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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 17:35

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires :Compétitivité : 1° les petits Suisses (WEF)

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique France

 

Les petits Suisses sont les meilleurs élèves de la classe économique mondiale comme le montre une fois de plus le dernier classement du World Economic Forum de Davos,


La Grèce est 96°…

Le Figaro relève que pour la première fois (depuis trente ans que ce palmarès annuel est établi) la France ne figure pas dans le Top 20, en raison d’une situation macroéconomique qui continue de se détériorer et de problèmes persistants autour de la flexibilité du travail, la bureaucratie et l’imposition encore très élevée, explique l’économiste Thierry Geiger
Notre histrion ignare n’est pas le seul à l’être.

Cliquer ici pour lire le rapport

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 12:27

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires :Banque Pouyanne 2011

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques françaises

 

La Banque Pouyanne a (enfin) publié ses résultats de 2011 qui montrent qu’elle respecte parfaitement les règles prudentielles d’endettement avec un leverage (mon µ) inférieur à 10 depuis 2009 !

Document 1 :


Sommes en millions d’euros.

 

Fin 2011, le total des dettes de 200 millions d’euros représentait 8,0 fois le montant des capitaux propres de 25 millions ce qui correspond à un véritable ratio Tier 1 de 12,6 %.

Document 2 :

Un ratio d’endettement inférieur à 10, c’est parfait pour ce bon vieux Greenspan.

La rentabilité des capitaux investis (ROE) est correcte à 9,2 %, surtout avec un tel leverage.

Une fois de plus, quand une banque a un bon ratio d’endettement mesuré selon la méthode utilisée par les gens de la Fed et ce bon vieux Greenspan en particulier, tout va bien, sinon, quelque chose ne va pas quelque part, et les dirigeants des big banks too big to fail ont les moyens de camoufler plus ou moins adroitement leurs erreurs et tromperies en toute impunité…

La seule règle qu’il faudrait imposer aux banques devrait être la publication de leurs résultats trimestriels complets dans le mois suivant leur clôture. Le problème serait alors de faire comprendre aux lecteurs la signification de ce ratio critique…

Cliquer ici pour lire mon billet sur les résultats 2010 de la Banque Pouyanne et cliquer ici pour lire le rapport annuel 2011.

Pouyanne 2007 2008 2009 2010 2011
Total des dettes 187,176 199,976 188,271 194,249 200,22
Capitaux propres 17,656 19,772 23,307 23,307 25,17
Leverage (µ) 10,6 10,1 8,1 8,3 8
Tier 1 (%) 9,4 9,9 12,4 12 12,6
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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 16:04

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires :La BCE et les administrations publiques

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Europe

 

De mystérieuses administrations publiques apportent ou retirent chaque semaine des dizaines de milliards d’euros pour équilibrer le bilan hebdomadaire de la BCE comme le montre la dernière publication de ce jour : 35,8 milliards !


Qui sont ces administrations publiques ? D’où viennent leurs ressources ?
Heureusement personne ne se pose ces questions. Il n’y a donc pas de réponse.

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 12:08

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon siteet pour les commentairs :Crédit Immobilier de France (CIF) 2° trimestre… 2011 !

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques françaises

 

Le Crédit Immobilier de France (CIF) demande que l’Etat le sauve en lui apportant sa garantie car il ne peut plus emprunter sur les marchés des capitaux.

Il a pourtant un multiple d’endettement, leverage en anglais, meilleur que ceux des 3 plus grosses Gos banques françaises : aux alentours de 24 ce qui correspond à un ratio Tier 1 réel de 4 %,

Document 1 :


Sommes en milliards d’euros.

 

Oui mais les Gos banques sont trop grosses pour que l’Etat français les laisse tomber. Elles bénéficient donc de fait d’une garantie implicite de l’Etat, ce qui s’est déjà produit lors du plus fort des turbulences financières.

Le Crédit Immobilier de France était jusqu’à présent indépendant, donc vulnérable.

Une fois de plus, les responsables de l’Etat, qu’ils soient de gauche ou de droite (il n’y a pas de différences entre eux) n’hésitent pas à engager la responsabilité des contribuables alors que toute personne sensée disposant de capitaux refuse de les prêter à cet établissement qui n’est pas fiable.

Un des organes de la propagande de la nomenklatura est rassurant : Le Figaro écrit que Ce nouveau sauvetage, en outre, ne devrait pas coûter d’argent au contribuable car le CIF est fortement capitalisé, avec 2,4 milliards d’euros de fonds propres. Les pouvoirs publics, au contraire, pourraient même réaliser un gain, au final, car les actifs de la banque sont de bonne qualité.

