8
8 Tier 1 (%) 1,38 1,41 1,43 1,49 1,54
Cdt Agricole Groupe 2012 Q3 2012 Q4 2013 Q1 2013 Q2 2013 Q3
1 Assets 2 073,80 2 007,97 2 021,00 1 944,17 1 932,10
2 Equity 73,4 70,074 71,9 72,531 74,1
3 Preferred st - - - - -
4 Goodwill 17,7 14,703 14,7 14,676 14,676
5 Tangible eq 55,7 55,371 57,2 57,855 59,424
6 Liabilities 2 018,10 1 952,60 1 963,80 1 886,31 1 872,68
7 Leverage (µ) 36,2 35,3 34,3 32,6 31,5
8 Tier 1 (%) 2,8 2,8 2,9 3,1 3,2
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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:37

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : BPCE 3° trimestre 2013        

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques françaises, Leverage

 

BPCE est l’usine à gaz créée par le principal collaborateur de notre histrion ignare qui est dans une mauvaise situation car son multiple d’endettement réel, le leverage, reste à un niveau trop élevé à 24,2 et le ratio Core Tier 1 réel à 4,1 %

Document 1 :


Il faudrait augmenter les capitaux propres de 59 milliards d’euros pour que BPCE respecte les règles de gestion prudentielle édictées par ce bon vieux Greenspan.

 

Document 2 :

Les dirigeants de BPCE ne parlent pas évidemment des 16,5 milliards d’euros que la Banque de France leur prête chaque jour en mettant en pension des titres sous la forme de Certificats de dépôt dans le cadre des Titres de Créances Négociables.

Document 3 :

Pour l’instant, ça marche. Tout va bien : il n’y a pas eu de tsunami mais le marché interbancaire est complètement bloqué dans la zone euro.
Heureusement que peu de gens lisent ce que j’écris car ça fait peur !

Cliquer ici pour voir les résultats de BPCE d’où sont extraites ces informations,

BPCE 2012 Q3 2012 Q4 2013 Q1 2013 Q2 2013 Q3
1 Assets 1 190,93 1 147,52 1 166,20 1 161,64 1 145,77
2 Equity 49,695 50,554 52,008 52,043 49,681
3 Preferred st - - - - -
4 Goodwill 4,442 4,249 4,286 4,265 4,215
5 Tangible eq 45,253 46,305 47,722 47,778 45,466
6 Liabilities 1 145,68 1 101,22 1 118,47 1 113,86 1 100,30
7 Leverage (µ) 25,3 23,8 23,4 23,3 24,2
8 Tier 1 (%) 3,9 4,2 4,3 4,3 4,1
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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:11

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Natixis 3° trimestre 2013        

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques françaises, Leverage

 

La banque des frères Lehman a fait faillite en 2008 avec un multiple d’endettement (mon µ), le leverage, de 32 mais les grosses têtes de Natixis réussissent à survivre avec un leverage réel de 33,9 à la fin de ce dernier trimestre, ce qui correspond à un ratio Core Tier 1 réel de 2,9 % très loin des exigences de ce bon vieux Greenspan,

Document 1 :


Sommes en milliards d’euros.

 

La situation de Natixis se détériore depuis ces derniers trimestres : les capitaux propres baissent plus rapidement que le total des dettes ! Ses dirigeants n’ont vraiment rien compris aux problèmes élémentaires de gestion bancaire…

Il faudrait augmenter les capitaux propres de 32,5 milliards d’euros pour que Natixis respecte les règles de bonne gestion prudentielle.

Document 2 :

Natixis est l’entité cotée de l’usine à gaz BPCE créée par le principal collaborateur de notre histrion ignare.
Les dirigeants de ces deux Gos banques ne parlent pas évidemment des 50 milliards d’euros que la Banque de France leur prête chaque jour en mettant en pension des titres dans le cadre des Titres de Créances Négociables, dont 19,4 milliards pour Natixis (pour 15 milliards de capitaux propres !) au seul titre de Certificats de dépôt

Document 3 :

Les grandes banques françaises fonctionnent bien comme les Gos Banques de l’ex-URSS : elles achètent des bons du Trésor français, les mettent en pension auprès de la Banque centrale et elles reçoivent ainsi de l’argent quasiment gratuitement pour leurs besoins !
Pour l’instant, ça marche. Tout va bien : il n’y a pas eu de tsunami mais le marché interbancaire est complètement bloqué dans la zone euro.
Les liaisons entre les hommes politiques et les dirigeants des Gos banques françaises sont très dangereuses. Les usines à gaz que sont Natixis et BPCE ont surtout l’avantage de faire gagner de l’argent sans trop se fatiguer à la nomenklatura, ce qui permet entre autres d’alimenter discrètement et impunément les caisses de partis politiques.
Heureusement que peu de gens lisent ce que j’écris car ça fait peur !

Cliquer ici pour voir les résultats de Natixis d’où sont extraites ces informations.
Cliquer ici pour lire les données de la Banque de France sur les Titres de Créances Négociables (TCN).

Natixis 2012 Q2 2012 Q4 2013 Q1 2013 Q2 2013 Q3
1 Assets 561,5 528,4 545,4 552,5 523,6
2 Equity 19 19,5 19 18,6 17,7
3 Preferred st - - - - -
4 Goodwill 2,8 2,7 2,8 2,8 2,7
5 Tangible eq 16,2 16,8 16,2 15,8 15
6 Liabilities 545,3 511,6 529,2 536,7 508,6
7 Leverage (µ) 33,7 30,5 32,7 34 33,9
8 Tier 1 (%) 3 3,3 3,1 2,9 2,9
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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 16:08

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article complet sur mon site et pour les commentaires : Swissquote 3° trimestre 2013        

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques françaises, Suisse

 

En ce dernier trimestre publié, cette banque ne respecte plus les règles prudentielles d’endettement avec un multiple réel (mon µ, le leverage) de 13,7 correspondant à un véritable ratio Core Tier 1 de 7,3 % seulement,

Document 1 :


Sommes en millions de francs suisses.

 

Document 2 :

Cette brusque dégradation du multiple d’endettement provient des coûts et des provisions (comptabilisés en écarts d’acquisition) liés au rachat du prestataire vaudois de services financiers en ligne MIG Bank.

Document 3 :

Cependant, les titres acquis par les clients de Swissquote (et détenus par elle) sont parfaitement à l’abri de toute faillite éventuelle de la banque car ils en sont les propriétaires légitimes conformément aux lois helvètes ainsi que les dépôts dans la limite de 100 000 francs suisses, ce qui n’est pas le cas en France où ce sont les Gos banques qui font la loi et qui la font appliquer.

 

Cliquer ici pour voir les résultats de Swissquote pour le dernier trimestre publié.
Cliquer ici pour lire mon article sur les résultats de Swissquote pour le 4° trimestre 2012.
Cliquer ici pour lire ou relire mon article sur le fonds de garantie des dépôts bancaires français

Swissquote 2012 Q2 2012 Q3 2012 Q4 2013 Q2 2013 Q3
1 Assets 2 795,87 2 945,40 2 819,80 2 977,70 3 258,20
2 Equity 229,917 236,2 241,128 225,501 241,252
3 Preferred st - - - - -
4 Goodwill - - - - 19,009
5 Tangible eq 229,917 236,2 241,128 225,501 222,243
6 Liabilities 2 565,96 2 709,20 2 578,69 2 752,15 3 036,00
7 Leverage (µ) 11,2 11,5 10,7 12,2 13,7
8 Tier 1 (%) 9 8,7 9,4 8,2 7,3
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