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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 14:50

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~~France agrégats monétaires (octobre 2015) Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, France, Monétarisme Le manque de culture monétariste des gens de la Banque de France est tel qu’ils ne disposaient même pas de séries longues sur les agrégats monétaires. C’est la BCE qui les a obligés à en établir depuis peu de temps, mais dans un certain désordre : les séries commencent en 1970, 1977 et 1980 selon les agrégats ! Document 1 : L’augmentation de M1 est considérable : 14,3 % d’une année sur l’autre depuis le mois de mai 2014 ! Document 2 : Comme la croissance du PIB nominal est de l’ordre de 2 %… Document 3 : … l’augmentation de la part de M1 par rapport au PIB annuel est considérable : elle atteint 42,2 % alors qu’elle aurait dû baisser en tendant vers 17 % (du PIB) comme aux Etats-Unis, Document 4 : Ainsi, ce sont 600 milliards d’euros qui sont en trop dans les portefeuilles et sur les comptes bancaires des Français alors qu’ils auraient dû se trouver pour leur plus grande partie dans les trésoreries des entreprises, c’est-à-dire dans M3-M2, Document 5 : L’agrégat M3-M2, qui correspond globalement aux trésoreries des entreprises, reste au même niveau qu’il avait atteint dans les années 90 avant l’adoption de l’euro… Document 6 : … ce qui correspond à une baisse importante de cet agrégat par rapport au PIB, Document 7 : Avant l’adoption de l’euro, la structure des agrégats de la France était proche de celle des Etats-Unis mais par la suite les évolutions ont considérablement divergé, Document 8 : Une des conséquences déjà visibles de cette mauvaise structure des agrégats est que les Français désépargnent depuis le début de l’année 2015, Document 9 : Globalement, la masse monétaire M3 continue à augmenter malgré la divergence de l’évolution des agrégats… Document 10 : … de l’ordre de 4 % d’une année sur l’autre… Document 11 : … si bien que la part de M3 par rapport au PIB annuel atteint des sommets, comme avant les grandes turbulences financières de 2008, Document 12 : L’analyse de l’évolution des agrégats monétaires est fondamentale pour tout monétariste. C’est la raison pour laquelle le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, a décidé tout seul, juste avant de prendre ses fonctions en tant que président de la Fed, d’arrêter la publication des chiffres de M3 pour que personne ne puisse déceler le développement de l’hypertrophie monétaire en M3-M2 qui n’est visible que sur les séries d’autres nations comme celles de la zone euro. Ainsi, les gens de la Fed ont pu piloter en toute quiétude les turbulences financières qui en ont été la conséquence pour restaurer de bons fondamentaux… mais aux Etats-Unis. Hypertrophie de la masse monétaire, création monétaire, structure totalement hors normes des agrégats, banques qui ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement, la zone euro et ses pays membres sont dans une situation qui conduit dans l’inconnu car il n’y a pas d’antériorité à de tels désordres.

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 18:06

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~~Agrégats monétaires de la zone euro (octobre 2015) Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Europe, Monétarisme L’évolution des agrégats monétaires de la zone euro montre que la situation continue à se dégrader fortement depuis le début de l’année 2015… Document 1 : En effet, l’agrégat M1 augmente de 14% d’une année sur l’autre depuis plusieurs mois, Document 2 : M1 représente maintenant 62,6 % du PIB annuel contre… 17 % aux Etats-Unis où l’argent y est sain ! Document 3 : Ainsi, ce sont comparativement 4 750 milliards d’euros qui se trouvent indument dans les portefeuilles et surtout dans les comptes courants des Euro-zonards, Document 4 : Une grande partie de cet argent non gagné aurait dû se trouver dans les trésoreries des entreprises, c’est-à-dire en M3-M2, qui n’ont pas augmenté depuis les années 90 en euros courants ! Document 5 : Ces trésoreries des entreprises continuent à être au plus bas comparativement au PIB depuis l’adoption de l’euro, Document 6 : Les agrégats M1 et M3-M2 de la zone euro auraient dû évoluer selon les droites en pointillé, Document 7 : La situation est tellement mauvaise que les malheureux Euro-zonards désépargnent ! Document 8 : Globalement, la masse monétaire M3 continue à augmenter… Document 9 : … sur un rythme trop élevé… Document 10 : … au point de dépasser le PIB annuel, comme avant la dernière grande crise… Document 11 : Ces données sont effarantes pour tout monétariste normalement constitué. Les malheureux Euro-zonards auront été les victimes de leur manque de culture monétariste. Par contre, les Américains, du moins ceux qui ont le pouvoir et qui ont encore cette culture monétariste qui a été développée par les Reaganomics, auront gagné cette guerre monétariste. Tout est simple.

