Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 11:41

Création monétaire pour les nuls

 

Tout est simple, je ne comprends pas pourquoi tant de gens ne comprennent pas ces problèmes de création monétaire disait (à peu près) Milton Friedman

La plus grande confusion règne à ce sujet, surtout en France, d’autant plus que Maurice Allais qui est considéré comme un spécialiste en la matière, a fait lui aussi des erreurs monumentales en soutenant par exemple que les banques font de la création monétaire en accordant des prêts !

Comme je l’ai écrit à maintes reprises, entre autres à la suite des déclarations de ce bon vieux Greenspan, il n’en est rien : les banques ne font pas de création monétaire en accordant des prêts !

En effet, elles ne font que faciliter le fonctionnement des marchés financiers en rapprochant les offreurs et les demandeurs de capitaux, ce qui est bien leur fonction de base.

L’argent épargné par les uns est transféré aux emprunteurs par l’intermédiaire du système bancaire qui est maintenant mondialisé.

La seule acrobatie réalisée par les banques est de jouer sur les échéances : généralement, les sommes prêtées le sont à plus court terme que celles qui sont empruntées, mais la gestion de ce risque est du ressort ordinaire des banques dont c’est le métier de base.

L’argent circule alors plus rapidement, mais il ne s’agit pas de création monétaire. Il ne faut pas confondre ces deux concepts !

Dans cette perspective, le système bancaire des Etats-Unis est particulièrement efficace et les Américains l’utilisent parfaitement bien en laissant très peu de dollars inertes (M1 ne représente que 10 à 12 % du PIB).

En effet, l’argent non dépensé, c’est-à-dire l’épargne, doit être investie en totalité pour que la croissance atteigne l’optimum d’après ce bon vieux… Keynes.

Il n’en est pas de même dans la zone euro où M1 se monte à plus de 50 % du PIB !

La création monétaire y est forte. Elle provient en particulier des engagements de retraite qui ne sont pas comptabilisés à leur juste valeur, surtout en France.

L’argent sain est le premier pilier des Reaganomics, et inversement, l’hypertrophie de la masse monétaire est le pire mal qui puisse sévir dans une nation.

Il provient de l’argent non gagné qui circule à la suite de graves dysfonctionnements comptables.

Par ailleurs, un nouveau problème est curieusement posé par un certain nombre de personnes (des idiots inutiles…) dans la zone euro à propos des rachats par la BCE de bons de Trésors.

Comme je l’ai écrit à maintes reprises, ces rachats ne correspondent pas à de la création monétaire : ils sont au contraire à la base même de la régulation de la masse monétaire par la banque centrale comme l’a fort clairement exposé jadis Milton Friedman, ce que fait ordinairement la Fed depuis des décennies (c’est là l’un de ses moyens d’intervention les plus puissants).

En rachetant des bons, la banque centrale transforme des valeurs mobilières en valeurs monétaires.

Il n’y a donc qu’une transformation de la forme de valeurs et non pas création ex nihilo de valeur.

Tout est simple, à condition de comprendre ce qui est simple, mais il faut constater que beaucoup de gens ont des difficultés pour comprendre ces problèmes liés à la masse monétaire.

C’est la diversité biologique dirait un toubib de ma connaissance…

***

 

Partager cet article
Repost0
15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 18:37

Banques centrales pour les nuls

 

Les banques centrales jouent un rôle de premier plan depuis quelques mois mais rares sont les gens qui comprennent les problèmes qu’elles résolvent généralement très bien, du moins pour ce qui concerne la Fed…

Elles rachètent des masses considérables d’actifs pourris, c’est-à-dire des titres à leur valeur faciale courante alors que les marchés anticipent une baisse considérable de leur valeur, comme par exemple les bons du Trésor grec qui ne vaudront plus grand-chose à leur échéance d’après les bons spéculateurs, c’est-à-dire les investisseurs qui voient juste et loin.

Les banques centrales vont donc perdre beaucoup d’argent dans ces opérations mais vu le montant de leurs réserves, elles peuvent facilement encaisser le coup (et le coût !).

Il n’en serait pas de même pour les Gos banques françaises (entre autres) qui auraient pu perdre plusieurs dizaines de milliards d’euros à cause des investissements que leurs dirigeants incompétents (et menteurs) ont fait en particulier dans les pires cochons de ces pays du Club Med.

Socialiser les pertes (les refiler à des organismes étatiques que sont les banques centrales) et privatiser les bénéfices, telle est la politique classique de tous les dirigeants des banques incompétents entretenant de bonnes relations avec les hommes (et les femmes) politiques au pouvoir.

