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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 16:15

Histoire belge


Les dettes totales de la banque Fortis représentaient plus de 30 fois le montant des capitaux propres (la norme est de 12,5 pour ce multiplicateur µ qui correspond au ratio Tier de 8 %),


Tableau 1 :

Fortis (milliards €)

 

 

2003

 

 

2004

 

 

2005

 

 

2006

 

 

2007

 

 

Total dettes

 

 

511

 

 

556

 

 

709

 

 

754

 

 

837

 

 

Capitaux propres

 

 

14,0

 

 

15,8

 

 

19,7

 

 

21,6

 

 

34,2

 

 

µ

 

 

36,5

 

 

35,2

 

 

36,1

 

 

35,0

 

 

24,5

 

 


Le PIB de la Belgique est de l’ordre de €350 milliards


La situation était catastrophique au second semestre 2007 mais elle s’est relativement améliorée par la suite,


Tableau 2 :

Fortis (milliards €)

 

 

2007Q2

 

 

2007Q3

 

 

2007Q4

 

 

2008Q1

 

 

2008Q2

 

 

Total dettes

 

 

896

 

 

855

 

 

837

 

 

896

 

 

944

 

 

Capitaux propres

 

 

22,1

 

 

21,2

 

 

34,2

 

 

32,0

 

 

30,4

 

 

µ

 

 

40,5

 

 

40,3

 

 

24,5

 

 

28,0

 

 

31,1

 

 


La BNP a les mêmes ratios d’endettement.


La reprise de ce qui reste de Fortis en Belgique par la BNP ne se justifie donc pas, et ce serait une très grave erreur de poursuivre ce projet car la plus grande partie du secteur bancaire belge passerait ainsi sous le contrôle d’une banque étrangère qui est dans une situation critique doublement hors normes.


Fortis, la BNP et toutes ces Gosbanks européennes n’auraient jamais dû exister.


Les Américains ont détruit Schumpétairement les plus grosses banques hors normes pour créer à leur place des banques plus petites respectant les normes, donc viables.


Yaka, faucon

***

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commentaires

L
histoire US<br /> <br /> c'est a la lumiere de l'article qui va suivre que l'on mesure l'écart, le fossé qui existe entre la vieille europe et les états unis....non seulement dans le secteur bancaire mais plus globalement dans le domaine économique au sens large...<br /> ---------------------------------<br /> <br /> Les pièces manquantes de Wells Fargo <br /> Date: 29/01/2009 Peter Eavis <br /> DOW JONES NEWSWIRES <br /> <br /> Les immobilisations corporelles par action ordinaire - "tangible common equity" en anglais, ou TCE - sont un terme déplaisant du jargon, mais pas un juron. <br /> <br /> Ou peut-être l'est-ce pour Wells Fargo (WFC) dans la mesure où la banque n'a pas fait mention de cet indicateur très surveillé, qui évalue la solidité des fonds propres, lors de la publication de ses résultats du quatrième trimestre, mercredi. <br /> <br /> Les actionnaires des banques sont les plus affectés quand une banque comptabilise d'énormes pertes ou doit lever du capital. En conséquence, il est logique de se pencher sur la solidité du coussin financier dont elle dispose, mesuré par le TCE. <br /> <br /> Si cet indicateur est trop faible comparé aux actifs totaux, la banque doit souvent le faire remonter en prenant des mesures qui affectent les actionnaires existants, comme par exemple l'émission de nouvelles actions ordinaires. <br /> <br /> J.P. Morgan Chase (JPM), Bank of America (BAC) et Goldman Sachs Group (GS) ont tous reconnu l'importance des TCE lors de la publication de leurs résultats du quatrième trimestre. <br /> <br /> Mais pas Wells Fargo. <br /> <br /> La banque le justifie par le fait que cet indicateur ne reflète pas le montant réel de la survaleur créée par la fusion (avec Wachovia) ni les mesures très importantes que le groupe a prises pour minimiser les risques pesant sur son bilan. <br /> <br /> Mais le niveau d'immobilisations corporelles par action ordinaire de Wells Fargo semble trop faible pour durer, puisqu'il représente environ 2,68% de ses actifs après le rachat de Wachovia l'an dernier. Un pourcentage bien inférieur à celui de JP Morgan, à 3,83%, ou de Goldman Sachs, proche de 5%. Il est cependant plus en ligne avec celui de Bank of America, à 2,6%. <br /> <br /> Wells Fargo aurait besoin de 15 milliards de dollars supplémentaires d'actions ordinaires pour ramener son ratio au niveau de celui de JP Morgan. <br /> <br /> Et Wells Fargo détient encore un grand nombre d'actifs risqués. En effet, Wells Fargo, après le rachat de Wachovia, détient 57,7 milliards de dollars de prêts hypothécaires à taux révisable risqués qui n'ont pas été dépréciés lorsque la transaction a été finalisée, et 37,6 milliards de dollars supplémentaires qui, eux, l'ont été. <br /> <br /> Ces deux montants sont plus élevés que les 34 milliards de dollars de TCE détenus par la banque. <br /> <br /> De plus, plus de la moitié de ces prêts hypothécaires à taux révisable ont été émis en Californie, où la hausse du chômage et la baisse des prix immobiliers pourraient continuer à engendrer de lourdes pertes. <br /> <br /> Il y avait également un autre élément manquant dans la publication de Wells Fargo. Les investisseurs ont désormais pour tâche délicate d'évaluer l'importance des provisions pour pertes des banques. Le mode de comptabilité retenu après la fusion avec Wachovia rend difficile l'évaluation de la performance des prêts de Wells avant la fusion et ne permet pas de savoir si la banque a assez de réserves pour les couvrir. Par opposition, lors du dernier trimestre, J.P. Morgan a dévoilé des indicateurs clés sur les crédits accordés, avec et sans les actifs de Washington Mutual, acquis l'an dernier. <br /> <br /> Le titre Wells a bondi de 30% mercredi, après la possible mise en place d'un véhicule gouvernemental destiné à racheter les actifs toxiques des banques. Mais tout plan gouvernemental de ce type exigera logiquement des banques qu'elles renforcent leurs ratios de TCE en échange du rachat des actifs toxiques. Reste à savoir si Wells, qui continue à dépenser du capital à travers le versement de généreux dividendes, sera exempté.
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