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 14:54

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~~Confirmation du ralentissement de la croissance US Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Monétarisme Après les indices manufacturiers ISM et les variations chaotiques des cours des actions, l’analyse de l’évolution des agrégats monétaires des Etats-Unis confirme le ralentissement de la croissance… En effet, l’augmentation de l’agrégat M2-M1 qui correspond aux dépôts des Américains dans les caisses d’épargne, est de l’ordre de 6 % d’une année sur l’autre depuis le mois de septembre, Document 1 : Comme l’augmentation du PIB nominal est de l’ordre de 4 % d’une année sur l’autre… Document 2 : … la part de M2-M1 dans le PIB continue à augmenter anormalement en atteignant des plus hauts historiques à 52 % alors qu’elle devrait être de l’ordre de 40 %, Document 3 : En conséquence, 2 000 milliards de dollars se trouvent en excédent dans cet agrégat (mais c’est de l’argent sain, sans création monétaire) au lieu d’être soit dépensés, soit investis dans des valeurs mobilières ou immobilières (ce qui aurait alors eu des effets positifs sur la croissance), Document 4 : En effet, les caisses d’épargne sont obligées de conserver par précaution une grande partie des dépôts car ils peuvent être retirés sans préavis. Cet argent (sain) ne circule pas, ce qui provoque un ralentissement de la croissance qui est bien visible sur les courbes incluant celle de la variation de la masse monétaire libre, Document 5 : Même document sans les courbes de tendance (polynomiales d’ordre 6), Document 6 : Sur une période plus courte, ces courbes montrent plus précisément ces évolutions, Document 7 : Les Américains épargnent trop ! … alors que l’argent doit circuler pour que la croissance atteigne son potentiel optimal. La circulation monétaire est un concept fondamental… dont personne ne parle… Un petit rappel pour les idiots inutiles qui sont intarissables sur la planche à billets : M1 ne représente que 17 % du PIB annuel (contre plus de 60 % dans la zone euro !)… Document 8 : … en augmentation non pas à cause de cette fameuse planche à billets, mais de celle des dépôts des Américains sur leurs comptes courants (TCD), Document 9 : Les variations d’une semaine à l’autre de ces agrégats sont considérables depuis les turbulences financières initiées par le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, alors que ce bon vieux Greenspan cherchait toujours à amortir les chocs, Document 10 : Alan Greenspan cherchait aussi toujours à dynamiser ses concitoyens pour qu’ils dépensent leur argent et qu’ils investissent pour doper la croissance au risque de provoquer des fluctuations importantes (sur les marchés et même parfois des crises, mais maitrisées), ce qui n’est pas le cas de ses successeurs qui veulent lisser ces variations, Document 11 : Encore un rappel pour les idiots inutiles : les dépôts doivent avoir pour contrepartie des prêts, ce qui signifie que l’argent gagné (par les Américains en travaillant), pour la partie non dépensée (c’est-à-dire épargnée), doit être prêté… à des investisseurs. Ainsi, les dettes augmentent logiquement en même temps que la richesse produite. Il est donc inutile de se lamenter sur l’augmentation inexorable des dettes car, la richesse augmentant, ces dettes augmentent, mais ces dettes doivent correspondre à des investissements (pour augmenter la croissance) et non pas à des dépenses de consommation distribuées sous la forme d’aides dites sociales. Dans un tel processus équilibré, l’argent sain circule sans création monétaire.