Le dernier bilan que publie le CIF est celui du 2° trimestre… 2011,

Document 2 :

L’ardoise de l’Etat augmente donc de quelques milliards d’euros, ce qui n’est pas visible actuellement dans les comptes mais ce sera bien réel un jour, mais ce sera alors trop tard.

Cliquer ici pour lire le dernier rapport financier publié par le Crédit Immobilier de France (CIF).

CIF 10 Q2 10 Q4 11 Q2
Liabilities 40,152 38,79 40,021
Equity 1,611 1,63 1,621
Leverage (µ) 24,9 23,8 24,7
Tier 1 (%) 4 4,2 4,1
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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 21:01

 

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires :Grèce: gag ou hold-up Historique?

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Europe, Monétarisme

 

D’après toutes les sources concordantes, la Grèce a reçu 350 milliards d’euros d’aides depuis 2 ans, ce qui m’a conduit à écrire que la masse monétaire en Grèce augmente de ce fait, ce qui fait baisser le PIB car, pour simplifier, la masse monétaire et le PIB varient en sens contraire… ce qui ne correspond pas à la réalité m’a fait remarquer Stanislas Jourdan.

Effectivement, la masse monétaire M3 diminue depuis fin 2009 d’après les données (en milliards d’euros) de la Banque de Grèce,

Document 1 :

Noter au passage que la trésorerie des entreprises grecques (dont les banques) se monte globalement à… 683 millions d’euros seulement !

Une solution logique aurait pu être que l’Etat grec ait pu profiter de ces 350 milliards d’euros pour se désendetter, or il n’en est rien : la dette publique n’a pas baissé depuis 2010 comme le montrent les chiffres de la Banque de Grèce,

Document 2 :


350 milliards d’euros d’aides depuis 2 ans pour la Grèce, c’est une somme considérable : à titre de comparaison, le PIB annuel est de l’ordre de 200 milliards d’euros (222 milliards au 1° trimestre 2011 derniers chiffres officiels publiés) et la masse monétaire M3 se monte à 179 milliards.

 

Alors, que sont devenus ces 350 milliards d’euros d’aides ?

Le hasard fait bien les choses : mon dernier article sur les chiffres publiés par la BNS montre que des centaines de milliards d’euros sont arrivés dans les banques helvètes depuis la faillite de la banque des frères Lehman et il en est de même en Allemagne et dans d’autres pays qui sont de bons refuges pour les investisseurs grecs avisés.

Aider la Grèce, c’est un gag digne de notre histrion ignare (son successeur n’est même pas drôle) ou le hold-up Historique avec un grand H dans l’Histoire de l’Humanité ?

Les dérives de la Grèce ne sont pas récentes comme le montre l’évolution des agrégats de 1980 à l’adoption de l’euro en 2001,

Document 3 :

Par ailleurs, la BCE a très certainement généreusement prêté des dizaines voire des centaines de milliards d’euros aux banques grecques pour qu’elles survivent encore un peu, ce qui aggrave encore le désastre.

L’acharnement mis par la nomenklatura euro-zonarde à créer cette monnaie unique contre nature et à la défendre par tous les moyens est difficilement compréhensible, ainsi que la passivité des 300 millions de barbares ignares qui en sont les premières victimes.

Cliquer ici pour accéder au site de la Banque de Grèce d’où sont tirées les données ci-dessus,
Cliquer ici pour accéder au site de Stanislas Jourdan

GROSS EXTERN. DEBT POS. 2011 Q1 2011 Q2 2011 Q3 2011 Q4 2012 Q1
General Government 195,917 173,95 176,511 156,995 182,14
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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 11:58

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : BNS : bénéfices et €-crise (suite)

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Suisse

 

Les 8 millions de petits Suisses sont contents : ils ont gagné 9 milliards de francs en juillet sans rien faire, 1 000 francs par tête ! … grâce aux gens de la BNS qui ont très bien utilisé les capitaux fuyant l’€URSS, ce que révèle bilan de la BNS à la fin du mois de juillet, le montant des capitaux propres a ainsi bondi à 67,4 milliards,

Document 1 :

Les 300 millions de barbares ignares qui les cernent sont finalement des idiots très utiles pour ceux qui savent en profiter : l’€-crise a fait rentrer 33,5 milliards de francs supplémentaires dans les comptes de banques helvètes en ce mois pour atteindre un total record de 276 milliards

Document 2 :

Mécaniquement le montant de ses capitaux propres baisse dans le bilan pour n’en représenter que 14 % au profit des dépôts bancaires fuyant l’€-crise (57 %),

Document 3 :

Le ratio Tier 1 (l’inverse du leverage) se monte à 16,3 %, étant calculé comme la part des capitaux propres par rapport au total des dettes…

Document 4 :

… ce qui correspond à un leverage faible mais dangereusement en augmentation de 6,1,

Document 5 :

La BNS a dans ses comptes pour 409 milliards de francs de devises,

Document 6 :

Les petits Suisses ont relativement de moins en moins d’or (11 %) dans les coffres de la BNS et de plus en plus de devises (85 %), pour l’essentiel des zéuros,

Document 7 :

Pour l’instant les petits Suisses bénéficient de la politique menée par les gens de la BNS mais il est dangereux de vivre durablement dans le luxe, le calme et la volupté en étant cernés par 300 millions de barbares ignares et sous les flingues des Américains.

