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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 15:19

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Morgan Stanley 4° trimestre 2012

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines

 

Morgan Stanley est une des pires banques américaines présentant un risque systémique et son multiple d’endettement (mon µ, le leverage) est même supérieur aux exigences de ce bon vieux Greenspan et de la BRI : 11,9 (ce qui correspond à un ratio Tier 1 véritable de 8,4 %) mais il respecte quand même celui de Bâle II et il est meilleur que toutes les autres banques non américaines faisant partie des SIMIs,


Sommes en milliards de dollars.

 


Une fois de plus, cet instrument d’analyse des banques qu’est ce multiple d’endettement tel qu’il doit être calculé, est le meilleur possible car il révèle l’existence ou l’absence de problèmes plus ou moins bien cachés mais toujours ainsi perceptibles par… les analystes avertis qui l’utilisent correctement.

Cliquer ici pour lire le communiqué de Morgan Stanley sur la publication de ses résultats de ce dernier trimestre.

Morgan stanley 2011 Q4 2012 Q1 2012 Q2 2012 Q3 2012 Q4
Pref. stocks 1,508 1,508 1,508 1,508 1,508
Liabilities 689,357 720,214 687,184 704,694 721,859
Equity 60,541 60,816 61,333 60,291 60,514
Leverage (µ) 11,4 11,8 11,2 11,7 11,9
Tier 1 (%) 8,8 8,4 8,9 8,6 8,4
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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 11:06

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : La crise est derrière nous !

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Europe, Suisse

 

Les stratégistes obligataires de Natixis sont les meilleurs du monde ! Après Nordine Naam, Cyril Regnat s’est distingué en déclarant que la crise était derrière nous !

En effet, les moutons de Panurge en sont persuadés. En conséquence, les capitaux sortent de leur grand refuge helvète et même de l’obligataire public en général, ce qui fait remonter les rendements,

Document 1 :

Comme ils s’étaient massivement réfugiés chez les petits Suisses, les écarts relatifs entre les rendements du Bund et du 10 ans français par rapport à ceux de l’Helvétie retombent (ainsi que le franc par rapport à l’euro !),

Document 2 :

Il en est de même des rendements des bons du Trésor des Etats-Unis qui restent cependant à des niveaux très bas grâce aux craintes entretenues sur le mur fiscal et la réalité de l’€-crise,

Document 3 :

Cette situation voulue par les Américains et en particulier par le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, permet de casser les cycles initiés auparavant par les gens de la Fed en maintenant la croissance du PIB américain à un niveau proche de la normale sans inflation, ce qui est parfait,

Document 4 :

Tout est simple.

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 17:17

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Bank of New York Mellon 4° trimestre 2012

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines

 

Bank of New York Mellon était le meilleur élève de la classe mondiale des banques systémiques (SIFIs) car elle a des multiples d’endettement absolument parfaits depuis plusieurs années : dans les 8, c’est-à-dire un ratio Tier 1 réel dans les 12 %, ce qui lui permet de se développer normalement, contrairement à ce qui se passe dans les autres big banks too big to fail,


Sommes en milliards de dollars.

 

Cependant, Bank of New York Mellon a perdu la première place des banques systémiques mondiales (les SIFIs) et son multiple d’endettement se détériore un peu tout en restant parmi les meilleurs de la classe mondiale.


Le système bancaire américain fonctionne normalement, la banque centrale n’est pas obligée de se substituer aux marchés comme dans la zone euro.
Evidemment, ce genre d’analyse passe mal auprès des fanatiques anti-banques et anti-américains.

Cliquer ici pour voir le communiqué de la banque sur ses derniers résultats financiers.

Bk of New York Mellon 2011 Q4 2012 Q1 2012 Q2 2012 Q3 2012 Q4
Pref. stocks - - 0,500 1,036 1,068
Liabilities 291,849 266,169 296,250 304,762 323,627
Equity 33,417 34,000 34,033 35,182 35,363
Leverage (µ) 8,73 7,83 8,70 8,66 9,15
Tier 1 (%) 11,45 12,77 11,49 11,54 10,93
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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 15:43

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Citigroup 4° trimestre 2012

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines

 

Citigroup a publié ses résultats de ce dernier trimestre…

Le multiple µ d’endettement (mon µ, leverage) de Citigroup reste nettement sous la barre critique de 10 en tombant à… 9,1 !
Il respecte donc confortablement les règles de la BRI et de la Fed qui imposent un maximum de 12,5 selon Bâle II, en atteignant déjà largement les exigences de Bâle III : moins de 10 (le total des dettes ne doit pas dépasser 10 fois le montant des capitaux propres), sans tricher comme le font les banques européennes,


Sommes en milliards de dollars.