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 15:28

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~~€-zone, €-folies, monétarisme et spéculation gagnante Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Europe, Monétarisme En cette fin de semaine (finissant le 4 décembre), les marchés ont parfaitement confirmé mes analyses : les capitaux sont massivement sortis de la vieille Europe, dont les fondamentaux sont mauvais, pour se porter aux Etats-Unis où ils sont bons avec une croissance proche de son potentiel optimal sans inflation mais avec des goulets d’étranglement sur l’emploi, ce qui alimente la spéculation gagnante… En effet, les bourses de la vieille Europe ont plongé plus ou moins fortement (actions et obligations) alors que celles des Etats-Unis ont rebondi vers leurs plus hauts historiques. Ainsi, les rendements du Schatz ont plongé à leur plus bas historique le 2 décembre (- 0,452 %), juste avant la publication de la décision des Marioles de la BCE de ne pas augmenter leurs rachats de titres pour remonter vigoureusement juste après l’annonce de cette décision qui a surpris les marchés ! Document 1 : Ordinairement, une hausse des rendements des bons des Trésors (correspondant à une baisse des prix des contrats signifiant que les investisseurs sortent de ce type de placement refuge) s’accompagne d’une hausse des actions, ce qui n’a pas été le cas car les capitaux sont sortis de la zone euro pourrie pour s’investir aux Etats-Unis où les perspectives sont bonnes. Il en a été de même avec les rendements des bons à 10 ans du Trésor helvète qui ont battu leur plus bas record historique le 3 décembre à – 0,412 % pour remonter enduite aux mêmes heures que les variations du Schatz, Document 2 : Ces mouvements désordonnés de capitaux les 3 et 4 décembre montrent clairement que les marchés, c’est-à-dire les mauvais investisseurs panurgistes n’ont toujours rien compris aux fondamentaux du monétarisme… Ainsi par exemple, les marchés sont toujours convaincus que la politique monétaire menée par les Marioles de la BCE est proactive, c’est-à-dire qu’elle donne des effets positifs, en abaissant les taux de base et en rachetant pour des centaines de milliards d’euros des titres dont des bons de Trésors. En réalité cette politique monétaire de la BCE ne produit aucun effet positif : d’une part, les rachats de titres n’ont aucun effet d’entrainement sur l’économie réelle (car les banques qui les vendent déposent en retour leurs disponibilités excédentaires à la BCE) et d’autre part, en abaissant encore les taux de base qui étaient déjà à des niveaux négatifs, les Marioles de la BCE ne font qu’accentuer les difficultés des banques (car elles peuvent difficilement dégager des bénéfices en prêtant à des niveaux très bas). Des taux négatifs étaient inimaginables, inconcevables. C’est une très grave erreur que de poursuivre une telle politique monétaire comme je l’ai écrit à maintes reprises, ce qui est aussi l’avis de Claudio Borio (chef du département monétaire et économique de la BRI) qui vient de déclarer que « Les limites de l’impensable » ont été franchies, « Le calme qui règne actuellement est fragile » a-t-il ajouté. Pire encore : une telle politique monétaire montre (ou avoue) que la zone euro reste engluée dans une crise larvée avec un taux de chômage très élevé, surtout dans ces cochons de pays du Club Med sans que la BCE puisse y faire repartir la croissance, en particulier à cause de l’hypertrophie de la masse monétaire qui est irrattrapable. Comme c’était prévisible, après la fourniture de centaines de milliards d’euros à des banques de la zone, et depuis le début du Q€ en mars 2015, cette politique monétaire n’a eu aucun effet positif observable : les banques ne prêtent pas davantage aux entreprises ni aux particuliers qui n’investissent pas quand les perspectives sont mauvaises même si les taux sont faibles. Au contraire, avant les turbulences financières, les entreprises et les particuliers n’hésitaient pas à investir en s’endettant, même avec des taux élevés parce que l’avenir s’annonçait radieux. Conclusion 1 : les analyses monétaristes permettent donc d’anticiper la réalité à venir et d’alimenter la spéculation gagnante… En effet, ce qui s’est passé en deux jours n’est qu’une manifestation des tendances lourdes et longues qui montrent que depuis le mois de juillet 2007 les bons spéculateurs anticipent ces difficultés dans la zone euro : les rendements du Bund sont clairement sur une tendance baissière, miraculeusement sauvés des eaux par la confirmation le 28 avril 2015 d’une hausse des taux de la Fed du fait du rétablissement d’une croissance proche de son potentiel optimal aux Etats-Unis, Document 3 : L’évolution des rendements des bons du Trésor allemand les 3 et 4 décembre montre même clairement que les Marioles accentuent en fait les difficultés et les craintes dans la zone (face à un avenir inconnu) en maintenant des taux anormalement bas, Document 4 : Les petits Suisses sont une fois de plus totalement dépendants de la zone euro sans y avoir adhéré ! Document 5 : Les rendements des Notes à 2 ans et à 10 ans sont positionnés en attente d’une hausse des taux de base de la Fed et du marasme européen… Document 6 : … ce qui est confirmé par leur écart, Document 7 : Comme je l’ai écrit maintes fois, l’hypertrophie de la masse monétaire dans la zone euro y provoque cette absence de croissance (ou plutôt la continuation d’une crise larvée) qui a le gros avantage de brider la croissance américaine en cassant les cycles qui la perturbaient auparavant, Document 8 : Conclusion 2 : les idiots a priori inutiles peuvent miraculeusement devenir utiles.

