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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 22:13

Europe à la dérive

 

La vieille Europe est à la dérive…

La dévaluation potentielle de la lire italienne est de 65 %, celle du franc français de 17 %, l’Espagne et le Portugal sont en perdition comme la Grèce…

Suite de mes billets demain soir au plus tôt.

***

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commentaires

J
<br /> Une chose a laquelle je pense depuis quelque temps, Si la plupart des pays d'Europe rentre en faillites cela risquerait pas de déclencher des guerres civiles pour arriver a une guerre mondiale<br /> ensuite vue que les états unis sont dans la même situation que l'europe et le reste du monde est pas mieux il suffirait d'une étincelle pour que cela éclate.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Non !<br /> <br /> <br /> Les US ne sont pas dans la même situation que l'europe !<br /> <br /> <br /> Il faut être réaliste...<br /> <br /> <br /> <br />
Y
<br /> Carole, votre vidéo est un faux. Les sous-titres n'ont rien à voir avec ce que dit l'invité.<br /> <br /> J'ai qd même bien ri !<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Dette Fédérale des USA : Insolvabilité croissante<br /> <br /> <br /> L’annonce récente d’un avertissement de Moody concernant l’éventualité d’une dégradation future de la dette fédérale des USA nous a conduit à proposer une brève analyse de la solvabilité fédérale.<br /> Le franchissement de la barre des 13000 Milliards de Dollars par la dette fédérale au 1er juin donne à ce post une pertinence plus grande (Table III-C – Debt subject to the limit, ligne Total<br /> public debt oustanding : https://www.fms.treas.gov/fmsweb/viewDTSFiles?dir=w&fname=10060100.pdf)<br /> <br /> Nous avons pris trois indicateurs pour interroger la solvabilité de l’Etat fédéral.<br /> <br /> A - La solvabilité mesurée par le Ratio dette fédérale/PIB. Plus ce ratio évolue défavorablement plus les capacités fédérales de remboursement deviennent problématiques. Le remboursement du<br /> principal de la dette, augmenté des intérêts, pèse en effet de plus en plus lourd sur les finances publiques et, partant, sur l’économie.<br /> Ce ratio est le plus grossier, il permet de mesurer le poids croissant de la dette pour une économie nationale. Nous parlerons de solvabilité nationale de la dette souveraine lors de son<br /> examen.<br /> <br /> B – Le ratio dette fédérale/recette fiscale est plus intéressant. La dégradation de ce ratio témoigne de « l’insoutenabilité » de la croissance de la dette à mesure que s’allonge la durée de son<br /> remboursement. Dans, ce cas, nous parlerons de solvabilité fiscale de la dette souveraine. Ce ratio est le moyen terme entre la solvabilité de la dette souveraine et la croissance qu’elle menace de<br /> son poids croissant. La croissance à crédit est au cœur de ce paradoxe transformant la dette remède en dette-poison.<br /> <br /> C – En troisième lieu, nous examinerons les rentrées fiscales en détail. Ces rentrées fiscales permettent de montrer quelles difficultés rencontrent le Trésor pour lever des impôts commensurés à la<br /> croissance de la dette. Dans les faits, cette « commensuration » n’existe pas ou plus précisément n’existe plus.<br /> <br /> En touchant à ces trois aspects de la solvabilité des USA, nous avons aussi voulu poser une question : la « reprise » à crédit des trois derniers trimestres entraîne-t-elle une amélioration de la<br /> solvabilité publique des USA. La réponse supposerait que les ratios (A et B) s’améliorent fortement dans un proche avenir, mettons 2011-2012. Dans le cas contraire, la dette restera une bombe à<br /> retardement posée sur le chemin de la « reprise ». Vu le montant de la dette fédérale, le risque est d’ampleur atomique pour l’économie américaine et mondiale.<br /> <br /> Sur tous les graphiques, la croissance trimestrielle du PIB a été représentée par des chiffres noires et rouges : le noir correspond aux trimestre positifs, le rouge aux trimestres négatifs. Il<br /> s’agit de la croissance du PIB réel des US, PIB exprimé en moyenne annualisée par le BEA. Nous avons laissé le T-2 en rouge alors qu’il est positif pour souligner la durée de la phase de<br /> contraction de l’économie américaine.