Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 11:36

Incompréhensions

 

Tout est simple, je ne comprends pas pourquoi tant de gens ne comprennent pas (les problèmes économiques et financiers) disait Milton Friedman.

Moi non plus, je ne comprends pas pourquoi les Français… ne comprennent pas !

Les Français sont des veaux disait le général de Gaulle, soit, admettons que les Français moyens n’aient aucune culture économique, mais ce sont les seuls au monde à être persuadés qu’on puisse s’enrichir en travaillant moins !

Pourquoi sont-ils les plus ignares du monde ?

Partout, les dirigeants politiques, des grandes entreprises et des grandes banques entretiennent des liens étroits pour que leur pays soit le plus puissant possible de façon à avoir une influence la plus importante dans le monde : c’est par exemple l’euro fort contre l’hyperpuissance (selon Chirak) voulant garder son leadership avec le slogan l’Amérique d’abord, Country first.

Depuis l’automne dernier, le CAC 40 a perdu plus de 10 %, l’euro a perdu plus de 20 % par rapport au dollar (des Etats-Unis) : les capitalistes français sont les plus grands perdants de ces erreurs d’analyse économique, et ils ne défendent jamais le capitalisme libéral alors qu’ils devraient le faire avec la plus grande efficacité dans leur intérêt… cf. les idées que je développe !

Même les CGP (Conseillers en Gestion de Patrimoine) qui sont pourtant normalement indépendants des banques, font perdre de l’argent à leurs clients fortunés par ignorance des problèmes économiques fondamentaux…

Les déséquilibres des balances commerciales et des capitaux en France et dans ces autres cochons de pays du Club Med ne peuvent pas être comblés éternellement par les Allemands !

Un jour, ça ne passe plus.

C’est simple, tout est simple

***

Partager cet article
Repost0
6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 12:11

Dominos euro-zonards

 

Vendredi 4 juin, le rendement des bons à 10 ans du Trésor de la France est monté à 3,004 %, celui du Bund étant à 2,576 %, l’écart était de 42,8 points de base, soit près de 17 %, ce qui correspond à la dévaluation potentielle du franc français telle qu’elle est perçue par les marchés,

Graphique 1 :

2010.06.06.1.FRFDM.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

La communauté financière franchouillarde avait réussi à contenir cet écart, mais la situation n’est plus tenable depuis mardi 1° juin.

La France est le dernier des dominos de ces cochons de pays du Club Med, l’Italie étant l’avant dernier, pulvérisant le record de l’écart par rapport au Bund avec 65 %,

Graphique 2 :

2010.06.06.2.LIRDM.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

Auparavant, les pays les plus faibles de la zone euro avaient plongé, la Grèce d’abord, puis le Portugal et l’Espagne ensuite.

En ce début de juin, la situation dans ces cochons de pays du Club Med est pire qu’après l’effondrement financier qui a suivi la faillite des frères Lehman.

La semaine à venir, et les suivantes, seront difficiles à vivre pour la survie de ces petits cochons.

Les grands malheurs euro-zonards ont des répercussions aux Etats-Unis : négatives d’après les idiots nuisibles qui font plonger les marchés d’actions, positives car ils affaiblissent durablement ces concurrents qui auraient pu être dangereux à terme et les capitaux venus du monde entier (et surtout de la zone euro) affluent, ce qui compense le déficit de la balance commerciale.

L’écart entre les rendements des Notes à 10 ans et à 2 ans continue à baisser dans sa tendance lourde, ce qui montre que l’Amérique ne sera pas pénalisée globalement par les désordres euro-zonards, mais au contraire globalement renforcée,

Graphique 3 :

2010.06.06.3.SPREAD.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

Cerise sur le gâteau : la panique entretenue par les médias sur les problèmes euro-zonards permet à la Fed de maintenir des taux à zéro pour une période prolongée, ce qui est de plus en plus critiqué car une telle politique monétaire entrainera obligatoirement une croissance trop forte aux Etats-Unis, donc à une augmentation des taux de la Fed au-dessus de leur neutralité, ce qui créera par la suite une chute du PIB, c’est-à-dire un nouveau cycle, donc la continuation de fortes turbulences,

Graphique 4 :

2010.06.06.4.CYCLE.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

Il est étonnant de constater que personne ne parle des causes de ces désordres euro zonards, à savoir la détérioration de la structure des balances des paiements de ces cochons de pays du Club Med et que rien ne soit fait pour y remédier (la seule solution est de sortir de l’euro-système et de laisser les monnaies flotter).