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 15:28

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~~€-zone, €-folies, monétarisme et spéculation gagnante Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Europe, Monétarisme En cette fin de semaine (finissant le 4 décembre), les marchés ont parfaitement confirmé mes analyses : les capitaux sont massivement sortis de la vieille Europe, dont les fondamentaux sont mauvais, pour se porter aux Etats-Unis où ils sont bons avec une croissance proche de son potentiel optimal sans inflation mais avec des goulets d’étranglement sur l’emploi, ce qui alimente la spéculation gagnante… En effet, les bourses de la vieille Europe ont plongé plus ou moins fortement (actions et obligations) alors que celles des Etats-Unis ont rebondi vers leurs plus hauts historiques. Ainsi, les rendements du Schatz ont plongé à leur plus bas historique le 2 décembre (- 0,452 %), juste avant la publication de la décision des Marioles de la BCE de ne pas augmenter leurs rachats de titres pour remonter vigoureusement juste après l’annonce de cette décision qui a surpris les marchés ! Document 1 : Ordinairement, une hausse des rendements des bons des Trésors (correspondant à une baisse des prix des contrats signifiant que les investisseurs sortent de ce type de placement refuge) s’accompagne d’une hausse des actions, ce qui n’a pas été le cas car les capitaux sont sortis de la zone euro pourrie pour s’investir aux Etats-Unis où les perspectives sont bonnes. Il en a été de même avec les rendements des bons à 10 ans du Trésor helvète qui ont battu leur plus bas record historique le 3 décembre à – 0,412 % pour remonter enduite aux mêmes heures que les variations du Schatz, Document 2 : Ces mouvements désordonnés de capitaux les 3 et 4 décembre montrent clairement que les marchés, c’est-à-dire les mauvais investisseurs panurgistes n’ont toujours rien compris aux fondamentaux du monétarisme… Ainsi par exemple, les marchés sont toujours convaincus que la politique monétaire menée par les Marioles de la BCE est proactive, c’est-à-dire qu’elle donne des effets positifs, en abaissant les taux de base et en rachetant pour des centaines de milliards d’euros des titres dont des bons de Trésors. En réalité cette politique monétaire de la BCE ne produit aucun effet positif : d’une part, les rachats de titres n’ont aucun effet d’entrainement sur l’économie réelle (car les banques qui les vendent déposent en retour leurs disponibilités excédentaires à la BCE) et d’autre part, en abaissant encore les taux de base qui étaient déjà à des niveaux négatifs, les Marioles de la BCE ne font qu’accentuer les difficultés des banques (car elles peuvent difficilement dégager des bénéfices en prêtant à des niveaux très bas). Des taux négatifs étaient inimaginables, inconcevables. C’est une très grave erreur que de poursuivre une telle politique monétaire comme je l’ai écrit à maintes reprises, ce qui est aussi l’avis de Claudio Borio (chef du département monétaire et économique de la BRI) qui vient de déclarer que « Les limites de l’impensable » ont été franchies, « Le calme qui règne actuellement est fragile » a-t-il ajouté. Pire encore : une telle politique monétaire montre (ou avoue) que la zone euro reste engluée dans une crise larvée avec un taux de chômage très élevé, surtout dans ces cochons de pays du Club Med sans que la BCE puisse y faire repartir la croissance, en particulier à cause de l’hypertrophie de la masse monétaire qui est irrattrapable. Comme c’était prévisible, après la fourniture de centaines de milliards d’euros à des banques de la zone, et depuis le début du Q€ en mars 2015, cette politique monétaire n’a eu aucun effet positif observable : les banques ne prêtent pas davantage aux entreprises ni aux particuliers qui n’investissent pas quand les perspectives sont mauvaises même si les taux sont faibles. Au contraire, avant les turbulences financières, les entreprises et les particuliers n’hésitaient pas à investir en s’endettant, même avec des taux élevés parce que l’avenir s’annonçait radieux. Conclusion 1 : les analyses monétaristes permettent donc d’anticiper la réalité à venir et d’alimenter la spéculation gagnante… En effet, ce qui s’est passé en deux jours n’est qu’une manifestation des tendances lourdes et longues qui montrent que depuis le mois de juillet 2007 les bons spéculateurs anticipent ces difficultés dans la zone euro : les rendements du Bund sont clairement sur une tendance baissière, miraculeusement sauvés des eaux par la confirmation le 28 avril 2015 d’une hausse des taux de la Fed du fait du rétablissement d’une croissance proche de son potentiel optimal aux Etats-Unis, Document 3 : L’évolution des rendements des bons du Trésor allemand les 3 et 4 décembre montre même clairement que les Marioles accentuent en fait les difficultés et les craintes dans la zone (face à un avenir inconnu) en maintenant des taux anormalement bas, Document 4 : Les petits Suisses sont une fois de plus totalement dépendants de la zone euro sans y avoir adhéré ! Document 5 : Les rendements des Notes à 2 ans et à 10 ans sont positionnés en attente d’une hausse des taux de base de la Fed et du marasme européen… Document 6 : … ce qui est confirmé par leur écart, Document 7 : Comme je l’ai écrit maintes fois, l’hypertrophie de la masse monétaire dans la zone euro y provoque cette absence de croissance (ou plutôt la continuation d’une crise larvée) qui a le gros avantage de brider la croissance américaine en cassant les cycles qui la perturbaient auparavant, Document 8 : Conclusion 2 : les idiots a priori inutiles peuvent miraculeusement devenir utiles.