<br /> <br /> A – La solvabilité mesurée par les ratio PIB/Dettes : La solvabilité nationale de la dette souveraine.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce premier graphique comporte les trois indicateurs permettant de mesurer deux ratios de solvabilité de la dette souveraine. Il s’agit du PIB des USA en $ courant (rouge), de la dette totale<br /> (orange) et de la dette de marché (rose).<br /> <br /> La dette totale se compose d’une part de la dette de marché et d’autre part de la dette intra-gourvernementale.<br /> Pour simplifier les comptes, nous avons intégré à la « dette de marché » la dette négociable (dont les titres peuvent être vendus) et la dette non-négociable (dont les titres de sont pas<br /> aliénables).<br /> La dette intragouvernementale se compose des excédents des fonds sociaux (funds et trust funds) investis en bons du trésor.<br /> <br /> La ratio PIB/dette totale (bleu) permet de prendre la mesure du poids croissant de la dette fédérale et de la solvabilité de la dette souveraine des USA.<br /> <br /> Au T-1 2007, le PIB représentait 1,56 fois le montant de la dette fédérale, ce ratio a été abaissé à 1,14, soit une dégradation de 0,46 fois le montant du PIB des USA.<br /> <br /> Cette dégradation du ratio PIB/dette totale suit la crise de l’automne-hiver 2008-2009. Cette dégradation est très rapide au T-3 2008, T4 2008 et T-1 2009. Elle se ralentit après le T-2 2009 sans<br /> réussir à se stabiliser après cette date.<br /> <br /> La ratio PIB/dette de marché est plus inquiétant encore. La dette de marché s’élevant très vite, il était normal que ce ratio se dégrade très fortement. Au T-1 2007, le PIB était 2,73 fois plus<br /> important que la dette totale. Il n’est plus aujourd’hui que 1,76 fois plus important que cette dernière. La dégradation apparaît sensible durant la période de la crise rampante (T-3 2007 à T-2<br /> 2008). Elle est très forte à partir du T-3 2008, moment où la crise éclate ; elle reste importante jusqu’au premier trimestre de 2010.<br /> <br /> La comparaison des deux ratios avec la croissance du PIB permet de tirer des conséquences intéressantes. La dégradation des 2 ratios est indépendante de la « reprise » enregistrée depuis le T-3<br /> 2009. Les ratios de solvabilité continuent à se dégrader l’un et l’autre sans que la reprise n’influe nettement sur eux. Tout au plus, peut-on noter que la reprise entraîne un léger ralentissement<br /> de cette dégradation. C’est le signe évident que la reprise est à crédit et que les USA n’arrivent pas à faire redémarrer réellement leur économie.<br /> <br /> La reprise à crédit débouche sur une croissance à crédit dont l’expression est la double dégradation du ratio PIB/dette fédérale total et de marché. Une croissance véritable devrait se distinguer<br /> par une correction du ratio de solvabilité des deux dettes : la dette de marché et la dette totale.<br /> <br /> La croissance de la dette fédérale n’est donc pas pour l’instant maîtrisée tant dans ses volumes croissants que dans son efficacité économique. La fuite dans l’endettement reste dominant ; la<br /> reprise n’est pour l’instant que le produit d’une traite tirée sur l’avenir. La dégradation de la solvabilité nationale de la dette souveraine des USA est donc doublement avérée.<br /> <br /> La question qui peut se poser est alors la suivante : les USA peuvent-ils supporter encore longtemps une dette qui s’accroît aussi vite sans offrir en contrepartie une croissance économique<br /> indépendante de l’endettement public.<br /> <br /> B – La solvabilité fiscale de l’Etat fédéral.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour mesurer la solvabilité fiscale de l’Etat fédéral nous avons divisé la dette de marché et la dette totale des USA par les rentrées fiscales trimestrielles de l’Etat fédéral. On peut mesurer<br /> alors combien de trimestres de recette est nécessaire pour rembourser la dette fédérale totale ou la dette de marché. Il est ensuite aisé de convertir les trimestres en années.