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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 09:44

Hyper réactivité des Américains

 

Les Américains réagissent vite, très vite à tout évènement économique et financier : dès la chute des bourses au début de ce joli mois de mai avec le plongeon des indices d’actions, ils ont augmenté leur épargne de précaution de 60 milliards de dollars dans les deux semaines se terminant les 10 et 17 mai, autant finalement qu’après l’effondrement financier de septembre 2008 qui a suivi la faillite des frères Lehman,

Graphique 1 :

2010.05.28.1.M2M1VAR.gif

Cliquer ici pour l’agrandir.

L’épargne des Américains, visible dans l’agrégat M2-M1 a atteint un montant record de $6 890 milliards,

Graphique 2 :

2010.05.28.2.M2M1DOL.gif

Cliquer ici pour l’agrandir.

Toutefois, cette réaction ne remet pas en cause la tendance baissière lourde de la variation de M2-M1, ce qui signifie que la reprise économique continue sur sa lancée, comme l’a fort justement rappelé James Bullard le patron de notre ami Fred de Saint Louis,

Graphique 3 :

2010.05.28.3.M2M1WOW.gif

Cliquer ici pour l’agrandir.

La chute des bourses de ce mois de mai était une fluctuation bien utilisée par B-2 et ses acolytes pour maintenir des taux bas pour une période prolongée.

***

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 09:10

Bretton Woods flasque

 

Dans un système de changes fixes de type Bretton Woods, les pays dont les déficits de la balance des transactions courantes n’étaient pas compensés ordinairement par les excédents de la balance des investissements directs étrangers et des investissements en portefeuille, étaient obligés de dévaluer leur monnaie (car il n’y avait plus de réserves en devises) et de diminuer les dépenses publiques.

Dès lors, tout le monde, c’est-à-dire les entreprises, les ménages et l’Etat, était obligé de s’adapter à la situation nouvelle et les équilibres fondamentaux se rétablissaient plus ou moins facilement sur un fond de manifestations populaires hostiles.

Ce monstre contre nature que constitue l’euro-système est en train de faire de même : l’euro baisse par rapport à la monnaie de référence qu’est le dollar (des Etats-Unis) et les gouvernements de ces cochons de pays du Club Med viennent de décider de diminuer drastiquement leurs dépenses.

C’est en fait une dévaluation de l’euro dans une transposition imparfaite et maladroite de l’orthodoxie monétaire dans le cadre d’un système de changes fixes de type Bretton Woods.

En effet, la zone euro est un système hétérogène constitué de pays ayant de forts excédents commerciaux comme l’Allemagne (les Pays-Bas et l’Irlande) et ces cochons de pays du Club Med qui ont des déficits abyssaux.

La zone euro n’est pas une nation, et elle ne doit donc pas avoir une monnaie unique.

Cet ersatz de dévaluation ne règle pas les problèmes car il aurait fallu que la monnaie qui circule dans ces cochons de pays du Club Med soit dévaluée par rapport à la monnaie qui circule en Allemagne.

La monnaie qui circule dans ces cochons de pays du Club Med est encore surévaluée et la monnaie qui circule en Allemagne est sous-évaluée.

Le résultat est une augmentation du désordre en Allemagne dont les fondamentaux ne sont plus sains, ce qui sert très précisément les intérêts des Etats-Unis qui bénéficient ainsi de l’affaiblissement d’un redoutable concurrent qui est le premier exportateur mondial.

***

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 18:09

Piano e sano

 

Les Américains sont sympas : ils ne font pas couler la zone euro d’un seul coup, tout de suite, comme un vulgaire Titanic, mais lentement, avec précaution, de façon à éviter, pour eux d’abord, les dommages collatéraux, exactement comme ils l’ont fait avec le Japon.

Toute la difficulté est de doser finement le mélange létal : un peu, en goutte à goutte, pas trop fort.

La dose de ce début de joli mois de mai a été trop forte.

L’économie, c’est comme la médecine nous dirait notre ami le docteur Bernard Trémeau : on n’est jamais sûr de rien, il peut toujours y avoir des complications imprévues, des rémissions et des guérisons quasi miraculeuses.

Une fois de plus, c’est James Bullard, le patron de notre ami Fred de Saint Louis qui a été chargé de dire aux marchés qu’il ne fallait pas s’affoler : Aux Etats-Unis et partout dans le monde, la reprise reste en bonne voie, […] les Etats-Unis devraient poursuivre leur redressement cette année et l'année prochaine.

Il s'est déclaré certain que la croissance résisterait aux perturbations qui affectent actuellement les marchés financiers.