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 21:31

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires :Monétarisme en zone € pour les nuls

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Europe, Monétarisme

 

De petits rappels sur quelques notions fondamentales du monétarisme sont encore indispensables en prenant des exemples dans la zone euro …

Au point de départ se trouve ce concept d’argent sain qui est le premier pilier des Reaganomics, c’est-à-dire du monétarisme appliqué car la distribution massive d’argent non gagné est létale.

C’est simple, tout est simple mais cette simple phrase est totalement incompréhensible pour la plupart des Français (et ils ne sont pas les seuls !) mais c’est très important…

Concrètement, premier exemple, pédagogique : des centaines de milliards d’euros sont prêtés aux Grecs (qui sont censés les rembourser !), prétendument pour les sauver mais la conséquence en est simple : la masse monétaire en Grèce augmente de ce fait, ce qui fait baisser le PIB car, pour simplifier, la masse monétaire et le PIB varient en sens contraire. C’est un des grands principes du monétarisme.

Il faudrait faire exactement le contraire pour faire repartir la croissance du PIB : faire diminuer la masse monétaire grecque.

Comment ? Là aussi, la solution est simple : il suffirait que la Grèce sorte de l’euro système, la nouvelle drachme perdant une valeur considérable par rapport aux monnaies de référence, la masse monétaire grecque exprimée en drachmes chuterait monumentalement, ce qui ferait repartir la croissance du PIB car les prestations et produits grecs deviendraient alors compétitifs.
Ainsi par exemple les Européens pourraient y passer des vacances pour une bouchée de pain, denrée qui serait alors devenue rare et chère pour les Grecs dont le pays pourrait cependant repartir sur de bons fondamentaux.

Autre exemple à l’opposé du cas grec : les excédents considérables du commerce extérieur de l’Allemagne en devises sont transférés depuis des années à ces cochons de pays du Club Med, dont la France, cf. mes articles à ce sujet (leurs balances commerciales sont toujours déficitaires), ce qui signifie que de ce fait une partie de la masse monétaire en Allemagne sort anormalement de ce pays (elle est donc inférieure à ce qu’elle devrait être), ce qui augmente la croissance de son PIB au-delà de son potentiel optimal car, pour simplifier, la masse monétaire et le PIB varient en sens contraire.

Les Allemands bénéficient d’une certaine façon de cette situation mais ils y ont perdu plusieurs milliers de milliards d’euros de réserves en devises (cf. pour comparaison, les réserves de la Chine se montaient à plus de 3 200 milliards de dollars fin juin).

Ce sont là deux exemples du monétarisme appliqué à la zone euro. Le plus gros problème de cette zone euro est cette hypertrophie de M1 qui se monte à plus de la moitié du PIB alors que cet agrégat ne représente que 15 % du PIB aux Etats-Unis.

Toujours pour simplifier, M1 qui est constitué de la masse des dépôts sur les comptes courants et des billets en circulation se monte à 5 000 milliards d’euros alors que, par référence aux Etats-Unis, M1 devrait être de 1 500 milliards environ. Ainsi, ce sont 3 500 milliards d’euros qui se trouvent indument sur les comptes de certains heureux Euro-zonards et dans leurs portefeuilles alors qu’ils n’auraient jamais dû leur parvenir.

Ce sont là des revenus qui ont été distribués mais pas gagnés par des produits vendus et payés issus d’un travail.

Ainsi par exemple, tout le monde sait maintenant que beaucoup de Grecs perçoivent des revenus sans travailler et que les impôts et taxes ne permettent pas d’équilibrer les comptes des administrations publiques.
Il en est de même dans ces autres ces cochons de pays du Club Med, les dérives étant de moindre ampleur relative mais portant sur des montants plus importants.

Tout est simple.

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 15:43

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : USA : monétarisme et croissance, suite sans fin… 

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Monétarisme

 

Les derniers chiffres des agrégats monétaires publiés par la Fed hier soir montrent que M2-M1 augmente sur une pente en moyenne de 4,7 % depuis un an

Document 1 :

L’augmentation de M2-M1 a… diminué à 5,0 % d’une année sur l’autre lors de la semaine se terminant le 20 août,

Document 2 :

nettement sous la barre critique des 7 %, ce qui signifie que la croissance du PIB augmente

Document 3 :

La tendance observée début août se confirme…

Cette baisse de l’épargne signifie que les Américains dépensent les dollars qu’ils gagnent en travaillant, ce qui contribue à augmenter la croissance du PIB qui devrait atteindre d’après ces données présentement en ce troisième trimestre 2,7 % d’une année sur l’autre et 3,0 % par rapport au trimestre précédent en taux annualisé si cette bonne tendance se poursuit.