L’empressement des politiques de venir au secours des Gos banques se comprend d’autant mieux quand on sait que ce sont ces banques qui paient dans la plus grande discrétion leurs campagnes électorales.

Les banques ordinaires récupèrent ainsi sans trop se fatiguer des sous, ce qui ne correspond pas à de la création monétaire car, par ailleurs, les banques centrales maitrisent (dans une certaine mesure) l’évolution de la masse monétaire, en particulier par leur politique d’achats et de ventes de bons du Trésor (et d’autres obligations publiques) de leur pays respectif comme l’ont toujours dit Milton Friedman et ce bon vieux Greenspan.

Ainsi par exemple, la Fed détenait environ $2 000 milliards des $16 000 milliards de dette publique fin mars dernier (d’après la BRI), ce qui lui laisse une marge de manœuvre importante !

Un petit rappel : la plus grande peur qu’ait eue Alan Greenspan quand il présidait la Fed, était la possible disparition de la dette publique aux Etats-Unis à cause des excédents budgétaires du temps de la présidence de Bill Clinton car cela aurait retiré à la Fed un de ses moyens d’intervention les plus puissants.

Par ailleurs, le monde de la finance, comme tous les autres secteurs, crée des produits de plus en plus sophistiqués qui permettent à l’économie dite réelle de mieux fonctionner, en particulier de se couvrir face à des risques à venir.

Les CDS en sont un bon exemple : ils montrent clairement l’évolution des risques encourus par les émetteurs de dettes. Certains sont dignes de confiance, d’autres moins. Les prix en sont la sanction. Les mauvais élèves sont pénalisés, les bons élèves sont favorisés. C’est la vie…

Ces CDS fonctionnent à partir d’empilements de couvertures pour réduire les risques, cf. mon billet à ce sujet. L’augmentation exponentielle de leurs engagements n’effraie que les innombrables idiots inutiles qui se gavent de courbes dont ils ne comprennent pas la signification mais qui assurent leur succès.

Ce n’est pas parce qu’un produit est complexe qu’il faut l’interdire ! Nous utilisons quotidiennement un très grand nombre de produits très complexes dont nous ne comprenons qu’une petite partie du fonctionnement mais qui nous sont indispensables.

Beaucoup de gens ne comprennent pas le fonctionnement de ces produits et des marchés financiers, ce qui est normal car ils exigent un minimum de connaissances, une bonne culture monétariste et un certain degré de réflexion dans un univers d’un haut niveau d’abstraction.

Ils n’ont pas à intervenir dans ce domaine qui n’est pas de leur compétence.

Il en est de même pour cette fameuse planche à billets qui a toujours beaucoup de succès auprès des innombrables idiots inutiles !

Aucune grande banque centrale ne l’utilise plus depuis des décennies, en dehors de quelques exceptions notoires comme celle du Zimbabwe.

En effet, tous les chiffres publiés montrent l’absence totale d’une augmentation significative de la masse des billets en circulation qui ne représente que 6,0 % du PIB aux Etats-Unis, ce qui est un pourcentage faible et stable.

Enfin, quand les grandes banques centrales prêtent de l’argent aux banques ordinaires, elles prêtent l’argent qu’elles ont. Cet argent circule normalement. Il n’y a donc pas de création monétaire à cette occasion contrairement à ce que rabâchent tous les...

L’argent sain est le premier pilier des Reaganomics. C’est la raison pour laquelle il l’est aux Etats-Unis du moins, ce qui n’est pas le cas dans la zone euro où de l’argent non gagné circule en masse (3 500 milliards d’euros environ) car les engagements de retraite ne sont pas comptabilisés à leur juste valeur, cf. mes billets à ce sujet, ce qui est très grave, mais les idiots inutiles ne comprennent pas ce problème qui est pourtant simple.

Tout est simple

***

 

Partager cet article
Repost0
14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 22:21

Produits financiers innovants et monétarisme

 

Beaucoup de gens, ne comprennent plus le monde de la finance malgré l’abondance des sources d’information, que ce soit l’homme de la rue ou la ménagère, ce qui est compréhensible, mais aussi la plupart des hommes politiques et un grand nombre d’économistes, de spécialistes et de journaleux…

Heureusement, ce bon vieux Greenspan, et les gens de la Fed maitrisent parfaitement bien les produits  financiers innovants et ils ne veulent pas étouffer la création de ce type de produits, car comme les autres, ils sont source de progrès. Ils permettent d’augmenter la productivité, donc la croissance et la richesse des nations. Ils sont donc indispensables.