Les gens de la Fed soufflent le froid et le chaud, un peu, pas trop, de façon à maintenir des taux très bas pour une période prolongée pour que les entreprises et les ménages en bénéficient, en laissant le désordre se développer dans la zone euro qui sera ainsi durablement affaiblie par les Européens eux-mêmes.

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 10:01

La leçon des petits Suisses

 

Les 7,7 millions de petits Suisses sont les meilleurs élèves de la classe économique mondiale …

Fin 2009, la position nette de l’Helvétie était de 706,5 milliards de francs (suisses !) contre un déficit de 400 milliards d’euros pour la France !

La balance commerciale helvète était largement positive avec un excédent des exportations sur les importations pour les biens de 16,6 milliards de francs et de 42,3 milliards pour les services, la balance du revenu des capitaux étant elle aussi positive de 14 milliards (alors que toutes ces balances sont déficitaires en France depuis 2004).

Le budget de l’Etat est excédentaire, la dette publique est faible (aux alentours de 45 % du PIB), le taux des prélèvements obligatoires est idéalement de l’ordre de 30 %.

Les taux d’intérêt sont bas : le rendement des bons du Trésor à 10 ans est aux alentours de 1,50 % sans désinformation.

Une réussite parfaite. Les petits Suisses se paient même le luxe de prêter des dollars aux 300 millions de malheureux euro-zonards !

Cliquer ici pour lire le dernier bulletin de la Banque de Suisse (en français !).

C’est simple, tout est simple…

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 22:21

Le maitre du jeu

 

Le bombardier furtif B-2 Ben Bernanke a déclaré que les accords de swaps entre les grandes banques centrales qui viennent d’être réactivés pour éviter un défaut de paiement de la zone euro, ne sont pas éternels, ce qui a fait replonger les indices d’actions et l’euro par rapport au dollar.

Il suffit d’une décision de B-2, et c’est le plongeon.

Les malheureux euro-zonards comprendront alors ce qu’est une balance des paiements, et qu’il est impossible de vivre durablement avec une balance des transactions courantes déficitaire.

Les décisions qui ont été prises par les gouvernements de ces cochons de pays du Club Med (dites de rigueur budgétaire) ne peuvent absolument pas rétablir une balance des transactions courantes bénéficiaire.

Il faudrait que la monnaie qui circule en France soit dévaluée d’au moins 10 % par rapport à la monnaie qui circule en Allemagne, de 50 % pour l’Italie et de 100 % pour la Grèce.

Comme les parités de ces monnaies sont fixées, les dévaluations sont impossibles.

Seule une sortie de l’euro-système (dans le plus grand désordre) pourrait résoudre les problèmes.

***

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 17:12

Bund pourri ?

 

Une dépêche Reuters de ce jour, mercredi 26 mai en début d’après-midi nous apprend que la Buba n’a pu trouver preneur au prix du marché que pour 1,550 milliard d’euros de bons du Trésor qu’elle voulait émettre pour un montant de 7 milliards d’euros à échéance de 5 ans, ce qui signifie que les banques commerciales ne voulaient pas se charger en bons qu’elles n’auraient pas pu placer (en espérant gagner un peu d’argent dans cette opération), ce qui signifie finalement que les marchés sur les obligations publiques européennes ne fonctionnent pas librement en fonction de l’offre et de la demande, mais que des interventions ont lieu pour soutenir la demande donc les prix (qui sont donc surévalués), y compris pour les bons du Trésor allemand.

En soutenant ces cochons de pays du Club Med, les Allemands se chargent en junk bonds (obligations pourries).

Une petite remarque : tous les pays surendettés trouveront toujours des capitaux pour couvrir leurs dettes, contrairement à ce que prétendent beaucoup d’idiots inutiles, mais à des prix très bas, c’est-à-dire à des taux très élevés, mortels, cf. ceux de la Grèce.

***

 

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 12:41

Mamma !

 

Mardi 25 mai, le monde entier a failli sombrer à cause de la défaillance d’une petite banque espagnole totalement inconnue, mais les rendements des bons du Trésor italiens à 10 ans 3,985 %) ont fait aussi un bond par rapport au Bund (2,588 %), l’écart étant de 54 %, proche de son record !

