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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 15:50

La croissance de Bécassine


Notre grande bécasse nationale a annoncé triomphalement une croissance du PIB de 0,3 % au 3° trimestre par rapport au précédent, mais en fait, il s’agit de 0,26 % arrondi à une décimale, soit 1,06 % en taux annualisé contre 3,5 % pour les Etats-Unis,

Graphique 1 :

 

Cliqupour agrandir le graphique.er ici


D’une année sur l’autre, la croissance française est exactement identique à celle des Etats-Unis : -2,3 %

Graphique 2 :

 

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Cette chute de l’activité a été la plus forte depuis la guerre, mais elle a été brève aux Etats-Unis où le taux de croissance a déjà repris son rythme normal à son potentiel optimal de 3,5 %,

Graphique 3 :

 

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Sur les 4 derniers trimestres, la richesse produite en France a baissé de 2,6 % par rapport aux 4 trimestres les précédant,

Graphique 4 :

 

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Depuis 60 ans, le déclin de la France est impressionnant !

***

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commentaires

G
<br /> Décidément les temps comme les œufs sont durs et la bêtise n'a pas de limite.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Illustration du premier commentaire<br /> <br /> Point de vue présenté en page Ille-et-Vilaine Ouest-France 14-15 novembre 2009<br /> Pour sortir au mieux des trente années libérales<br /> par Pierre CLAUSS<br /> Enseignant-chercheur, responsable de la filiére finance à l'Ensal - Rennes<br /> La période de 1946 à 1975 avait été qualifiée par l'économiste Jean Fourastié<br /> de "Trente glorieuses" car ayant apporté le plein-emploi, forte croissance économique et consommation de masse à la population des pays développés. Cette période était celle aussi de politiques<br /> publiques interventionnistes.<br /> Les chocs pétroliers des années 1970 ont eu raison de cette période économique bénie. On est entrés alors dans une période qu'on pourrait qualifier, à la manière de Fourastié de "Trente libérales".<br /> Entre 1979, année du second choc pétrolier, et 2009, année de l'explosion de la crise économique et financière, on a vu apparaitre un libération à deux visages.<br /> Libéralisme culturel et politique. Les années 1980 institutionalisent les avancées des années 1970. La gauche arrive au pouvoir en 1981 en France et libéralise les chaines de télévision et les<br /> radios. La chute du mur de Berlin préfigure le libéralisme politique en Europe de l'Est. Les minorités sexuelles sont reconnues, d'abord en Europe du Nord. Les années 2000 connaissent la révolution<br /> internet, qui bousculent l'univers de l'information et celui de la communication. En même temps, les préoccupations sécuritaires, associées au développement des fichiers, posent en termes nouveaux<br /> la question des libertés.<br /> Le libéralisme est aussi économique. Margaret Thatcher au Royaume-Uni et Ronald Reagan aux Etats-Unis sont les symboles des politiques libérales de dérégulation qui ont facilité la liberté<br /> d'entreprise, mais ont creusé les inégalités.<br /> On a atteint en 2009 le point d'orgue avec la révélation de l'excès des revenus des financiers et des patrons de multinationales.<br /> Les "Trente libérales" s'épuisent donc et n'apportent plus le bien-être escompté. Une alternative consisterait à développer l'économie sociale et solidaire comme un dépassement à la fois des<br /> "Trente glorieuses", grippées en partie par un Etat trop pesant, et des "Trente libérales" rongées par la vulnérabilité considérables des individus. Un exemple : les SCOP, ces sociétés coopératives<br /> de production, allient initiatives privées, concurence et rentabilité, mais aussi coopération, solidarité et auto-gestion.<br /> Un autre levier possible est la transformation en profondeur de la fiscalité. Avec pour objectif de réhabiliter la redistribution, non plus sur la base du seul travail mais sur celle aussi des<br /> comportements. Ainsi les projets de taxe carbone, dont l'objectif est de favoriser la consommation de produits "propres", et de taxes Tobin, dont l'objectif est d'éviter les opérations purement<br /> spéculatives en Bourse, peuvent être des solutions intéressantes pour infléchir les comportements vers plus d'utilité sociale.<br /> Ces taxes laisseraient la liberté aux individus de s'enrichir à condition que leur comportement soit vertueux. Il faut soutenir de telles évolutions si l'on veut réellement engager la transition<br /> vers des années plus solidaires et plus "durables".<br /> <br /> <br />
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C
<br /> "Ils" sont effroyables<br /> <br /> <br />
A
<br /> Au départ, c'est une bonne idée, empruntée outre-atlantique : sonder les économistes français pour déterminer quels sont les sujets qui, entre eux, font l'objet d'un consensus, et quels sont ceux<br /> qui les divisent. Et bien devinez quoi ? Les économistes français sont des socialistes en puissance.<br /> <br /> Deux professeurs de Sciences Po se sont donc attelés à rédiger un questionnaire détaillé en 82 points et ont présenté pendant quinze jours le questionnaire sur le site du Codice (l'organisme du<br /> gouvernement visant à élever la culture économique) et invité les membres de l'Association française de science économique à y répondre.<br /> <br /> Résultats: Les économistes français sont favorables à la nationalisation du secteur bancaire et à la légalisation du cannabis (!). Ils sont pour une régulation externe du marché, ils trouvent<br /> Bruxelles un peu trop rigide sur les aides de l'Etat, mais restent toutefois opposés au protectionnisme. Ils défendent les 35 heures et encensent la relance keynésienne: seulement 18% d'entre eux<br /> trouvent dangereuse une relance qui se traduit par un déficit de plus de 5% du PIB. Une conclusion bien peu surprenante.<br /> <br /> Pour lire les résultats plus détaillés de cette enquête desperante:<br /> <br /> http://eco.rue89.com/2009/11/11/dans-la-tete-des-economistes-francais-des-idees-de-gauche-125660<br /> <br /> <br />
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