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 15:28

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~~€-zone, €-folies, monétarisme et spéculation gagnante Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Europe, Monétarisme En cette fin de semaine (finissant le 4 décembre), les marchés ont parfaitement confirmé mes analyses : les capitaux sont massivement sortis de la vieille Europe, dont les fondamentaux sont mauvais, pour se porter aux Etats-Unis où ils sont bons avec une croissance proche de son potentiel optimal sans inflation mais avec des goulets d’étranglement sur l’emploi, ce qui alimente la spéculation gagnante… En effet, les bourses de la vieille Europe ont plongé plus ou moins fortement (actions et obligations) alors que celles des Etats-Unis ont rebondi vers leurs plus hauts historiques. Ainsi, les rendements du Schatz ont plongé à leur plus bas historique le 2 décembre (- 0,452 %), juste avant la publication de la décision des Marioles de la BCE de ne pas augmenter leurs rachats de titres pour remonter vigoureusement juste après l’annonce de cette décision qui a surpris les marchés ! Document 1 : Ordinairement, une hausse des rendements des bons des Trésors (correspondant à une baisse des prix des contrats signifiant que les investisseurs sortent de ce type de placement refuge) s’accompagne d’une hausse des actions, ce qui n’a pas été le cas car les capitaux sont sortis de la zone euro pourrie pour s’investir aux Etats-Unis où les perspectives sont bonnes. Il en a été de même avec les rendements des bons à 10 ans du Trésor helvète qui ont battu leur plus bas record historique le 3 décembre à – 0,412 % pour remonter enduite aux mêmes heures que les variations du Schatz, Document 2 : Ces mouvements désordonnés de capitaux les 3 et 4 décembre montrent clairement que les marchés, c’est-à-dire les mauvais investisseurs panurgistes n’ont toujours rien compris aux fondamentaux du monétarisme… Ainsi par exemple, les marchés sont toujours convaincus que la politique monétaire menée par les Marioles de la BCE est proactive, c’est-à-dire qu’elle donne des effets positifs, en abaissant les taux de base et en rachetant pour des centaines de milliards d’euros des titres dont des bons de Trésors. En réalité cette politique monétaire de la BCE ne produit aucun effet positif : d’une part, les rachats de titres n’ont aucun effet d’entrainement sur l’économie réelle (car les banques qui les vendent déposent en retour leurs disponibilités excédentaires à la BCE) et d’autre part, en abaissant encore les taux de base qui étaient déjà à des niveaux négatifs, les Marioles de la BCE ne font qu’accentuer les difficultés des banques (car elles peuvent difficilement dégager des bénéfices en prêtant à des niveaux très bas). Des taux négatifs étaient inimaginables, inconcevables. C’est une très grave erreur que de poursuivre une telle politique monétaire comme je l’ai écrit à maintes reprises, ce qui est aussi l’avis de Claudio Borio (chef du département monétaire et économique de la BRI) qui vient de déclarer que « Les limites de l’impensable » ont été franchies, « Le calme qui règne actuellement est fragile » a-t-il ajouté. Pire encore : une telle politique monétaire montre (ou avoue) que la zone euro reste engluée dans une crise larvée avec un taux de chômage très élevé, surtout dans ces cochons de pays du Club Med sans que la BCE puisse y faire repartir la croissance, en particulier à cause de l’hypertrophie de la masse monétaire qui est irrattrapable. Comme c’était prévisible, après la fourniture de centaines de milliards d’euros à des banques de la zone, et depuis le début du Q€ en mars 2015, cette politique monétaire n’a eu aucun effet positif observable : les banques ne prêtent pas davantage aux entreprises ni aux particuliers qui n’investissent pas quand les perspectives sont mauvaises même si les taux sont faibles. Au contraire, avant les turbulences financières, les entreprises et les particuliers n’hésitaient pas à investir en s’endettant, même avec des taux élevés parce que l’avenir s’annonçait radieux. Conclusion 1 : les analyses monétaristes permettent donc d’anticiper la réalité à venir et d’alimenter la spéculation gagnante… En effet, ce qui s’est passé en deux jours n’est qu’une manifestation des tendances lourdes et longues qui montrent que depuis le mois de juillet 2007 les bons spéculateurs anticipent ces difficultés dans la zone euro : les rendements du Bund sont clairement sur une tendance baissière, miraculeusement sauvés des eaux par la confirmation le 28 avril 2015 d’une hausse des taux de la Fed du fait du rétablissement d’une croissance proche de son potentiel optimal aux Etats-Unis, Document 3 : L’évolution des rendements des bons du Trésor allemand les 3 et 4 décembre montre même clairement que les Marioles accentuent en fait les difficultés et les craintes dans la zone (face à un avenir inconnu) en maintenant des taux anormalement bas, Document 4 : Les petits Suisses sont une fois de plus totalement dépendants de la zone euro sans y avoir adhéré ! Document 5 : Les rendements des Notes à 2 ans et à 10 ans sont positionnés en attente d’une hausse des taux de base de la Fed et du marasme européen… Document 6 : … ce qui est confirmé par leur écart, Document 7 : Comme je l’ai écrit maintes fois, l’hypertrophie de la masse monétaire dans la zone euro y provoque cette absence de croissance (ou plutôt la continuation d’une crise larvée) qui a le gros avantage de brider la croissance américaine en cassant les cycles qui la perturbaient auparavant, Document 8 : Conclusion 2 : les idiots a priori inutiles peuvent miraculeusement devenir utiles.