Par ailleurs, les banques européennes ont de plus en plus de difficultés pour s’approvisionner en dollars, ce qui est compréhensible, comme l’indique un article important de Simon Nixon publié dans le Wall Street Journal, rapporté par l’auteur du blog signé Lupus, cliquer ici pour le lire (en français) ou cliquer ici pour le lire en anglais dans sa version originale.

Un certain nombre de personnes vont comprendre prochainement ce qu’il en est de l’architecture du système bancaire mondial telle que je l’ai exposée dans un billet antérieur.

Chef, Ya plus d’sous dans les caisses !

Pour ne pas bronzer idiot, lire The Age of Turbulence de ce bon vieux  Greenspan, ou en français Le Temps des turbulences.

***

Partager cet article
Repost0
4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 22:13

Europe à la dérive

 

La vieille Europe est à la dérive…

La dévaluation potentielle de la lire italienne est de 65 %, celle du franc français de 17 %, l’Espagne et le Portugal sont en perdition comme la Grèce…

Suite de mes billets demain soir au plus tôt.

***

Partager cet article
Repost0
4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 18:20

1 € = 1 $

 

Il serait logique que 1 € vaille 1 US$ en se référant à la parité entre ces deux monnaies depuis une trentaine d’années,

2010.06.04.3.EURDOL.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

En effet, la tendance longue de la parité de ces monnaies devrait être baissière car la croissance dans la zone euro est inférieure à celle des Etats-Unis.

Dans ces conditions, les exportations de la zone euro devraient être globalement stimulées, mais cela ne correspond pas aux dévaluations dites compétitives qu’il faudrait faire dans ces cochons de pays du Club Med car la plus grande partie de leurs exportations sont réalisées dans d’autres pays de la zone euro (ce sont des ventes intracommunautaires).

Pour assurer l’optimum économique dans les pays de la zone euro, il faudrait revenir aux monnaies nationales et les laisser flotter, ce qui aboutirait à de véritables dévaluations plus ou moins fortes selon les pays, comme c’était le cas dans le système de changes flottants avant la convergence préludant à la monnaie unique, ce qui a beaucoup profité à des pays comme l’Italie et l’Espagne.

La baisse de l’euro par rapport au dollar aura donc un faible effet positif dans la zone euro mais beaucoup de conséquences négatives comme par exemple le renchérissement du prix du pétrole et elle a un effet très positif sur le dollar car les capitaux fuyant l’euro affluent aux Etats-Unis comme l’a ingénument dit Richard Fisher un des membres de la bande à B-2 (le Fomc).

De plus, beaucoup d’entreprises comme EADS se sont couvertes pour les années à venir sur les risques de changes, et elles ne peuvent donc pas profiter de la baisse de l’euro !

Par ailleurs, les pays européens sont obligés de réduire les dépenses des Etats, en particulier dans le domaine militaire, ce qui affaiblit là encore la vieille Europe dans le rôle que ses dirigeants voulaient leur faire jouer en contestant la suprématie de l’hyperpuissance que sont les Etats-Unis.

C’est là un effet pervers de la logique paradoxale : la monnaie unique affaiblit en fait les pays de la zone euro alors qu’elle était présentée comme un moyen de la renforcer.

Les Américains sont de redoutables Reaganomics, ce qui n’est pas du tout le cas des Européens ! 

*

Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer la chute de l’euro aujourd’hui : la Banque Nationale de Suisse aurait arrêté de soutenir l’euro (car les pertes deviennent trop importantes), François Fillon s’est déclaré favorable à une baisse de l’euro, HSBC a émis des avis défavorables sur la zone euro, les banques, en particulier la Générale, devraient enregistrer des pertes importantes sur des produits dérivés, le tout sur fond de désordre croissant dans les balances des paiements.

