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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 17:14

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site : Présidentielles, logique et économie 

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique France

 

Logiquement, les électeurs devraient élire un président qui promet de mener une politique permettant de rétablir durablement la croissance du PIB à son potentiel optimal de façon à ce que les Français puissent en profiter en considération de leur contribution, c’est-à-dire de leur travail (à effectuer ou capitalisé), ce qui permettrait de faire baisser le taux de chômage et d’augmenter les revenus.

Adam Smith a donné il y a deux siècles un début de solution qui permet d’optimiser la richesse des nations et de leurs habitants : il faut laisser faire la main invisible qui guide les actions des intervenants sur les marchés.

D’autres économistes ont perfectionné sa théorie, en particulier Milton Friedman, et des hommes politiques comme Reagan l’ont appliquée avec succès. C’est le monétarisme.

Cependant, Schumpeter a montré que les bienfaits du capitalisme libéral pouvaient être contestés au point de faire sombrer les pays les plus développés dans des crises létales à terme.

C’est ce qui est en train d’arriver en France. Le processus de déclin est engagé depuis la fin des 30 Glorieuses. Il s’est accéléré avec les turbulences financières créées par le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, et ses acolytes.

Aucun candidat à ces élections ne propose la politique salvatrice qu’il faudrait mener et qui serait de toute façon repoussée par les Français.

Un bon exemple de ce qu’il faudrait faire est pourtant observable de l’autre côté des pointillés de la frontière : en Helvétie où le taux des prélèvements obligatoires y est très faible ainsi que les dettes publiques et le taux de chômage, et le niveau de vie est très élevé.

Les petits Suisses n’élisent pas de président. Le pouvoir central est faible. La démocratie fonctionne bien dans ce pays.

Il y a 5 ans, Sarko proposait de mener une politique de rupture (par rapport à celles qui ont été menées pendant une trentaine d’années). Il n’a rien fait de tel. Il a brisé tout espoir et il a même aggravé la situation en cherchant à tout prix à maintenir la France dans l’euro-système.

Maintenant, c’est trop tard. L’issue est certaine, seules ses modalités et les dates sont incertaines.

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