Jean-Pierre CHEVALLIER, business économiste

<br /> Mais super sarko va tous les sauver!<br /> <br /> <br />

<br /> Le soi-disant « plan de stabilisation » de 750 milliards d’euros n’a rassuré les investisseurs internationaux que pendant deux jours : le 10 mai et le 11 mai.<br /> <br /> Depuis le 12 mai, les taux d’intérêt des obligations de l’Etat espagnol sont repartis à la hausse.<br /> Le 12 mai, si l’Espagne avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 3,914 %.<br /> Le 2 juin, le taux d’intérêt était monté à 4,422 %.<br /> Le graphique montre bien cette hausse très inquiétante :<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GSPG10YR%3AIND<br /> <br /> Depuis le 12 mai, les taux d’intérêt des obligations de l’Etat portugais sont repartis à la hausse.<br /> Le 12 mai, si le Portugal avait dû lancer un emprunt à 10 ans, il aurait dû payer un taux d’intérêt de 4,582 %.<br /> Le 2 juin, le taux d’intérêt était monté à 4,907 %.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GSPT10YR%3AIND<br /> <br /> Depuis le 12 mai, les taux d’intérêt des obligations de l’Etat irlandais sont repartis à la hausse.<br /> Le 12 mai, si l'Irlande avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 4,573 %.<br /> Le 2 juin, le taux d’intérêt était monté à 4,947 %.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GIGB10YR%3AIND<br /> <br /> Depuis le 12 mai, les taux d’intérêt des obligations de l’Etat grec sont repartis à la hausse.<br /> Le 12 mai, si la Grèce avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 7,243 %.<br /> Le 2 juin, le taux d’intérêt était monté à 8,024 %.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GGGB10YR%3AIND<br /> <br /> Ces quatre graphiques montrent une chose : le Portugal, l'Irlande, la Grèce et l’Espagne n'inspirent plus aucune confiance aux investisseurs internationaux.<br /> <br /> Ces quatre pays vont devoir emprunter à des taux d’intérêt de plus en plus élevés.<br /> <br /> Ces quatre pays vont se surendetter de plus en plus.<br /> <br /> Ces quatre pays foncent vers le défaut de paiement.<br /> <br /> La zone euro va exploser.<br /> <br /> <br />

<br /> Une idée de livre pour les vacances...<br /> <br /> http://www.nouveau-monde.net/livre/?GCOI=84736100062340<br /> <br /> <br />