***

 

Partager cet article
Repost0
4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 10:59

De Gaulle et les balances des paiements

 

Avant, c’est-à-dire avant l’adoption de l’euro, et surtout du temps du système de Bretton Woods, tout le monde savait ce qu’est une balance des paiements, du moins tout le monde savait que les déficits de la balance commerciale qui n’étaient pas compensés par des entrées de capitaux (ce qui était toujours le cas en Europe, sauf en Helvétie), conduisaient invariablement à une dévaluation, donc à un serrage général de ceinture du fait que les produits importés allaient couter plus cher et qu’il allait falloir travailler davantage pour conserver le même pouvoir d’achat.

Tout le monde savait ce qu’est une balance des paiements : les médias, les gens en parlaient.

C’était un sujet familier, quotidien.

Maintenant, c’est-à-dire depuis l’adoption de l’euro, plus personne n’en parle, plus personne ne sait ce que signifie le déficit persistant de la balance commerciale (et des capitaux) de ces cochons de pays du Club Med et quelles en sont les conséquences inéluctables : dévaluation et serrage général de ceinture.

Bizarre, bizarre, comme c’est étrange

Pourtant, l’information existe, les connaissances devraient avoir progressé, en particulier grâce à internet.

Cette régression de la pensée commune est surprenante, inquiétante.

Le réveil des malheureux euro-zonards sera rude et dur.

Un lecteur de mon blog a transmis le lien sur cette vidéo d’une conférence de presse du général de Gaulle en 1965 s’exprimant sur la balance des paiements, cliquer ici pour y accéder.

Le général n’avait a priori pas de connaissances particulières en la matière, mais il savait en parler, correctement, avec un certain brio même, surtout comparativement aux inepties proférées par cet histrion ignare qui occupe l’Elysée encore pendant 2 ans.

Maintenant, tout le monde est persuadé que les banques peuvent acheter des dollars et autres devises comme elles le veulent, sans limites. Grossière erreur, monumentale, fatale, létale.

Merci à cet honorable lecteur de mon blog.

***

Partager cet article
Repost0
4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 08:57

PIGS : et la France ?

 

Dans ces cochons de pays du Club Med, il faut y inclure la France qui est quand même au bord de la Méditerranée…

Les rendements des bons du Trésor à 10 ans de la France (3,022 %) montent plus vite que ceux du Bund 2,664 %), surtout depuis le 1° juin, l’écart en pourcentage augmente : il a atteint 13,5 % hier soir jeudi 3 juin,

Graphique 1 :

2010.06.04.1.FRFDM.gif

Cliquer ici pour l’agrandir.

La communauté financière française n’arrive plus à contenir la baisse des prix des bons du Trésor, les rendements augmentent donc sur le marché secondaire comme sur le marché primaire où ils ont atteint 3,50 % lors de l’adjudication d’hier (ce qui a été présenté comme un succès rassurant par Reuters !).

L’écart des bons du Trésor italien à 10 ans (4,272 %) est au plus haut à 60 %,

Graphique 2 :

2010.06.04.2.LIRDM.gif

Cliquer ici pour l’agrandir.

La situation empire pour l’Espagne (avec un 10 ans à 4,583 % et un écart de 72 %) et pour le Portugal (avec un 10 ans à 5,186 % et un écart de 95 %).

Tout peut arriver : un tsunami par défaut de paiement de ces cochons de pays du Club Med, avec l’écroulement des Gos banques françaises sous-capitalisées (surendettées), ou rien, le calme plat en apparence du moins.

Seul, François Fillon (parmi la nomenklatura politico-économique franchouillarde) semble être conscient de la gravité de la situation : il en parle parfois, un peu… mais la consigne est de la fermer pour ne pas affoler le bon peuple ignare.

***

 

Partager cet article
Repost0
3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 12:27

Croissance et PMI

 

Les indices manufacturiers connus sous le sigle PMI sont un excellent indicateur de l’évolution de l’activité économique au moment où ils sont publiés (les chiffres du PIB qui sont connus après un délai de 4 mois au minimum confirment généralement la tendance qu’ils donnent).