Graphique 1 :

2010.05.26.1.LIRDM.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

La Banque de France et toute la communauté financière française font le forcing (sur injonction de Sarko & Co.) pour maintenir les rendements des OAT proches de ceux du Bund,

Graphique 2 :

2010.05.26.2.FRDM.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

Pendant les désordres euro-zonards, les marchés des Treasuries poursuivent dans leur logique : l’écart entre les rendements des Notes à 10 ans et à 2 ans baisse exactement dans sa tendance longue,

Graphique 3 :

2010.05.26.3.SPREAD.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

Les gens de la Fed utilisent parfaitement bien les idiots très utiles qui se réfugient sur les Treasuries (surtout les Notes à 10 ans), ce qui permet de maintenir les taux de base à un niveau zéro pour une période prolongée,

Graphique 4 :

2010.05.26.4.TREAS.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

Un petit rappel : les gens de la Fed créent volontairement des cycles en maintenant les taux trop bas puis trop haut et ainsi de suite pour stimuler la destruction créatrice, donc les gains de productivité, donc la richesse de la nation et de ses habitants,

Graphique 5 :

2010.05.26.5.CYCLE.gif

Cliquer ici pour agrandir le graphique.

Tout est simple.

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 22:12

James Bullard

 

James Bullard, le patron de notre ami Fred de Saint Louis, a beaucoup d’humour…

Il vient de déclarer que la crise des pays de la zone euro n’allait pas arrêter la terre entière de tourner, et il a même ajouté que les Etats-Unis pourraient même bénéficier involontairement de la crise en Europe [… car] l'afflux des capitaux qui viennent chercher refuge dans son pays, y fait baisser les taux d'intérêt.

Les Américains ne veulent pas couler la vieille Europe d'un seul coup, car ils en subiraient des dommages collatéraux.

Leur stratégie est d’y accentuer le désordre afin de l’affaiblir durablement en laissant faire les dirigeants euro zonards qui sont très doués pour s’autodétruire, notre Bécassine et autres Sarko étant des surdoués en ma matière.

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 12:44

Europe : un danger pour l’Amérique !

 

Le désordre croissant qui règne dans la vieille Europe, et surtout dans la zone euro est à terme un avantage certain pour les intérêts des Etats-Unis mais un danger relatif actuellement à court terme (pour eux).

En effet, beaucoup d’Américains ont investi imprudemment dans des entreprises et dans des bons des Trésors de la zone euro (cf. Pimco) sans tenir compte de certains fondamentaux pourris : d’après une dépêche Reuters, les engagements des grandes banques américaines en Europe se monteraient à 1 500 milliards de dollars !

Comme je l’ai écrit à maintes reprises, les entreprises de la zone euro, et c’est surtout le cas en France, ne comptabilisent pas les engagements de retraite à leur juste valeur, ce qui fait apparaitre des bénéfices qui ne devraient pas exister.

Ce biais important conduit ainsi à de mauvaises évaluations des sociétés qui ne se révèlent qu’au moment où tout s’écroule.

La sous-évaluation apparente actuelle des sociétés cotées en France correspond en réalité à une certaine surévaluation. Dans ces conditions, la chute du CAC 40, supérieure aux autres grands indices d’actions (y compris le Dax), est normale.

Le surendettement officiel des Etats de la zone euro et la sous-évaluation de leurs charges (en particulier de retraite) conduisent également à une surévaluation des bons de leurs Trésors, d’autant plus que les banques (commerciales et même centrales) rachètent des bons des pays les plus faibles de la zone euro.

Ces problèmes se voyaient dans l’hypertrophie de la masse monétaire de la zone euro.

Dans ces conditions, la sortie massive de capitaux de la zone euro est normale, ainsi que la fluctuation à la baisse des indices d’actions (y compris aux Etats-Unis), dans une tendance lourde haussière, aux Etats-Unis du moins et dans le monde, en particulier dans les pays émergents.

*

Par ailleurs, je recommande une fois de plus à mes honorables lecteurs (et lectrices) de lire le livre d’Alan Greenspan, L’âge des turbulences, qui permet d’acquérir une culture économique de base pour comprendre les problèmes monétaristes, en particulier que les banques ne font pas de création monétaire dans leurs opérations courantes contrairement à ce que tous les idiots inutiles les plus connus répètent continuellement.

Les gens de la Fed maitrisent parfaitement bien ces problèmes monétaristes. Quand on est nul, on fait comme les cancres : on copie sur les meilleurs élèves de la classe économique mondiale.

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 12:38

Déclin de la culture économique

 

Alan Greenspan a déclaré à maintes reprises que les marchés devraient mieux fonctionner à l’avenir (donc avec moins de volatilité et davantage de rationalité) parce que les investisseurs devraient avoir de meilleures connaissances économiques au fil  du temps.

Il s’est lourdement trompé sur ce point !

Le déclin de la culture économique est très marqué, surtout en Europe depuis l’adoption de l’euro…

Avant, du temps du système de Bretton Woods, tout le monde savait, y compris l’homme de la rue et la ménagère (!), qu’un pays était condamné à dévaluer (sa monnaie) quand les entreprises et la res publica étaient mal gérées.