Les CDS (Credit Default Swaps) en sont un bon exemple : les contrats en cours représentent des sommes considérables, mais c’est normal car il s’agit d’empilements d’engagements et de couvertures. La BRI vient de montrer que le dixième seulement de cette masse donne naissance à des règlements effectifs nets, cliquer ici pour lire ce document.

Il n’y a pas de création monétaire dans ce cas, mais création normale de valeur, donc de richesse (pour ce qui concerne les seuls règlements nets, les autres ayant été annulés, ou compensés).

Par contre, il est indispensable que les opérateurs respectent les règles prudentielles qui s’imposent, en particulier pour ce qui concerne les couvertures, sinon les pertes risquent d’être considérables, comme cela s’est passé à la Générale en janvier 2008, ce qui explique l’importance des sommes engagées.

Aucun organisme étatique de contrôle ne peut être efficace dans ce domaine. Il est préférable de laisser faire les marchés qui sont les mieux placés pour sanctionner les mauvais spéculateurs, ce qui suppose que toute banque doit pouvoir faire faillite, donc qu’aucune ne doit être too big to fail.

Il en est de même pour les ventes à découvert qui doivent être autorisées, compte tenu là aussi du respect des règles prudentielles (appels de marge, etc.), par contre les ventes à découvert à nu ne doivent pas être autorisées évidemment, cf. mon billet à ce sujet et mes réponses en commentaires.

La plus grande confusion règne à ce sujet : les autorités du Royaume-Uni veulent absolument continuer à autoriser les ventes à découvert à nu alors que les Allemands veulent en généraliser l’interdiction, Bécassine et l’histrion ignare qui siège à l’Elysée pour 2 ans encore planant…

Par ailleurs, comme la richesse dans le monde augmente, les dépôts augmentent, et les crédits doivent eux aussi augmenter d’autant pour assurer l’optimum économique. Il est donc normal que les dettes augmentent. Il n’y a pas de création monétaire dans ce cas.

Bien entendu, les règles comptables élémentaires doivent être respectées : toute créance doit être enregistrée, y compris les créances de retraite, sinon, il y a création monétaire, ce qui se passe en particulier en France.

***

Partager cet article
Repost0
14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 16:10

De l’utilité des banques européennes

 

La situation des banques de la zone euro n’est pas bonne comme le montrent depuis longtemps un certain nombre d’indicateurs, et en particulier ce juge de paix : le ratio d’endettement, leverage en anglais, mon µ.

La BRI (Banque des Règlements internationaux) vient encore de donner quelques précisions inquiétantes : les banques de la zone euro étaient exposées à hauteur de 1 580 milliards de dollars aux résidents grecs, irlandais, espagnols et portugais (les PIGS !) dont 493 milliards pour la France et 465 milliards pour l'Allemagne.

C’est grave, mais James Bullard, membre du Fomc, estime que L'Europe n'est pas un choc assez important pour ébranler l'économie mondiale !

Il a même ajouté que les Etats-Unis pourraient bénéficier de la situation en Europe parce que ses problèmes entraînent une fuite vers la qualité qui provoque la baisse des rendements des obligations à long terme du Trésor américain.

Les idiots dangereux pour les uns peuvent devenir utiles pour d’autres !

… et dire qu’un certain nombre de mes détracteurs ne voulaient pas me croire quand j’affirmais que la situation des banques françaises (et européennes) était grave alors que celle des Etats-Unis était redevenue saine…

***

 

Partager cet article
Repost0
10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 21:51

Ventes à découvert à nu

 

Les gnomes de Zurich ont raison, une fois de plus (ce sont les meilleurs financiers du monde !) : ils ont interdit depuis longtemps les ventes à découvert à nu.

Les Allemands qui en sont culturellement très proches, sont en train d’adopter une loi les interdisant pour toutes les valeurs mobilières (actions, obligations et produits dérivés) cotées à Francfort.

L’argument essentiel en faveur de cette mesure est le suivant : les ventes à découvert à nu sont en fait de la création monétaire car elles correspondent à des ventes de valeurs qui circulent mais qui n’ont pas été acquises (payées).

Les contrats qui s’en suivent en contrepartie concourent aussi à la création monétaire.

Ainsi naissent des empilements de valeurs monétaires non gagnées (de l’argent non gagné), ce qui est à l’origine de tous les dysfonctionnements récents.

La grande force de ce bon vieux Greenspan était qu’avec les gens de la Fed, il a toujours su parfaitement bien identifier les problèmes qui se posaient.