<br /> <br /> La crédibilité fiscale de l’Etat américain - c’est-à-dire le temps qu’il lui faut pour rembourser sa dette – dépend du temps qui lui serait nécessaire, pour rembourser sa dette avec les recettes du<br /> trimestre en cours. Cette durée à mesure qu’elle s’allonge dégrade la solvabilité fiscale de la dette souveraine. Plus des crédits augmentent en volume, plus leur durée de recouvrement augmente,<br /> plus la dette souveraine comporte un risque de solvabilité. La notation des agences ne peut rien changer à cela. Faire de la dette à flux continu d’émissions de bons du Trésor ne peut être tenu<br /> pour un signe de bon fonctionnement d’une économie, les USA ne dérogent pas à la règle.<br /> <br /> Ce deuxième graphique est accablant pour la solvabilité fiscale des USA.<br /> <br /> Il fallait 4,5 années de recettes fiscales au T-1 2007 pour rembourser la dette fédérale totale des USA , il en faut 6,8 au T-1 2010.<br /> Il fallait 2,3 années de recettes fiscales pour rembourser la dette de marché fédérale, il faut dorénavant 4,4 années.<br /> <br /> La projection linéaire montre aussi que la crédibilité fiscale se dégrade de manière uniforme pour les deux formes de la dette fédérale que nous avons retenues. C’est à nouveau le signe d’une<br /> évidente perte de maîtrise de la croissance de dette fédérale relativement aux capacités de remboursement de l’Etat américain.<br /> <br /> Plus préoccupant encore, la reprise n’a pas d’impact réel sur la maîtrise fiscale de la dette. On voit bien qu’au T-3, 2009, T-4 2009 et T-1 2010, le retour de la croissance ne se traduit pas par<br /> une nette amélioration des recettes. Nous y voyions le signe que le reprise à crédit est largement artificielle.<br /> <br /> La fiscalité fédérale montre que cette reprise n’a pas encore produite d’effets vertueux. La croissance des trois derniers trimestres ne génère pas de recettes annonçant une diminution du poids<br /> relatif de la dette exprimée en trimestres de remboursement. Pour que la situation s’améliore, il faudrait d’une part que les recettes fiscales augmentent et d’autre part que la croissance de la<br /> dette se ralentisse très fortement.<br /> <br /> Les deux mesures de solvabilité que nous avons utilisées dénonce le caractère artificiel de la croissance et la perte de contrôle de la dette fédérale. D’un strict point de vue fiscal, la<br /> croissance de la dette totale et de la dette de marché paraîssent de plus en plus folles car elles sont décorrélées de celle du PIB et des capacité s fiscales de l’Etat fédéral. Les lignes de<br /> projection indiquent que la croissance de la dette paraît obéir à une logique qui lui<br /> <br /> <br />
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R
<br /> La Banque Centrale Européenne est au petits soins pour les destructeurs du système financier mondial. Inaugurant un nouvel oxymore, Trichet le bien-nommé prête aux banquiers nécessiteux des sommes<br /> absolument inouïes en puisant dans la cassette de 750 milliards d’euros que les volontaires désignés que nous sommes ont alloué à l’UE.<br /> <br /> 200 milliards d’euros de prêts en huit jours. Au taux ridicule de 1%. Montagne d’argent destinée aux banques dans la zone euro. Les mêmes banques qui veulent multiiplier les ponctions sur<br /> l’activité de nos petits comptes, continuer à refuser un crédit au salariés en CDD et persistent dans la spéculatop à mort, avec les produits dérivés qui ont déjà cassé la machine et la casseront<br /> encore.<br /> <br /> Ces deux cent milliards d’euros devraient permettre aux banques françaises d’éponger, à terme, leurs actifs « pourris ». Autour de 195 milliards d’euros, d’après l’établissement du même Trichet,<br /> s’ils ne nous gave pas de mirages comme d’habitude, ou n’a pas cru trop vite les banquiers. Actifs impossibles à convertir, dont l’existence résulte du krach mondial que les banques ont elles-mêmes<br /> déclenché.<br /> <br /> Petit rappel pour compenser un peu l’oubli généré par la masse d’insignifiances que nous déversent les médias aux ordres et la désinformation continue autant qu’insultante des institutions<br /> européennes, et autres politiciens aux mains sous la table.<br /> <br /> Tout cela a commencé, il y a plusieurs années, et aux USA, naturellement, puisque la grande majorité des krachs trouve sa source dans le berceau du capitalisme très peu pur et très dur.