Suppression d’emplois et reprise
Les chiffres sur les suppressions d’emplois ne sont pas des indicateurs précurseurs fiables ai-je écrit dans mon billet précédent après la publication des chiffres d’ADP et avant celle des chiffres officiels de l’emploi.
La suppression supplémentaire de 467 000 emplois nets en juin ne signifie pas que la reprise ne se fait pas ou plus clairement : la reprise de l’activité économique se fait par la suppression d’emplois, les patrons profitant de l’ambiance de crise pour licencier ai-je déjà écrit, ce qui correspond aux nécessaires gains de productivité pour qu’il y ait croissance,
Graphique 1 :
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La logique économique est un peu déroutante pour des cerveaux façonnés par la propagande franchouillarde de la gauche plurielle, mais elle est incontournable : la croissance du PIB dépend des gains de productivité et de l’augmentation de la population.
Pour qu’il y ait croissance, il faut qu’il y ait d’abord des gains de productivité, donc des suppressions d’emplois comme ce fut le cas en 2002-2003.
C’est l’application du principe de la destruction créatrice de ce bon vieux Schumpeter.
Après avoir restauré leurs bénéfices par la diminution de leurs charges de personnel, les entreprises pourront se développer.
Les bombardiers plus ou moins furtifs de la Fed et du gouvernement ne changent pas de politique malgré un record historique de 5,664 millions d’emplois supprimés sur les 12 derniers mois,
Graphique 2 :
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C’est l’économie, stupide.
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Et un rappel : l’auteur du blog signé Lupus, cliquer ici pour y accéder, fournit comme toujours des informations fiables qui permettent d’avoir une bonne culture économique et financière qui sort de cette propagande franchouillarde de la gauche plurielle que l’on retrouve partout en France.
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