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 15:28

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~~€-zone, €-folies, monétarisme et spéculation gagnante Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Europe, Monétarisme En cette fin de semaine (finissant le 4 décembre), les marchés ont parfaitement confirmé mes analyses : les capitaux sont massivement sortis de la vieille Europe, dont les fondamentaux sont mauvais, pour se porter aux Etats-Unis où ils sont bons avec une croissance proche de son potentiel optimal sans inflation mais avec des goulets d’étranglement sur l’emploi, ce qui alimente la spéculation gagnante… En effet, les bourses de la vieille Europe ont plongé plus ou moins fortement (actions et obligations) alors que celles des Etats-Unis ont rebondi vers leurs plus hauts historiques. Ainsi, les rendements du Schatz ont plongé à leur plus bas historique le 2 décembre (- 0,452 %), juste avant la publication de la décision des Marioles de la BCE de ne pas augmenter leurs rachats de titres pour remonter vigoureusement juste après l’annonce de cette décision qui a surpris les marchés ! Document 1 : Ordinairement, une hausse des rendements des bons des Trésors (correspondant à une baisse des prix des contrats signifiant que les investisseurs sortent de ce type de placement refuge) s’accompagne d’une hausse des actions, ce qui n’a pas été le cas car les capitaux sont sortis de la zone euro pourrie pour s’investir aux Etats-Unis où les perspectives sont bonnes. Il en a été de même avec les rendements des bons à 10 ans du Trésor helvète qui ont battu leur plus bas record historique le 3 décembre à – 0,412 % pour remonter enduite aux mêmes heures que les variations du Schatz, Document 2 : Ces mouvements désordonnés de capitaux les 3 et 4 décembre montrent clairement que les marchés, c’est-à-dire les mauvais investisseurs panurgistes n’ont toujours rien compris aux fondamentaux du monétarisme… Ainsi par exemple, les marchés sont toujours convaincus que la politique monétaire menée par les Marioles de la BCE est proactive, c’est-à-dire qu’elle donne des effets positifs, en abaissant les taux de base et en rachetant pour des centaines de milliards d’euros des titres dont des bons de Trésors. En réalité cette politique monétaire de la BCE ne produit aucun effet positif : d’une part, les rachats de titres n’ont aucun effet d’entrainement sur l’économie réelle (car les banques qui les vendent déposent en retour leurs disponibilités excédentaires à la BCE) et d’autre part, en abaissant encore les taux de base qui étaient déjà à des niveaux négatifs, les Marioles de la BCE ne font qu’accentuer les difficultés des banques (car elles peuvent difficilement dégager des bénéfices en prêtant à des niveaux très bas). Des taux négatifs étaient inimaginables, inconcevables. C’est une très grave erreur que de poursuivre une telle politique monétaire comme je l’ai écrit à maintes reprises, ce qui est aussi l’avis de Claudio Borio (chef du département monétaire et économique de la BRI) qui vient de déclarer que « Les limites de l’impensable » ont été franchies, « Le calme qui règne actuellement est fragile » a-t-il ajouté. Pire encore : une telle politique monétaire montre (ou avoue) que la zone euro reste engluée dans une crise larvée avec un taux de chômage très élevé, surtout dans ces cochons de pays du Club Med sans que la BCE puisse y faire repartir la croissance, en particulier à cause de l’hypertrophie de la masse monétaire qui est irrattrapable. Comme c’était prévisible, après la fourniture de centaines de milliards d’euros à des banques de la zone, et depuis le début du Q€ en mars 2015, cette politique monétaire n’a eu aucun effet positif observable : les banques ne prêtent pas davantage aux entreprises ni aux particuliers qui n’investissent pas quand les perspectives sont mauvaises même si les taux sont faibles. Au contraire, avant les turbulences financières, les entreprises et les particuliers n’hésitaient pas à investir en s’endettant, même avec des taux élevés parce que l’avenir s’annonçait radieux. Conclusion 1 : les analyses monétaristes permettent donc d’anticiper la réalité à venir et d’alimenter la spéculation gagnante… En effet, ce qui s’est passé en deux jours n’est qu’une manifestation des tendances lourdes et longues qui montrent que depuis le mois de juillet 2007 les bons spéculateurs anticipent ces difficultés dans la zone euro : les rendements du Bund sont clairement sur une tendance baissière, miraculeusement sauvés des eaux par la confirmation le 28 avril 2015 d’une hausse des taux de la Fed du fait du rétablissement d’une croissance proche de son potentiel optimal aux Etats-Unis, Document 3 : L’évolution des rendements des bons du Trésor allemand les 3 et 4 décembre montre même clairement que les Marioles accentuent en fait les difficultés et les craintes dans la zone (face à un avenir inconnu) en maintenant des taux anormalement bas, Document 4 : Les petits Suisses sont une fois de plus totalement dépendants de la zone euro sans y avoir adhéré ! Document 5 : Les rendements des Notes à 2 ans et à 10 ans sont positionnés en attente d’une hausse des taux de base de la Fed et du marasme européen… Document 6 : … ce qui est confirmé par leur écart, Document 7 : Comme je l’ai écrit maintes fois, l’hypertrophie de la masse monétaire dans la zone euro y provoque cette absence de croissance (ou plutôt la continuation d’une crise larvée) qui a le gros avantage de brider la croissance américaine en cassant les cycles qui la perturbaient auparavant, Document 8 : Conclusion 2 : les idiots a priori inutiles peuvent miraculeusement devenir utiles.

