Taux, fluctuations et croissance
L’écart entre les rendements des bons du Trésor italien (4,416 %) et allemands (3,170 %) à 10 ans a encore atteint hier lundi 1° décembre un record à 39,3 % en fin de séance américaine,
Graphique 1 :
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Pour les bons du Trésor français, l’écart n’était que de 12,9 % mais il a atteint un record à 14,5 % en fin de séance européenne quelques heures plus tôt,
Graphique 2 :
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Le coût de la dette publique française augmente, et il augmentera car les rendements des bons français à 10 ans grimperont jusqu’à des sommets de 6 % dans un avenir proche.
Bien entendu, aucun journaleux, aucun bonimenteur n’en parle !
Les rendements des bons du Trésor allemand, alignés sur ceux des Treasuries baissent eux aussi à des plus bas historiques,
Graphique 3 :
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Les rendements des Treasuries sont au plus bas historique (le point rouge correspond au plus bas historique de 3,13 % atteint précédemment le 13 juin 2003),
Graphique 4 :
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Les capitaux sont réfugiés en masse sur les Treasuries, et en particulier sur les échéances les plus courtes : les Bills à 1 mois et à 3 mois,
Graphique 5 :
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Les indices actions ne pourront pas repartir tant que les rendements des Bills sont à zéro.
L’écart entre les rendements des Notes à 10 ans et à 2 ans continue à se réduire, ce qui montre que l’économie américaine est sortie de son point le plus bas du ralentissement de la croissance et qu’elle est en train de repartir, comme fin 2003, début 2004,
Graphique 6 :
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En attendant la suite du feuilleton…
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