 

Les véritables capitaux propres représentent 10,9 % du total des dettes, ce qui est nettement supérieur aux exigences de Bâle II (d’un minimum de 8 %) et de Bâle III (10 %).

Le total des dettes baisse par rapport aux trimestres précédents car Citigroup a dû enregistrer des charges importantes pour se restructurer encore après les turbulences financières de ces dernières années. Les bénéfices sont faibles du fait de la continuation de l’assainissement de cette banque.


Le ratio d’endettement tel qu’il a été conçu par les gens de la Fed est le plus simple et le meilleur test de stress. Tout le reste n’est que mauvaise littérature pour idiots inutiles.

Cliquer ici pour lire le communiqué de Citigroup sur ses derniers résultats.

Citigroup 2011 Q4 2012 Q1 2012 Q2 2012 Q3 2012 Q4
Pref. stocks 0,312 0,312 0,312 0,312 2,562
Liabilities 1 696,38 1 763,02 1 732,85 1 744,88 1 680,76
Equity 177,494 181,508 183,599 186,465 183,903
Leverage (µ) 9,6 9,7 9,4 9,4 9,1
Tier 1 (%) 10,5 10,3 10,6 10,7 10,9
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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 15:07

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Bank of America 4° trimestre 2012

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines

 

Bank of America respecte déjà largement les règles d’endettement de Bâle III depuis un certain nombre de trimestres avec un ratio Tier 1 à 10,95 % en ce dernier trimestre soit un multiple d’endettement (mon µ, leverage en anglais) de 9,13 c’est-à-dire largement inférieur à la limite maximale autorisée de 10 pour Bâle III !


Sommes en milliards de dollars.

 


Le plus remarquable dans ces big banks américaines est cette rigueur de gestion dans les fondamentaux : il a suffit que ce bon vieux Greenspan rappelle que les dettes des banques ne doivent pas dépasser 10 fois le montant de leurs véritables capitaux propres (en excluant les actions de préférence et les minoritaires) pour que la communauté bancaire cherche à respecter au plus tôt cette exigence.

Une fois de plus, ce ratio µ (leverage) est bien le problème le plus important à résoudre pour les dirigeants des big banks et non pas d’afficher des bénéfices : Bank of America a publié précédemment des pertes importantes mais elles ont permis d’assainir ses comptes, ce qui s’est poursuivi au cours de ce dernier trimestre en soldant des problèmes liés à des prêts hypothécaires qui ont entrainé de lourdes charges.

De bons fondamentaux doivent impérativement être restaurés, ce qui a été fait.
C’est simple, tout est simple

Cliquer ici pour lire le communiqué de Bank of America pour ce dernier trimestre

Bank of America 2011 Q4 2012 Q1 2012 Q2 2012 Q3 2012 Q4
Pref. stocks 18,397 18,788 18,762 18,768 18,768
Liabilities 1 917,34 1 967,74 1 943,64 1 946,32 1 991,79
Equity 211,704 213,711 217,213 219,838 218,188
Leverage (µ) 9,06 9,21 8,95 8,85 9,13
Tier 1 (%) 11,04 10,86 11,18 11,3 10,95
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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 11:07

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Balance des paiements : novembre

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique France

 

La Banque de France a publié les chiffres de la balance des paiements du mois de novembre 2012. Tout le monde devrait en parler car c’est très important …

La balance des transactions courantes qui synthétise le résultat de l’ensemble des activités courantes d’une nation vis-à-vis du reste du monde montre une dégradation étonnamment régulière depuis que la Banque de France publie ces chiffres, c’est-à-dire depuis le début de l’euro-système, quelle que soit la couleur du gouvernement avec un déficit de 2,95 milliards d’euros pour ce dernier mois,

Graphique 1 :

L’ardoise se monte maintenant à 209,1 milliards d’euros depuis mars 2005, nouveau record,

Graphique 2 :

Les conséquences en sont occultées par l’existence de la zone euro et par les achats massifs de mauvais bons du Trésor français par des investisseurs à l’étranger, imprudents, ignares et crédules (dont la BNS !) qui commencent à se méfier quand même de ce cochon de pays du Club Med.