<br /> <br /> Les marchands de biens US vendaient du mirage immobilier comme d’autres de la came à Medellin, sans limites. Les mêmes ont fourgué des baraques à des gens qu’ils savaient structurellement<br /> insolvables, ce malgré leur expérience et malgré les ratios d’endettement. Les banques US et étrangères installées aux Etats-Unis finançaient les réseaux des’agences immobilières US, quand elles ne<br /> les possèdaient pas.<br /> <br /> La machine s’est emballée, mais dans les directions des agences, des banques et de tous les organismes d’assurances diverses ou de construction tout le monde fermait les yeux. On prêtait, on<br /> vendait à qui ne pouvait acheter, et après nous le déluge, tant que la thune est là. L’évidence qu’un crédit ne peut être remboursé que par qui a les moyens de le faire n’arrêtera jamais un système<br /> où la pure avidité a supplanté et éliminé toute autre considération. Il arriva évidemment à ces acteurs délirants ce qui arriva au scorpion transporté au travers des eaux par la grenouille.<br /> <br /> Prêt croissants jusqu’à devenir insoutenables. Des milliers d’américains noyés sous les dettes. Impossible de payer les traites, on vend la maison. Mais plus personne ne veut, ne peut acheter.<br /> Personne ne remboursera plus les dettes. Les crédits forment des kilomètres de papier-toilette.<br /> <br /> Les banques US, françaises et autres canailles prévoyantes, pensaient s’être couvertes en jetant sur le marché ces dettes insolvables, mélangées avec d’autres titres de dettes plus ou moins<br /> valables. Ce fut à peu près aussi pertinent que d’empêcher l’éclatement d’une grenade en la planquant dans un tas d’avocats, sur les rayons d’un hyper. Le réel finit toujours par gagner. L’astuce<br /> minable et perverse allait exploer en plein vol, devenant en 2008 la mega-crise mondiale nommée crise des « subprimes », dont tout le monde goûte, peu à peu, la saveur amère et absolument pas<br /> douce.<br /> <br /> Aujourd’hui, les banques de la zone euro ont, donc, durablement cassé le monde financier. La fracture s’étend à toute l’économie, pour disloquer bientôt le corps social dans son entier.<br /> <br /> Voyons les conséquences dans le coeur du capitalisme pourrissant.<br /> <br /> A l’avant-garde des métastases, il n’est pas très difficile de voir qui opère : Les bourses mondiales et leurs investisseurs instituttionnels. Au tout premier rang desquels on trouve les banques.<br /> Ces "zinzins" [1] constituent les plus gros requins dans le marigot boursier mondial. Ce sont eux qui achètent et vendent en masse, font bouger les cours, au besoin avec des méthodes qui dénient<br /> toute liberté au marché boursier, comme le HFT [2] Les zinzins veulent essentiellement faire bouger à la hause ou à la baisse le cours des actions de toute nature qui circulent dans les réseaux<br /> boursiers planétaires.<br /> <br /> Ce qui revient à monter une mayonnaise dans le vide spatial.<br /> <br /> Le support possible, et réel d’une croissance boursières ne peut être que la crédibilité des entreprises les plus grosses. Hors, parmi celles-ci on trouve les banques. Plombées aux yeux de tous,<br /> aujourd’hui. Quant aux autres entreprises, elles sont également en sérieuse difficulté, vu que les banques ne leur font plus crédit, que le consommateur est aux abonnés absents. Les jeux de la<br /> partouze boursière, à 90% spéculatifs, se déroulant sur ce plancher troué ajoutent à la déstabilisation. On est aux antipodes de l’argent en Bourse investi durablement, pour soutenir l’activité,<br /> comme le serine toujours le baratin que nous servent les acteurs boursiers.<br /> <br /> Tout lemonde le voit, il suffit de regarder les courbes s’incliner vers zéro, le CAC, le Nasdaq, le Nikkei, toutes les bourses chuter de plus en plus, malgré des sursauts, s’effondrer de plus en<br /> plus vite. Le système est moribond, il était malade dés le départ. Malade de la valeur, qui n’a aucune valeur sans le travail, Baudrillard l’expliquait brillamment déjà dans un livre paru en 1973<br /> [3] Les bourses sont menées en dépit des raisons économiques évidentes, pour ne pas dire contre la simple logique et les comportements anthropologiques fondamentaux, sans doute. En tous cas, contre<br /> l’incontournable fondement de l’économie qui est le travail fourni par les salariés et autres.