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 22:03

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~~La solution : l’Andorre libéral ! Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Andorre, Leverage Les fondamentaux sont mauvais dans la vieille Europe, surtout dans la zone euro et plus particulièrement en France, cf. mes analyses… Maintenant, c’est trop tard pour agir, ou réagir. La seule issue est de partir. Oui, mais où ? Bien entendu des destinations assez lointaines sont tentantes, comme l’Amérique du Nord, Singapour, Hong-Kong, l’Australie… mais il existe une solution moins exotique, plus proche et surtout très libérale : l’Andorre ! L’Andorre est un tout petit Etat souverain et totalement indépendant (70 000 habitants environ) qui ne fait pas partie de l’Union Européenne ni bien sûr de la zone euro bien qu’ayant adopté cette monnaie pour son usage car les Andorrans ont toujours accepté et utilisé les monnaies de leurs clients et en particulier celles de leurs voisins sans toutefois participer à leurs systèmes monétaires, ce qui les met à l’abri de leurs problèmes comme celui de l’hypertrophie de la masse monétaire de la zone euro. En effet, le dynamisme de l’économie andorrane provient avant tout de son système très libéral qui lui confère en toutes circonstances un avantage relatif certain par rapport au reste de l’Europe. Il repose bien entendu sur une fiscalité optimale, voire minimale : l’arsenal fiscal existe, mais avec des taux aux plus bas… Ainsi par exemple, le taux de l’impôt sur les bénéfices des sociétés est de 2 % (à condition d’employer au moins une personne à mi-temps, sinon il est de 10 %), et, comme les bénéfices sont ainsi déjà imposés, les dividendes ne le sont pas… ce qui est parfaitement logique ! Il s’agit là d’un des plus puissants leviers de prospérité imaginable car il donne la possibilité aux entrepreneurs de gagner de l’argent en créant des entreprises, donc de la valeur et des emplois. Sur cette base, la petite vallée andorrane est une oasis de richesse dans le désert environnant : de l’autre côté de la ligne de crête, au Nord, la vallée ariègeoise se meurt. Beaucoup de maisons dans les villages sont à vendre, certaines fermées depuis longtemps commencent à se délabrer, d’autres sont en ruine, envahies par la végétation. Capitalisme libéral contre socialisme larvé = richesse et prospérité d’un côté, pauvreté de l’autre. Les autres dispositifs fiscaux sont également très libéraux : le taux normal de l’équivalent de la TVA est de 4,5 %, la tranche maximale de l’impôt sur le revenu est de 7,5 % (après des abattements), pas de taxe d’habitation ni d’impôts sur la fortune… L’Andorre est un petit paradis, pas un enfer fiscal ni un paradis fiscal dans le sens péjoratif car il existe un système fiscal ordonné qui n’accepte pas (ou plus) les sociétés boites aux lettres. L’Andorre est un Etat de droit dans lequel l’Etat est réduit à son optimal, c’est-à-dire au minimum : à ses prérogatives régaliennes. En Andorre, les gens gagnent de l’argent en travaillant et ils en conservent la quasi-totalité au lieu de se le faire voler par des administrations publiques, ce qui ne les empêche pas de bénéficier de prestations dites sociales comme une assurance santé (l’équivalent de la Sécurité Sociale) et d’un système de retraite de base (globalement au taux de 20 %, 5 % étant à la charge des salariés). Cerise sur le gâteau : seules les banques andorranes sont autorisées à y exercer ! Donc pas de Gos banques ni de big banks too big to fail : rien que 4 banques locales dont les multiples d’endettement sont inférieurs à 10. Plus que parfait ! Elles sont liées au système bancaire des Etats-Unis car les Andorrans comme leurs voisins espagnols ont traditionnellement des liens très forts avec le continent américain depuis des siècles. Concrètement, l’Andorre est un pays qui s’est ouvert récemment aux investisseurs étrangers qui peuvent y créer des entreprises à des conditions particulièrement intéressantes en restant proches de la France sans ses inconvénients, dans un pays quasiment francophone. Attention, l’Andorre n’est pas un petit paradis où tout le monde il est beau il est gentil. Il y a des personnes peu recommandables et même escrocs, surtout parmi des Français qui y sont installés. Pour y investir en toute sécurité, il faut s’y introduire par l’intermédiaire d’Andorrans fiables. Les personnes qui seraient intéressées par de tels projets peuvent me contacter via les commentaires (qui n’apparaitront pas).