Le déficit de la balance commerciale de ce mois a été de 5,0 milliards d’euros contre 5,1 milliards le mois précédent et des excédents de 17 milliards pour l’Allemagne !

Graphique 3 :

C’est à nouveau le grand plongeon mais aucun journaleux, aucun bonimenteur n’en parle.

Depuis juillet 2011, ce déficit fluctue aux alentours de 70 milliards d’euros sur les 12 derniers mois,

Graphique 4 :

Depuis juin 2004, le cumul des déficits des biens seuls atteint un nouveau record de 392,2 milliards d’euros, nouveau record,

Graphique 5 :

Comme la France n’est plus compétitive vis-à-vis de l’étranger, surtout avec un euro fort, les entreprises étrangères ont peu investi en France (4 milliards d’euros) et les entreprises françaises ont peu investi à l’étranger : 3 milliards, la tendance du déficit des IDE (Investissements Directs Etrangers) se poursuit depuis l’adoption de l’euro,

Graphique 6 :

Depuis juillet 2011, le cumul des déficits des IDE se monte à 620,5 milliards d’euros (depuis l’adoption de l’euro), somme vertigineuse dont personne ne parle !

Graphique 7 :

Comme je l’ai écrit à maintes reprises, les déficits des différentes rubriques de la balance des paiements sont obligatoirement compensés par des transferts comptabilisés dans cette rubrique absconse N.4.700. Compte financier, Autres Investissements, Transactions nettes, France vis-à-vis du reste du monde, Solde, Non CVS-CJO, Mensuel, correspondant à la dette nette de la France vis-à-vis de l’étranger quand les transferts de capitaux libres ne peuvent pas le faire.

Le montant de la dette nette apparente de la France était redevenu proche de zéro, ce qui était moins inquiétant en apparence que pendant les grandes turbulences financières, mais il remonte,

Graphique 8 :

Comme je l’ai écrit précédemment, ces transferts proviennent des excédents allemands, des investissements en portefeuille en France d’opérateurs à l’étranger et indubitablement par le rapatriement de milliards de dollars empruntés par les Gos banques françaises aux Etats-Unis pour ne pas être en défaut de paiement dans cette devise ce qui cache l’ampleur des déficits réels (plus de 1 000 milliards d’euros !).

Et pour terminer joyeusement, il ne faut pas oublier que les erreurs et omissions de la Banque de France sur la balance des paiements peuvent fluctuer de plus de 50 milliards d’euros d’un mois sur l’autre !!!

Graphique 9 :

L’€URSS est une machine infernale ingérable que plus personne ne maitrise. Les banques centrales de l’euro-système enregistrent normalement les transactions courantes mais un certain nombre d’opérations intra-communautaires échappent à leur contrôle.
C’est avancer les yeux fermés au bord du gouffre.

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 17:38

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Goldman Sachs 4° trimestre 2012

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines

 

Goldman Sachs respecte enfin les règles prudentielles de… Bâle II avec un multiple d’endettement, mon µ, un leverage de 12,5 à la fin de ce dernier trimestre, soit un ratio Tier 1 réel de 8,0 %,

Document 1 :


Les sommes sont en milliards de dollars.

 

Les capitaux propres ont augmenté en ce dernier trimestre par rapport au précédent (mais il manque encore 16 milliards pour avoir un leverage inférieur à 10 !) et le total des dettes a baissé, ce qui est positif mais insuffisant.

Document 2 :

Goldman Sachs ne publie pas son bilan intégral comme le font les autres banques !

Document 3 :

Les bénéfices sont élevés pour ce dernier trimestre : 2,89 milliard de dollars, ce qui fait un ROE de 16,6 % (Return On Equity, annualisé) supérieur aux normes (15 %)… ce qui montre que cette banque comme d’autres, est maintenant repartie sur de bonnes bases.