Comme je l’ai déjà écrit, la croissance tend vers un niveau élevé aux Etats-Unis,

Graphique 1 :

2010.06.03.3.PMIUS.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

Les chiffres du PMI manufacturier sont à un plus haut de 60 atteint deux fois seulement depuis plus de 25 ans,

Graphique 2 :

2010.06.03.4.PMI47.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

La croissance en France dépend totalement, non pas de la politique menée en France et en Europe, mais de celle des Etats-Unis, qui dépend elle-même de la politique monétaire décidée par les gens de la Fed, mais à un niveau inférieur à cause de l’antilibéralisme qui règne en France,

Graphique 3 :

2010.06.03.5.PMIFUS.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

La situation peut toutefois se dégrader considérablement en France à cause des erreurs monumentales commises par les dirigeants politiques et des Gos banques.

***

Partager cet article
Repost0
3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 09:59

Réalités incontournables

 

Les rendements des bons à 10 ans des Trésors de la zone euro jouent le rôle de quasi monnaies en l’absence de monnaies nationales car les spéculateurs, c’est-à-dire les bons investisseurs qui voient juste et loin, anticipent leur remboursement à l’échéance dans la monnaie de ces pays après l’éclatement de la zone euro.

L’écart entre les rendements des bons à 10 ans des Trésors de la zone euro par rapport au Bund de référence, en pourcentage, donne une indication du pourcentage de dévaluation potentielle de ces monnaies.

Hier soir, en fin de séance américaine vers 21 heures françaises, le rendement des bons italiens était de 4,271 %, ce qui correspond à un écart de 60 % par rapport au Bund (2,670 %), records précédents battus, en particulier celui atteint après la faillite des frères Lehman,

Graphique 1 :

2010.06.03.2.LIRDM.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

La situation est pire encore pour l’Espagne (écart de 67 % pour un rendement de 4,473 %) et pour le Portugal (écart de 88 % pour un rendement de 5,028 %), la Grèce étant au plus mal évidemment.

La contagion a même atteint la France avec un écart de 12 % pour un rendement de 2,998 % malgré les interventions de toute la communauté financière,

Graphique 2 :

2010.06.03.1.FRFDM.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

Les mesures qui ont été prises (pour rassurer les marchés !) ne servent absolument à rien car les causes fondamentales de ces désordres monétaires ne sont pas (identifiées ni) traitées comme il le faudrait.

En effet, ces cochons de pays du Club Med ont des déficits de la balance des transactions courantes (commerciale et des capitaux) et des investissements directs étrangers qui ne sont pas compensés par des entrées nettes de capitaux (cf. mes billets à ce sujet) comme c’est le cas aux Etats-Unis, l’Allemagne compensant à elle seule ces déficits par ses excédents commerciaux et des capitaux (c’est le premier exportateur mondial).

C’est pourtant simple : un pays ne peut pas vivre longtemps au-dessus de ses moyens en accumulant les dettes !

Il est curieux de constater que plus personne ne traite de ces problèmes de balances des paiements qui sont pourtant essentiels !

Avant, c’est-à-dire avant l’adoption de cette monnaie contre nature qu’est l’euro, tout le monde comprenait ces problèmes qui étaient traités habituellement dans tous les médias.

J’avoue ne pas comprendre que je sois le seul à les aborder et à en tirer les conclusions qui s’imposent.

Le retour aux réalités sera sanglant !

La situation est d’autant plus dangereuse que les Gos banques françaises sont très vulnérables car elles sont loin de respecter les ratios prudentiels d’endettement (leverage, mon µ, cf. mes billets à ce sujet).

Les dirigeants allemands semblent être bien conscients de ces problèmes et ils prennent leurs dispositions dans cette perspective.

Comme dans les régions à risque, un tsunami peut se produire à tout moment, c’est une certitude, la seule inconnue étant la date.

La seule façon de s’en sortir est de fuir avant, comme le font les éléphants avant l’arrivée d’un tsunami (comme les bons spéculateurs, ils sentent venir les ondes dans leurs grosses pattes), et surtout de sortir son épargne de la zone euro en investissant en particulier dans des sociétés cotées aux Etats-Unis, cf. mes offres à ce sujet…

***

 

Partager cet article
Repost0
2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 17:29

Le complot français

 

Un lecteur de mon blog a donné le lien d’un article très instructif du Times, cliquer ici pour le lire, sur ce qui se risque de se passer dans la zone euro…

D’après The Centre for Economics and Business Research (CEBR), les Trésors des pays qui sortiront de l’euro-système rembourseront leurs emprunts dans la monnaie qui aura cours légal à l’échéance comme je l’ai écrit à maintes reprises.