L’€-crise et la tête d’enterrement du bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, entretiennent une ambiance de pessimisme qui fait tomber la croissance du PIB réel sous son potentiel optimal historique mais dans une zone normale sans inflation, pour l’instant du moins.

Tout va donc bien aux Etats-Unis…
Tout est simple.

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 12:14

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires :Zone € : agrégats monétaires, juillet 2012 

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Europe, Monétarisme

 

La BCE a publié les chiffres des agrégats monétaires pour la zone euro pour le mois de juillet…

M1 continue à augmenter pour représenter plus de 50 % du PIB (52,4 %), proche de son plus haut historique (53,2 % en juillet 2009) contre moins de 15 % aux Etats-Unis,

Document 1 :

Une fois de plus, de l’argent non gagné est encore distribué massivement dans la zone euro et quand une bulle dans la masse monétaire s’est ainsi développée, c’est-à-dire par de la création monétaire, la situation devient vite irrattrapable.

L’augmentation de M3 (d’une année sur l’autre) est faible (3,4 %) mais encore trop forte à cause de l’hypertrophie de la masse monétaire en M1,

Document 2 :

Comme la masse monétaire libre augmente, la croissance du PIB réel diminue au point de devenir nulle puis négative,

Document 3 :

Un zoom (réduction de l’échelle des ordonnées) montre bien ces variations en sens opposé,

Document 4 :

Les variations de M3 (d’une année sur l’autre) en France (4,5 % en juillet) sont plus importantes que dans les autres pays de la zone, ce qui est certainement dû à l’importance des Gos banques,

Document 5 :

Les Européens ont perdu la guerre monétariste en adoptant l’euro, et par manque de culture monétariste.
Aux Etats-Unis l’argent y est sain, ce qui est le premier pilier des Reaganomics

Simple, tout est simple pour les monétaristes…

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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 11:24

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires :Fonds de garantie des dépôts (fin 2011)

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques françaises, Suisse

 

Les Français ont parfaitement raison d’avoir totalement confiance dans leurs banques qui sont les meilleures du monde et les mieux capitalisées, c’est évident.

De toute façon le Fonds de garantie des dépôts… garantit leurs dépôts au cas, inimaginable, improbable (ça ne s’est jamais produit !) où une grande banque ferait faillite.

Les dépôts en espèces sont garantis jusqu’à 100 000 € et les titres jusqu’à 70 000 € par épargnant et par établissement. C’est rassurant, effectivement.
Le Fonds de garantie des dépôts donne des précisions sur ses garanties qui sont assurées par des dépôts effectués par les établissements financiers.

Pour la garantie portant sur les espèces, le Fonds disposait de 1,450 milliards d’euros en 2002. Il était prévu de les augmenter de 150 millions par an de 2003 à 2006, soit un total qui aurait dû se monter à 2,050 milliards d’euros actuellement,

Document 1 :

(cliquer sur les documents pour les agrandir)

Pour la garantie portant sur les titres, les 106,4 millions d’euros en 2002, il était prévu de les augmenter de 8 million par an sur la même période, soit un total qui aurait dû se monter à… 138,4 millions d’euros actuellement !

Document 2 :

Cependant, le bilan au 31 décembre 2011 montre que le total des disponibilités (placées en valeurs mobilières !) est légèrement inférieur à 2 milliards d’euros mais que les capitaux propres du Fonds ne sont que de… 989 millions d’euros !

Document 3 :

Moins d’un milliard d’euros pour garantir des milliers de milliards d’euros de dépôts (le PIB annuel de la France est de l’ordre de 2 000 milliards) ! C’est une escroquerie gigantesque qui ridiculise Madoff.

Heureusement, tout est prévu : au cas où une banque ferait faillite, le Fonds peut… emprunter auprès des… épargnants ruinés,

Document 4 :

C’est rassurant, effectivement.

Un petit rappel : en France, les fonds et titres déposés dans une banque lui appartiennent, les déposants ne pouvant qu’en récupérer une contrepartie en cas de faillite de la banque (selon les modalités prévues) alors qu’en Suisse les investisseurs restent juridiquement propriétaires des titres qu’ils ont acquis, les banques n’étant que des intermédiaires obligés.

Cliquer ici pour accéder au site du Fonds de garantie des dépôts,
Cliquer ici pour lire le rapport 2011 du Fonds,
Cliquer ici pour lire un de mes articles déjà consacré à ce sujet.

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