Goldman Sachs reste la pire des banques américaines à risque systémique d’après la liste des SIFIs mais elle a un meilleur leverage que toutes les autres banques non américaines.

Cliquer ici pour lire le communiqué de Goldman Sachs sur ses résultats de ce dernier trimestre.

Goldman Sachs 2011 Q4 2012 Q1 2012 Q2 2012 Q3 2012 Q4
Preferred stocks 3,1 3,1 4,85 5,35 6,2
Liabilities 855,721 882,444 880,995 880,663 869,484
Equity 67,279 68,556 68,005 68,337 69,516
Leverage (µ) 12,7 12,9 13 12,9 12,5
Tier 1 (%) 7,9 7,8 7,7 7,8 8
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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 15:56

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : JP Morgan Chase 4° trimestre 2012

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines

 

JP Morgan Chase vient de publier ses résultats de ce dernier trimestre…

Comme pour les trimestres précédents, cette banque respecte confortablement les règles prudentielles d’endettement dites de Bâle II avec un ratio Tier 1 d’origine réel de 9,0 % (il doit être supérieur à 8 %) soit un véritable multiple µ (leverage) de 11,1 (il doit être inférieur à 12,5),


Sommes en milliards de dollars.

 

Les capitaux propres augmentent plus rapidement que le total des dettes par rapport au trimestre précédent. C’est parfait car cela montre que cette banque est en voie de respecter un jour à venir les normes de Bâle III et qu’elle développe maintenant normalement ses activités après les turbulences passées.


La recapitalisation des grandes banques s’imposait comme l’ont dit et répété les autorités américaines.
Une fois de plus, lorsqu’une banque respecte ces règles d’endettement, cela signifie que tout va bien a priori, et inversement : il y a des cadavres dans les placards quand elles ne le sont pas, ce qui est le cas des big banks européennes too big to fail.

Avec des bénéfices de $5,692 milliards, la rentabilité des capitaux investis est de 11,7 % pour le ROE (Return On Equity) très proche des normes de 15 %.

Tout va bien maintenant dans cette banque comme dans les autres big banks des Etats-Unis, ce qui n’empêche pas tous les idiots nuisibles de répéter tous en chœur que tout va mal.
Tout est simple disait Milton Friedman

La connaissance de ces problèmes bancaires et monétaristes alimente la spéculation gagnante perturbée par ces idiots nuisibles qui pullulent.

Cliquer ici pour lire les données du dernier trimestre de JPMorgan Chase.

JPMorgan 2011 Q4 2012 Q1 2012 Q2 2012 Q3 2012 Q4
Pref. stocks 7,8 7,8 7,8 9,1 9,1
Liabilities 2 090,00 2 138,70 2 106,40 2 130,60 2 164,10
Equity 175,8 181,5 183,8 190,635 195
Leverage (µ) 11,9 11,8 11,5 11,2 11,1
Tier 1 (%) 8,4 8,5 8,7 8,9 9
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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 10:57

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Banques : Greenspan et les autres 

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques

 

La qualité la plus remarquable d’Alan Greenspan était qu’il savait expliquer clairement (pour ceux qui se donnaient la peine de décrypter correctement ses discours) les problèmes qui se posaient à un moment donné en indiquant les bonnes solutions.

Rien de tel évidemment avec son successeur, le bombardier furtif.

Dans ce qui sera sans doute son dernier grand message, Alan Greenspan a donné son avis sur les problèmes bancaires, qui n’est que la répétition de ses analyses antérieures et que j’ai repris…

Les banques sont des entreprises très particulières : leur activité principale consiste à prêter de l’argent qu’elles n’ont pas mais qu’elles empruntent sur les marchés (ou dont elles disposent avec les dépôts de leurs clients).

Tout système bancaire repose donc sur la confiance.

Pour cela, les banques doivent respecter des règles de bonne gestion : la principale est que les banques ne doivent pas emprunter plus de 10 fois le montant de leurs capitaux propres.

C’est le fameux leverage, le multiple d’endettement que je désigne par la lettre µ pour simplifier. C’est aussi son inverse : le ratio Tier 1 réel, d’origine.