<br /> La France pourrait perdre son triple A et la zone euro imploser.<br /> <br /> Rebelles.info qui dit s'appuyer sur les dires d'un haut fonctionnaire proche du pouvoir, révèle:<br /> <br /> A. Les agences de notation sont exaspérées par l'attitude des autorités françaises. Elles considèrent les mesures d'économies totalement insuffisantes. Pour ces agences la France ne cherche pas<br /> sérieusement à réduire ses dépenses mais uniquement à les contenir en attendant le salut par un retour hypothétique de la croissance. Un peu comme Napoléon 1er avait attendu en vain le maréchal<br /> Grouchy à Waterloo. Problème, les estimations du gouvernement pour la croissance française en 2011 et 2012 sont jugées totalement fantaisistes par tous les agents économiques. Et ce n'est pas le<br /> ridicule 0,1 % de croissance pour le 1er trimestre 2010 qui va rassurer ces acteurs. En toute logique la France ne pourra pas résorber ses déficits par la croissance. Par conséquent, notre source<br /> affirme que les agences de notation ont clairement fait entendre que si le gouvernement français, qui est actuellement en pleine préparation du projet de loi de finances pour 2011, s'obstine dans<br /> son déni de la réalité alors le triple A de la France aura vécu. Si le gouvernement français ne s'engage pas sérieusement dans des économies drastiques alors la sanction viendra des marchés qui<br /> prêtent de l'argent à l'Etat. Nous vous laissons imaginer les conséquences économiques pour notre pays et la tourmente que cela provoquera sur les marchés financiers (*). Pour notre source il est<br /> probable que l'été ou l'automne voit la France perdre sa note fétiche.<br /> <br /> B. L'Allemagne est également exaspérée par la France. Notre source a déclaré : "Ecoutez bien ce que je vais vous dire, Berlin a décidé de lâcher Paris.". Comme nous ne comprenions pas ce qu'il<br /> voulait dire il a ajouté : "Les Allemands estiment que la Grèce ne pourra pas être sauvée. Le plan d'aide de 750 milliards n'a été voté que pour sauver les banques et en premier lieu les banques<br /> françaises et allemandes engagées respectivement pour 51 et 31 milliards d'obligations grecques. Berlin estime cependant qu'en dépit de cette aide l'Europe est à la veille d'une crise majeure de<br /> son système bancaire. D'ou les mesures unilatérales d’interdiction des CDS nus. D'ou les déclarations de la chancelière allemande sur l'euro qui serait en danger de mort. Je peux vous le dire, pour<br /> moi c'est clair, l'Allemagne est en train d'abandonner l'euro. Elle est en train d'abandonner Paris qui refuse de prendre les mesures nécessaires. Pour Berlin la France va perdre son triple A.<br /> L'affaire est entendue. La zone euro ne survivra pas à cette dégradation. Angela Merkel anticipe déjà les conséquences de la future décision des agences de notation. Paris et Berlin, contrairement<br /> aux annonces diffusées dans les médias pour rassurer les marchés, ne se comprennent plus. L'Allemagne a décidé de jouer cavalier seule afin de sauver ses banques de la tempête qui s'annonce. C'est<br /> le sauve qui peut". Depuis cette déclaration on a pu observer que le secteur bancaire espagnol commençait à faire trembler les marchés financiers, que la banque centrale espagnole tentait de<br /> retarder l’implosion de son système bancaire en imposant des fusions entre ses différentes caisses d’épargne. En vain ? On a vu l'agence Fitch dégrader la note de l'Espagne. On a pu observer<br /> également que les banques européennes commençaient à ne plus se prêter d'argent comme à l'époque de... Lehman Brother. (**)<br /> <br /> C. Mais le pire est à venir. Notre source a affirmé : "Il devient dangereux de conserver son épargne dans les banques. La tempête qui s'annonce risque de faire fondre vos économies. Il est temps de<br /> penser à retirer votre argent et de le conserver sous votre matelas". A ce point, avons-nous répondu. "Oui, nous ne sommes qu'au début de la crise. Ce qui s'annonce va engendrer une explosion<br /> sociale et les Etats n'auront d'autre choix que de vous ponctionner encore et encore, y compris sur votre épargne". Nous ne vous cachons pas notre perplexité. Les prédictions de notre source<br /> donnent le vertige. Est-il possible qu'il se trompe ? Après tout, personne ne peut avoir toujours raison sur un même sujet. Mais si il voit juste alors nous sommes à la veille d'une crise dont les<br /> gens parleront encore très longtemps après notre mort.<br /> <br /> Pour en savoir plus, cliquez sur le lien suivant:<br /> <br /> http://www.rebelles.info/article-exclusif-la-france-va-perdre-son-triple-a-la-zone-euro-va-imploser-l-europe-est-a-la-veille-d-une-crise-economique-historique-51214576.html<br /> <br /> MISE A JOUR:<br /> <br /> Dans un discours prononcé à Mayence, Axel Weber, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne et président de la Bundesbank, a très vertement critiqué l'achat d'obligations<br /> publiques lancé par la BCE pour venir en aide aux pays de la zone euro en difficulté budgétaire : "La politique monétaire a pris de nouveaux chemins pour combattre la crise que je continue à<br /> considérer de façon critique étant donné les risques. Il convient à présent de réduire les risques (...) L'opération doit être mise en oeuvre de façon très ciblée et limitée (...)".<br /> <br /> Le président de la Bundesbank confirme par cette intervention que les autorités allemandes n'ont toujours pas accepté, et digéré, l'atteinte à l'orthodoxie monétaire découlant du plan européen de<br /> sauvegarde du 10 mai dernier. Plus intéressant encore, cette attaque survient le jour même ou le très influent magazine Der Spiegel, citant des sources au sein de la Bundesbank, affirme dans sa<br /> dernière édition que la BCE soutient artificiellement les cours et permet aux banques françaises, les plus exposées, de se défaire de leurs titres, évoquant même les craintes d'un "complot<br /> français". Selon le magazine, Jean-Claude Trichet, le président français de la BCE aurait "cédé à la pression massive" exercée par le président Nicolas Sarkozy. Comme on peut le voir et comme l'a<br /> si bien dit notre source il se confirme jour après jour que : "Berlin a décidé de lâcher Paris".<br /> <br /> L'autre information est tout aussi grave. Elle confirme là encore les prédictions de notre source dans notre dernier article : "Berlin estime cependant qu'en dépit de cette aide l'Europe est à la<br /> veille d'une crise majeure de son système bancaire". Hier on apprenait selon la Banque centrale européenne (BCE) que si les banques de la zone euro avaient amélioré leur capacité de résistance<br /> depuis la crise financière elles étaient confrontées aujourd'hui à de nouveaux risques susceptibles de remettre en cause leur rentabilité. La BCE note ainsi que les grandes banques de la zone euro<br /> auront environ 800 milliards d'euros de dettes à long terme à refinancer entre mai 2010 et la fin 2012. Elle ajoute que l'augmentation sensible des besoins de financement de plusieurs Etats de la<br /> région pourrait compliquer ces refinancements et se traduire par une hausse des coûts de financement pour les banques. Selon le rapport, les banques de la zone euro risquent de devoir inscrire dans<br /> leurs comptes 195 milliards d'euros de dépréciations supplémentaires d'ici la fin 2011, ce qui constituerait la deuxième vague des pertes causées par la crise financière et ses répercussions.<br /> <br /> http://www.rebelles.info/article-notre-source-disait-vrai-la-tempete-se-leve-51442292.html<br /> <br /> <br />

<br /> première possibilité: si sortie de l'euro, remboursement en monnaie locale dévaluée c'est logique (grosse secousse pour les banques du nord)<br /> <br /> deuxième cas: la grèce reste dans l'euroland et la BCE via la monétisation la soulage d'une partie de sa dette (ça va tiquer chez les teuton et dérive de l'euro avec retour vers les plus bas de la<br /> parité avec le dollar)<br /> <br /> troisième option: la grèce conserve l'euro mais fait défaut défaut sur sa dette d'où renégociation et abandon partiel forcé d'une partie des créances des banques du nord (choc majeur pour système<br /> financier euroland, idem cas numéro 1)<br /> <br /> vu la puissance du lobby bancaire je penche plutôt pour la monétisation BCE, ce qui ne résoudra rien. la baisse de l'euro provoquée par l'usage immodéré de la planche à billets ne fera que<br /> favoriser les pays déjà exportateurs. même avec un euro faible et surtout compte tenu que la plus grande part du commerce se fait entre pays de l'euroland, la grèce espagne etc ne pourront rétablir<br /> leur compétitivité. cette solution n'en n'est pas une et ne fait qu'acheter à un prix élevé un peu de temps avant de nouvelles turbulences<br /> <br /> <br />