C’est ce qui s’est passé pour le franc français un certain nombre de fois, en particulier par rapport au Deutschemark.

Ensuite, lorsque le franc français est entré dans un système de changes libres, les parités ont évolué naturellement et spontanément en fonction de la bonne et de la mauvaise gestion des affaires en France par rapport à ses partenaires, ce qui obligeait tout le monde à réagir correctement pour rétablir une situation saine en cas de débordements potentiellement dangereux.

Tout le monde comprenait (plus ou moins bien) ces problèmes. Maintenant, c’est l’incompréhension la plus totale, les délires les plus extravagants ayant le plus de succès !

De petites mises au point rapides sont nécessaires…

D’abord, les banques centrales et les banques ordinaires ne créent pas de monnaie, normalement du moins, sauf quelques cas extraordinaires comme par exemple au Zimbabwe.

En effet, dans tous les pays, les règles comptables sont (à peu près) bien respectées (en dehors de quelques exceptions comme par exemple en France et dans d’autres pays où les engagements de retraite ne sont pas comptabilisés à leur juste valeur).

Dans chaque pays, la banque centrale établit la balance des paiements, et toutes les banques centrales sont en relation entre elles par l’intermédiaire de la Banque des Règlements Internationaux (BRI, Bank for International Settlements, BIS).

Elles doivent toutes avoir à tout moment une position nette créditrice vis-à-vis de la BRI.

Compte tenu de ces règles, le système bancaire mondial est parfaitement bien organisé et son fonctionnement est pérenne (cf. mon autre billet à ce sujet, Balances des paiements et équilibres systémiques du 15 avril, cliquer ici pour le lire).

Dans la zone euro, le gros problème vient du fait que les déficits qui se sont produits dans ces cochons de pays du Club Med ont été compensés par les excédents, en particulier de l’Allemagne, ce qui a occulté la gravité de ces déséquilibres.

*

 

Les banques européennes qui sont du ressort de la BCE peuvent acheter librement des dollars (des États-Unis) sur les marchés… tant qu’il existe des dollars dans ses comptes ! et pour cela, il faut que des dollars aient été engrangés dans la zone euro à la suite du commerce international (grâce à une balance commerciale excédentaire avec des exportations supérieures aux importations), d’investissements directs nets excédentaires et (ou) en portefeuille, sinon, la BCE est obligée de puiser dans ses réserves (en devises), et quand il n’y en a plus, soit la BCE est en rupture de paiement, soit elle est obligée d’emprunter temporairement à très court terme (par des accords de swaps en particulier) ou à un terme supérieur, ce qui donne une mauvaise image négative de bateau à la dérive.

En ce joli mois de mai, c’est ce qui vient de se passer : la BCE a été le jeudi 6 mai pendant quelques minutes en défaut (dit technique) de paiement, rattrapé en quelques minutes par des interventions d’urgence (a priori de la Fed), le tout étant officialisé sous la forme de la réactivation d’accords de swaps le dimanche 9 mai (mise à disposition temporaire de devises entre banques centrales) pour éviter un endettement net officiel et public de la zone euro vis-à-vis des autres banques centrales (car les dirigeants euro-zonards espèrent sauver les meubles dans les semaines et les mois à venir).

La Balance des paiements tenue par la Banque de France est dans une situation nette négative (ainsi que les balances de ces cochons de pays du Club Med), mais comme l’Allemagne accumule les excédents des balances commerciales et des capitaux, la BCE avait des réserves en devises lui permettant de faire face à ces obligations, ce qui n’a plus été le cas en ce début de mois de mai du fait que les investisseurs avisés ont retiré massivement leurs capitaux de la zone euro.

*

 

La richesse augmente dans le monde depuis des décennies grâce aux gains de productivité. Les dépôts d’argent augmentent donc dans les banques, et comme le disait fort justement ce bon vieux Keynes, l’optimum économique est obtenu lorsque cet argent est prêté.

Dans ces conditions, il est normal que les dettes augmentent. Tout le système bancaire dans tous les pays est équilibré tant que les règles de base sont respectées.

Ce bon vieux Greenspan répétait toujours ces évidences quand il présidait la Fed…

Les problèmes commencent quand les règles ne sont pas respectées et (ou) quand elles ne sont pas adaptées aux circonstances.

Actuellement, beaucoup d’Etats (surtout en Europe, en dehors de l’Helvétie) ne respectent pas la règle de l’endettement maximum de 60 % du PIB, ce qui contribue à les affaiblir à terme.

Par ailleurs, les pays où les engagements de retraite ne sont pas comptabilisés à leur juste valeur créent de ce fait de l’argent non gagné, ce qui est très grave car l’argent sain est le premier pilier des Reaganomics.

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