Tout est simple. Toute règle doit être simple pour être efficace.

En effet, depuis les années 80, Alan Greenspan et ses collaborateurs ont défendu cette règle (en adoptant précédemment un leverage de 12) car statistiquement, la probabilité pour que les banques qui respectent cette règle aient des difficultés majeures au point de pouvoir tomber en faillite, est négligeable voire nulle.

Cette règle est facilement vérifiable pour toutes les banques dans le monde : il suffit de prendre les chiffres du montant des véritables capitaux propres réels, le reste du bilan étant par définition constitué de dettes.

C’est simple. Tout est simple, trop simple pour les dirigeants des trop grandes banques qui ont réussi à tout compliquer pour que tous les innombrables idiots nuisibles ne comprennent absolument plus rien à ces problèmes financiers élémentaires qu’ils comprenaient déjà difficilement auparavant.

Ainsi sont nées une réglementation extraordinairement complexe et les études les plus sophistiquées sur ce sujet, dont les plus pertinentes aboutissent aux mêmes résultats que ceux que l’on obtient en suivant les préconisations simples de ce bon vieux Greenspan.

Un article du Temps qui m’a été signalé par d’honorables lecteurs helvètes (que je remercie) rend compte d’une de ces études faite en particulier par le Centre pour la gestion des risques à Lausanne (CRML) d’HEC Lausanne.

Cliquer ici pour le lire.
Cliquer ici pour lire mon article le plus récent sur les banques systémiques mondiales.

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 10:51

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Wells Fargo 4° trimestre 2012

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines

 

Wells Fargo est une fois encore l’un des meilleurs élèves de la classe des big banks américaines et des banques systémiques mondiales sinon encore le meilleur car, non seulement cette banque va bien au-delà des exigences des règles prudentielles d’endettement dites de Bâle III avec un multiple (mon µ, le leverage en anglais) de 8,8 en cette fin de 4° trimestre 2012, ce qui correspond à un véritable ratio Tier 1 de 11,3 %, mais encore, elle est rentable avec un bénéfice de 4,510 milliards de dollars sur le trimestre, ce qui fait un ROE de 12,5 % (annualisé) très proche de la norme de 15 %, ce qui est plus que parfait !


Sommes en milliards de dollars. Les capitaux propres retenus excluent les actions de préférence et les minoritaires selon les règles édictées par ce bon vieux Greenspan et la BRI.

 

Wells Fargo réussit à augmenter ses capitaux propres proportionnellement au total de ses dettes… ce qui est encore là plus que parfait car cela montre que les dirigeants de cette banque respectent scrupuleusement les règles d’endettement de ce bon vieux Greenspan et qu’ils développent maintenant normalement leurs activités après les turbulences passées !


Comme je l’ai déjà écrit, évidemment, la meute des pires idiots ne peut que se déchainer contre les banques, surtout celles des Etats-Unis, ce qui leur assure un succès facile et garanti auprès de leurs innombrables congénères.
Il est curieux de constater que les moyens de communication les plus modernes et les plus sophistiqués ne conduisent pas à une meilleure connaissance des problèmes économiques et financiers (comme le prédisait ce bon vieux Greenspan) mais à l’obscurantisme le plus total, le retour aux croyances les plus folles, sans aucun rapport avec la réalité. C’est le triomphe de l’absence totale de réflexion, des réactions panurgistes de l’immédiat (avec par exemple les Tweets, Facebook, etc.).
Cependant, ces idiots a priori inutiles deviennent miraculeusement utiles car ils alimentent la spéculation gagnante qui est basée sur des analyses justes.

Cliquer ici pour voir les résultats de Wells Fargo pour ce dernier trimestre.

Wells Fargo 2011 Q4 2012 Q1 2012 Q2 2012 Q3 2012 Q4
Pref. stocks 11,431 12,101 11,694 12,283 12,883
Liabilities 1 185,06 1 200,38 1 199,83 1 232,32 1 278,30
Equity 128,81 133,415 136,376 142,396 144,671
Leverage (µ) 9,2 9 8,8 8,65 8,84
Tier 1 (%) 10,87 11,11 11,37 11,56 11,32
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