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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 16:03

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Thomas Jordan pire que le Mariole ! 

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Monétarisme, Suisse

 

Le Mariole Draghi a déclaré qu’en aucun il ne fera marcher la planche à billets et que la BCE ne créera jamais de monnaie par ce moyen du moins.

C’est une évidence. Il était bon quand même de le préciser car tous les idiots inutiles répètent que cette mythique planche à billets tourne à plein régime alors que le bilan de la BCE prouve le contraire comme je l’ai écrit à maintes reprises.

Par contre, il est surprenant de constater que Thomas Jordan, l’actuel patron de la BNS ait pu déclarer qu’une banque centrale peut toujours faire marcher cette planche à billets sans inconvénients (comme le fit jadis la République de Weimar) et même avoir des capitaux propres négatifs !

Il est étonnant qu’une personne faisant de telles erreurs dans ce domaine monétaire puisse diriger la banque centrale helvète. C’est grave, car les gens de la BNS continuent à faire d’autres erreurs monumentales en maintenant un franc (relativement) faible par rapport à l’euro.

Ainsi, les réserves en devises de la BNS se montaient à 430 milliards de francs fin septembre avec des capitaux propres aux alentours de 60 milliards de francs qui risquent de fondre rapidement quand la BNS comptabilisera ses pertes sur sa politique monétaire.

De plus, elle est amenée à investir une partie de ses euros en mauvais bons de Trésors euro-zonards, en particulier français, ce qui fait croire dangereusement que les fondamentaux de la France sont bons. Ainsi, le signal avertisseur qu’est la hausse des rendements des bons ne peut pas fonctionner normalement.

Le Mariole Draghi aura donc donné une bonne leçon à Thomas Jordan ! C’est à peine croyable. La passivité des petits Suisses à ce sujet est là aussi surprenante.

Cliquer ici pour lire mon article sur le discours de Thomas Jordan justifiant le recours à la planche à billets par les banques centrales

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