Il attendait ensuite que les marchés se plantent pour leur imposer (en position de force face aux groupes de pressions très puissants du monde de la finance) sa solution, généralement une règle comptable simple mais efficace qui suffisait pour remettre tous les marchés en ordre, en attendant que le dysfonctionnement suivant apparaisse.

Notre Bécassine nationale s’était dressée contre cette initiative allemande avant les grands chamboulements de ce joli mois de mai. Comme ces cochons de pays du Club Med sont maintenant sous la dépendance des excédents de l’Allemagne, elle ne peut que prendre un virage total sur l’aile tout en continuant à planer.

Le bombardier furtif B-2 fait une fois de plus une erreur monumentale et historique en n’identifiant pas correctement ces problèmes, ce qui ne permet pas de les résoudre.

Les gnomes de Zurich, en interdisant les ventes à découvert à nu passent pour des ploucs auprès du monde de la finance américain, mais ils ont raison.

Pour ma part, j’ai toujours pensé le plus grand mal de ces ventes à découvert à nu, sans avoir pu donner une explication satisfaisante, ce qui est fait maintenant !

***

 

Partager cet article
Repost0
9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 19:23

Merci B-2 !

 

Les interventions du bombardier furtif B-2 ont été efficaces : l’écart entre les rendements des bons à 10 ans du Trésor français (3,050 %) et ceux du Bund (2,563 %) a baissé (modestement) à 19 % … seulement,

Graphique 1 :

2010.06.09.1.FRFDM.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

C’est également moins pire pour l’Italie avec un écart de 61 %,

Graphique 2 :

2010.06.09.2.LIR.DM.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

En fait, ce n’est pas la situation de ces cochons de pays du Club Med qui s’est améliorée, mais celle de l’Allemagne qui s’est relativement détériorée à cause d’eux ! à la faveur d’une amélioration des perspectives économiques aux Etats-Unis à la suite des déclarations de B-2.

Plus que jamais, le salut est d’investir dans des sociétés (sous) cotées aux Etats-Unis, en croissance et créant de la valeur pour leurs actionnaires, cf. mes offres qui affichent une plus-value globale  de l’ordre de 30 % depuis fin novembre 2009, ce qui est satisfaisant compte tenu de l’évolution récente des marchés.

Cliquer ici pour lire la dépêche des petits Suisses à ce sujet.

***

 

 

Partager cet article
Repost0
9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 16:56

Ordre et désordres

 

Des membres du Fomc, dont B-2 à deux reprises, sont intervenus récemment pour remettre un peu d’ordre dans les opinions sur la situation économique.

La plus grande confusion y régnait : d’une part, les chiffres indiquaient clairement que la croissance du PIB était repartie sur de bons fondamentaux, aux Etats-Unis du moins, cf. mes analyses, d’autre part, les innombrables idiots inutiles prédisaient l’apocalypse planétaire.

B-2 a entretenu cette atmosphère délétère de façon à maintenir le plus longtemps possible des taux très bas pour favoriser la reprise de la croissance, en particulier dans l’immobilier.

Cependant, cette situation ne devenait plus tenable. Thomas Hoenig est intervenu à maintes reprises (hier encore) pour exprimer son opinion contraire à celle qui dominait et réclamer une hausse des taux de base de la Fed.

B-2 est revenu lundi soir 7 juin pour laisser entrevoir ce changement de politique monétaire. Il vient de confirmer que la croissance du PIB serait dans les normes, de l’ordre de 3,5 % sur de bons fondamentaux rétablis, cliquer ici pour lire sa dernière intervention.

Si l’ordre règne aux Etats-Unis, les désordres sont considérables dans la vieille Europe mais B-2 vient de le rappeler après Charles Evans, membre du Fomc : les Européens arriveront finalement à résoudre leurs problèmes plus ou moins facilement, ce qui ne peut en aucun cas remettre en cause la croissance américaine et mondiale.

Ouf !

Bien entendu, tous les pays européens sortiront très affaiblis de ces épreuves, ce qui était le but du jeu américain (cf. ma stratégie du désordre), y compris ces satanés petits Suisses qui sont obligés de perdre de l’argent en soutenant l’euro !

… Il n’en reste pas moins que l’on est passé très, très près d’un tsunami en Europe qui n’en sortira pas indemne !

***

Partager cet article
Repost0
8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 19:27

France : ça y est !