<br /> <br /> Le Casino Mondial est aujourd’hui brisé. Le CAC 40 a perdu 42% de sa valeur en quelques semaines. Il venait de remonter à peine. Il s’était écroulé déjà en 2008. Comme il l’avait fait en 2001, pour<br /> la crise de la bulle Nouvelles Technologies...On ne peut créer de l’argent avec uniquement de l’argent, même en employant les moyens les plus indignes pour y parvenir.<br /> <br /> C’est une évidence économique et une revanche morale pour tout le monde, sauf pour M. Trichet et M. Sarkozy de Nagy-Bocsa qui a fait des pieds et des mains pour constituer le fond de 750 milliards<br /> d’euros, empêcher Merkel de s’y soustraire, et continue à pousser de toutes ses forces la BCE à financer les banques françaises, notamment.<br /> <br /> C’est-à-dire sauver une nouvelle race de prédateurs sans la moindre once de morale, sans la moindre empathie sociale, qui handicapent l’avenir de toutes les sociétés civilisées.<br /> <br /> Si Trichet ou Sarkozy sortaient de leur bunker dorés à la feuille, ils pourraient constater et subir au quotidien, par plans de rigueur interposés, que les européens souffrent grandement, et pas<br /> par leur propre faute, comme le répètent les médias soumis, qu’ils soient privés ou financés par notre argent.<br /> <br /> La vie quotidienne est amputée, la perennité des emplois et des services sociaux pourtant indispensables anéantie. Le repos minimal et tant mérité de la retraite est lui-même brisé par un travail<br /> en extension, qui nous amènera bientôt directement au cimetière s’il n’arrive pas à nous faire sauter par la fenêtre avant. Elles sont énormes les blessures directes et indirectes infligées par<br /> cette perfusion de liquidités dans les coffres des banquiers à la cohésion sociale, à l’impression d’appartenir à une même société avec les mêmes valeurs.<br /> <br /> Trichet et les politiques qui le commandent, par ce soutien à quelques-uns, dont les moyens, le pouvoir et les valeurs manifestées sont aux antipodes des existences communes, répliquent à une<br /> échelle continentale et très médiatisée les asymétries sociales insupportables que l’on constate et ressent dans chaque pays de l’UE. En sont-ils conscients ?<br /> <br /> 10% de la population française possède 40% du patrimoine du pays ; en 2004 le patrimoine des 10 % des plus fortunés était 2 135 fois supérieur à celui des 10 % les moins riches, d’après<br /> l’Observatoire des inégalités. J’ai bien peur, pour vous, Messieurs de la nouvelle noblesse non de titre mais d’argent, qu’on ne vienne bientôt vous ébranler les oreilles avec ces constats, faute<br /> de remettre à l’endroit votre entendement.<br /> <br /> Quand on a fait le tour du problème et inventorié les impasses comme les dénis, on est bien obligé de le reconnaître : c’est une régession sans précédent qui est opérée par des dirigeants<br /> absolument sous contrôle des banques. Au coeur de ce cap vers les Sargasses, la ponction des forces vitales de l’UE par les banques, via la BCE et sous complicité des gouvernants.<br /> <br /> En résulte un divorce brutal entre la réalité et les fondements même de l’UE, comme de la BCE qui en résulte, au plan sociétal – faire une meilleure société par la coalition des peuples – et<br /> économique, puisque les élites nous emmènent délibérément vers une vie plus mauvaise et jettent au panier les principes centraux du modèle économique libéral de l’UE, que Trichet et ses compères<br /> politiques prétendaient promouvoir et défendre.<br /> <br /> Comment suivre le gouverneur de la BCE et le quarteron de décideurs UE, Barroso, Rompuy, ou la Commission Européenne avec sa « Nouvelle stratégie 2020 pour la croissance » qui annonent leurs<br /> ritournelles pesantes sur la libre-concurrence, quand ils ne laissent<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Bonjour<br /> pourquoi malgré mes relances fréquentes n'osez vous jamais faire un article detaillé sur la banque HSBC et ses ratios ?<br /> ce que vous faites sur toutes les autres grandes banques mondiales sachant qu'HSBC est l'une du top 3 mondial ?!<br /> Auriez vous des interets / liens avec cette banque ?<br /> <br /> tres cordialement<br /> <br /> <br />
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