Dans le cas de la Grèce, le Trésor remboursera donc ses emprunts en drachmes qui ne vaudront plus grand-chose par rapport au dollar (US$) et à ce qui restera de l’euro (ou au Deutschemark).

Les grands perdants seront les étrangers (non grecs) et en particulier les banques françaises qui sont les plus engagées dans ce pays.

Deutsche Bank estime que les pertes des banques européennes pourraient être de 50 à 75 milliards d’euros sur ce risque.

Par ailleurs la BCE évalue les dépréciations envisageables (non comptabilisées) des banques de la zone euro à près de 200 milliards, incluant a priori en particulier ce plantage sur la Grèce, et sur ces autres cochons de pays du Club Med.

Les Allemands, du moins les responsables économiques et politiques, considèrent qu’ils sont les victimes d’un complot français dans la mesure où la BCE a décidé à une écrasante majorité dixit Jean-Claude Le Tricheur, de racheter des bons des Trésors euro-zonards, car cette opération permet aux banques françaises de se débarrasser à bon compte des bons du Trésor grec qu’elles possèdent, directement ou par l’intermédiaire des banques grecques qu’elles contrôlent.

Les Gos banques françaises sont dans une situation réelle très délicate, d’autant plus qu’elles sont très fortement sous-capitalisées.

Elles sont donc très vulnérables, ce qui fait courir des risques non négligeables en dehors de la France, ce qui est quand même un peu inquiétant mais pas catastrophique en dehors de l’hexagone.

***

Partager cet article
Repost0
31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 12:01

Monétarisme behavioriste

 

Plus que jamais, seul le monétarisme behavioriste permet de comprendre ce qui se passe dans le monde…

Les gens de la Fed ont fait éclater la bulle en 2008-2009 qui s’était développée dans l’agrégat M3-M2, ce qui a permis au processus de destruction créatrice de restaurer des gains de productivité élevés, donc finalement la richesse de la nation et de ses habitants.

Comme tous les indices concordants le montrent, la croissance du PIB est repartie aux Etats-Unis sur de bons fondamentaux, l’argent est sain, ce qui est le premier pilier des Reaganomics.

Les gens de la Fed maitrisent parfaitement bien ces problèmes, ce qui n’est pas le cas des Européens qui accumulent les erreurs.

Même les petits Suisses qui sont les meilleurs financiers du monde se sont fait piéger : ils ont perdu 5 milliards de francs la semaine dernière pour que l’euro ne baisse pas trop (par rapport à leur monnaie et au US$, le dollar des Etats-Unis) comme l’a reconnu la conseillère fédérale Doris Leuthard !

C’est maintenant toute l’Europe qui est engluée dans un emberlificotement inextricable de dettes croisées : une masse considérable dargent non gagné est comptabilisée dans des banques, des dettes bien réelles (mais pourries, celles de ces cochons de pays du Club Med) sont reprises par la BCE qui prête sans limite de l’argent aux banques (qui en sont ainsi délestées) à des taux très bas (qu’elles re-prêtent à des taux très élevés à leurs clients), etc.

La vieille Europe est prise dans un cercle vicieux qui est accentué par les mauvaises décisions prises par les dirigeants politiques et économiques comme l’a reconnu Ewald Nowotny, membre du conseil des gouverneurs de la BCE.

Comme le poids de l’Europe dans le monde est important, ces problèmes ralentiront un peu le potentiel de la croissance mondiale qui sera cependant tirée par celle des Etats-Unis et des pays émergents.

La stratégie du désordre des Américains joue à plein !  

Si toutes ces analyses sont claires pour les business économistes monétaristes, il est difficile de prédire le comportement des investisseurs qui ne comprennent pas pour la plupart ces problèmes.

Ainsi par exemple, tout le monde parlait de la dégradation de la dette de l’Espagne par Fitch vendredi 28 mai, mais ce sont surtout rendements des bons à 10 ans du Trésor de l’Italie (4,153 %) qui ont bondi : leur écart par rapport au rendement du Bund (2,673 %) est revenu au plus haut, à 55 %,

2010.05.31.1.LIRDM.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

Les Européens se sabordent eux-mêmes.

***

Partager cet article
Repost0