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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 09:56

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~~Inflation américaine optimale, suite… Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis L’inflation est à son niveau optimal aux Etats-Unis, c’est-à-dire dans la bande des 1,0 à 1,5 % car en dessous de ce seuil, les risques de déflation peuvent commencer à devenir inquiétants et au-dessus de cette barre critique, ce sont les risques d’inflation qui peuvent l’être, Document 1 : Ainsi, après une longue période de risques inflationnistes, ce sont les risques déflationnistes qui sont les plus inquiétants, après les turbulences financières et les baisses des prix de l’énergie de ces dernières années qui provoquent des variations considérables sur les indices des prix. Lorsqu’il présidait la Fed, ce bon vieux Greenspan prenait en considération l’inflation dite sous-jacente, c’est-à-dire hors des produits dont les prix sont volatils comme ceux de l’énergie, à savoir le PCE:PILFE qui fluctue dans cette zone optimale pour ce qui concerne les variations sur les 6 derniers mois, Document 2 : Cependant, les Américains réagissent en fonction de l’ensemble des prix, y compris ceux de l’énergie. Or, le PCE est lui aussi dans cette zone optimale pour ce qui concerne les variations sur les 6 derniers mois, Document 3 : Dans ces conditions, tout va bien. La croissance américaine est à son optimum quand on prend en considération tous les indicateurs de base.

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26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 08:39

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~~Les Marioles de la BCE persistent ! Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Europe, Monétarisme, Suisse Les Marioles de la BCE persistent dans leurs erreurs… Leur politique monétaire dite accommodante, le Q€, consiste à prêter une quinzaine de milliards d’euros supplémentaires chaque semaine à des banques à des taux quasiment nuls pour qu’elles prêtent cet argent à des investisseurs et à des consommateurs… Document 1 : … mais en fait elles redéposaient cet argent auprès de la BCE ! … ce qui n’avait aucun effet d’entrainement, évidemment. Pire : de plus en plus de banques sont maintenant obligées de conserver cet argent (car elles ont des problèmes du fait qu’elles sont surendettées), ce qui provoque un trou dans le bilan de la BCE. Pas de problème disent les Marioles de la BCE : de mystérieuses et anonymes administrations publiques de la zone, déjà surendettées, ont prêté généreusement 42,603 milliards d’euros supplémentaires la semaine dernière pour boucler son bilan ! Document 2 : Ces mystérieuses et anonymes administrations publiques n’ont jamais prêté autant d’argent à la BCE : 215 milliards d’euros ! Pire encore : les Marioles de la BCE veulent aggraver la situation dans la zone en accentuant leur politique monétaire dite accommodante en augmentant les prêts aux banques et en diminuant encore les taux des dépôts ! Ces projets insensés font plonger le 25 novembre les rendements à des plus bas records historiques pour des bons à 10 ans de Trésors comme celui de l’Helvétie… Document 3 : … et du Schatz… Document 4 : … le Bund ayant été miraculeusement sauvé des eaux par les gens de la Fed pour que la zone ne sombre pas, Document 5 : Comme ces gens de la Fed veulent augmenter leur taux de base du fait que la croissance américaine est repartie sur de bons fondamentaux avec une inflation sous-jacente qui est proche des taux critiques, les rendements des Notes à 2 ans remontent… Document 6 : … ce qui fait baisser l’écart entre les rendements des Notes à 10 ans et à 2 ans… Document 7 : … ce qui est le signe précurseur de l’accentuation d’une nouvelle crise dans la zone (euro)… Document 8 : … sachant que les rendements du Bund sont anormalement dopés par les gens de la Fed, Document 9 : En conséquence, les idiots a priori inutiles sont persuadés que la politique monétaire des Marioles de la BCE portera ses fruits alors que les bons spéculateurs anticipent l’aggravation de la crise dans la zone de tous les dangers.

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