5,7 % de croissance du PIB au 4° trimestre... aux Etats-Unis
Le taux de croissance du PIB aux Etats-Unis a été de 5,7 % au 4° trimestre 2009 par rapport au précédent en taux annualisé, ce qui est largement supérieur à son potentiel optimal,
Graphique 1 :
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D’une année sur l’autre, la croissance est positive (de justesse) : +0,1 %,
Graphique 2 :
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Tout n’est pas noir à la Maison Blanche : grâce à leur sauveur élu, les Etats-Unis sont sortis en moins d’un an du gouffre dans lequel les avait plongés W.
Ces chiffres sont conformes à mes prédictions (qui, à +4,4 %, étaient alors inférieures à la réalité, mais je les ai relevées plus tard) mises en ligne dès le 28 octobre 2009, cliquer ici pour lire le billet.
En effet, l’observation de l’évolution des agrégats monétaires permet de prédire les variations du PIB d’une façon très fiable. Cet indicateur est très puissant car il permet de constater les réactions des Américains avec un délai d’une dizaine de jours seulement.
La croissance du PIB est inversement proportionnelle à la variation de la masse monétaire libre, c'est-à-dire à la différence entre cette variation de M2-M1 et celle du PIB réel,
Graphique 3 :
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En fait, ce qui est important, c’est la variation de l’agrégat M2-M1 qui correspond à l’épargne des Américains. Elle continue à diminuer, ce qui signifie que les ménages recommencent à augmenter leurs dépenses (la demande augmente), ce qui contribue à augmenter la croissance du PIB pour les trimestres à venir (l’offre répond à la demande),
Graphique 4 :
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Pour le 1° trimestre 2010, d’après les chiffres de M1 et de M2 publiés par la Fed hier 28 janvier, le taux de croissance du PIB devrait encore augmenter, à +5,8 % (par rapport au précédent en taux annualisé) ou +3,25 % d’une année sur l’autre selon mon tableur,
Graphique 5 :
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La croissance est forte, supérieure à son potentiel optimal, donc elle est et elle sera inflationniste, ce qui obligera la Fed à augmenter son taux de base dans un avenir proche (ce qui fait baisser l’euro dans cette perspective).
L’inflation sera d’autant plus forte qu’Obaba veut subventionner l’augmentation des salaires dans les entreprises de petite taille (grâce à des crédits d’impôts) !
Sortir de l’obligataire public (surtout de la zone euro et des PIGS), investir en actions de sociétés américaines sous cotées, tel est le bon plan pour les investisseurs avertis (l’indice Stoxx 600 des valeurs européennes sous performe le DJ Total Stock Market de 10 % alors qu’ils étaient en phase au 1° semestre 2007).
Avec Fred Rabeman, analyste technique, nous proposons plusieurs offres répondant à cette demande, en particulier sur des valeurs à très fort potentiel de hausse et sur celles du Dow Jones Industrial Average (renseignements et tarifs sur demande).
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