 

Aujourd’hui mardi 8 juin, vers 18 heures françaises, le rendement des bons à 10 ans du Trésor français est monté à 3,046 % alors que celui du Bund a baissé à 2,513 %, ce qui est un plus bas record historique.

L’écart entre ces rendements est de 55 points de base, soit presque 22 %, plus haut record historique égalé atteint le 6 et 9 mars 2009 au plus fort de la baisse des indices d’actions,

 

2010.06.08.4.FRFDM.gifCliquer ici pour agrandir le graphique.

Il en est de même pour les CDS à 5 ans qui ont atteint 98 points de base (mais le concept que j’utilise est plus significatif).

C’est le résultat de la politique menée par l’histrion ignare qui siège pour 2 ans encore à l’Elysée et de sa bande.

De toute façon, tout autre gouvernement aurait fait pire.

Cliquer ici pour lire la dépêche de nos amis les petits Suisses.

***

Partager cet article
Repost0
8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 12:26

B-2 enfin !

 

Hier lundi soir 7 juin, lors d’un diner offert par le Woodrow Wilson International Center for Scholars, pour la première fois, le bombardier furtif Ben Bernanke, B-2 n’a pas fait une tête d’enterrement en évoquant une situation abominable, peut-être a-t-il été un peu emporté par un abus de boisson alcoolisée, du vin peut-être mais certainement pas français, il a enfin de reconnu l’évidence : la croissance du PIB est redevenue normale aux Etats-Unis, dans les 3 %, ce qui devrait se traduire par une augmentation des taux de base de la Fed dans un avenir proche.

Ces prédictions sont en parfaite concordance avec les miennes basées sur l’analyse de l’évolution des agrégats monétaires qui montrent que la croissance du PIB devrait être de 3,5 % en ce 2° trimestre, que ce soit d’une année sur l’autre ou par rapport au trimestre précédent en taux annualisé,

Graphique 1 :

2010.06.08.1.FRM.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique (les courbes de tendance devraient se resserrer, c’est-à-dire devenir parallèles).

En effet, la croissance du PIB est inversement proportionnelle à la variation de la masse monétaire libre, cf. mes billets à ce sujet

La baisse de… l’augmentation de M2-M1 a atteint un point bas à la mi-mars, un an exactement après le plus bas des indices d’action,

Graphique 2 :

2010.06.08.2.M2M1VAR.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

M2-M1 a stagné pendant une année complète mais les Américains commencent à augmenter leur épargne normalement, ce qui correspond à une augmentation du PIB elle aussi dans les normes dans les 3 % (ils consomment normalement, ce qui entretient la croissance) correspondant à des gains de productivité dans la moyenne historique des 2,5 % et d’une augmentation faible de la population,

Graphique 3 :

2010.06.08.3.M2M1DOL.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

Tout est donc dans les normes aux Etats-Unis du moins.

Pour l’Europe, B-2 estime que les problèmes sont sur le point de se résoudre avec une réaction positive de la plupart des gouvernements, à l’instar de ce que fait l’Allemagne…

Il est devenu optimiste !

***

Partager cet article
Repost0
7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 22:19

Club Med = Schweine !

 

Les Français (i.e. la bande de l’histrion ignare qui occupe l’Elysée pendant 2 ans encore) ont écrasé les Allemands début mai, cf. mon billet sur le complot français.

En gagnant cette bataille, ils ont perdu la guerre économique : les Allemands ne font plus du tout confiance à ces cochons de pays du Club Med.

Angela Merkel a envoyé Sarko se faire voir chez les Grecs : elle a décidé unilatéralement d’appliquer un plan de rigueur dans les années à venir pour renforcer le Deutschemark.

Les ersatz de monnaies que constituent les rendements des bons des Trésors euro-zonards ont logiquement augmenté aujourd’hui lundi 7 juin alors que celui du Bund a baissé à 2,561 %.

L’écart entre le rendement des bons à 10 ans du trésor franchouillard (3,046 %) et le Bund a donc bondi à 19 %,

Graphique 1 :

2010.06.07.1.FRFDM.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

L’écart entre les bons italiens (4,361 %) a battu tous les records à 70 %,

Graphique 2 :

2010.06.07.2.LIRDM.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

Idem pour les bons de l’Espagne (écart de 83 % pour un rendement de 4,681 %) et pour le Portugal (écart de 110 % pour un rendement de 5,346 %).

Le problème n’est pas celui de la Hongrie, mais de ces cochons de pays du Club Med qui ne respectent rien ni personne.

Tant pis pour eux ! C’est terminé maintenant.

***

 

Partager cet article
Repost0