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7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 10:30

Questions / réponses 12

Merci aux honorables lecteurs de ce blog pour leurs appréciations élogieuses, leurs questions et commentaires, voici mes réponses…

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Réponse à privat : Les problèmes les plus importants ne sont pas de s’attaquer à quelques dérives de dépenses publiques qui sont parfois anecdotiques (les fonctionnaires des DOM TOM etc.), mais d’analyser ceux qui sont les plus importants et que ne comprennent pas les Français comme par exemple ces  4 500 milliards dettes non provisionnées fin 2004 dont personne ne parle ! 

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Réponse à Christiane Fuselier : Agir pro-gre-ssi-vement est un non sens face aux € 116 milliards de dettes de la SNCF effacés fin août ! Tenir des comptes conformes aux règles ne se négocie pas avec des syndicats en tenant compte de leurs réactions ! … et personne ne défend les fonds de pension pour lesquels, sans rien en connaître, près de la moitié des Français sont favorables ! 
Par ailleurs, Sarko détermine sa politique en fonction de ses échéances à 4 ans (pour sa réélection), mais capituler face aux syndicats sans traiter les problèmes qui se posent est un mauvais calcul car ces problèmes vont aller en s’aggravant dans les mois et années à venir, et les électeurs le sanctionneront pour cela.

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Réponse à amaury : (…) les fonds de pensions ne réduiront pas les impots finalement payés par les contribuables puisque ils devront toujours verser des cotisations afin de financer ces fonds. Non : dans la solution que je préconise, les versements dans les fonds seraient supérieurs au minimum requis, ce qui leur fait perdre leur caractère obligatoire.

Le taux des prélèvements obligatoires optimal est aux alentours du tiers du PIB, ce qui détermine le montant des impôts et taxes et le nombre de fonctionnaires, encore faut-il tenir des comptes conformes aux règles… 
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Réponse à zorro : sur la Chine, je dispose des données nécessaires, mais je n’ai pas pu les mettre en ordre pour l’instant. J’en ai déjà tiré les conclusions, cf. mes billets. La guerre économique poursuit son cours entre les Chinois et les Américains et elle porte évidemment sur la parité entre le yuan et le dollar, avantage à la Chine pour l’instant ! 

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Réponse à dardevil99 (et à Vincent) : Pourquoi - selon vous - les français sont-ils si ignares pour tout ce qui touche aux questions économiques ? Jusque dans les années 60, les Français avaient une meilleure culture économique, très libérale : les paysans quittaient la campagne pour trouver du travail dans des usines, sans assistantes sociales ni aides. De Gaulle a fait appel à Jacques Rueff pour redresser la situation monétaire, etc. 
Tout a changé à partir du début des années 70 : les " intellectuels ", journalistes, professeurs, travailleurs sociaux, énarques, etc. ont imposé leur idéologie, cf. mon billet sur le nouveau socialisme du XXI° siècle et les prédictions de Schumpeter. Avec Internet, et les voyages etc. les Français ont pourtant les moyens de s’informer au XXI° siècle ! Il y a quand même des mystères…
Comment se fait-il que le système économique déficient de la France ait pu tenir aussi longtemps ? C’est le propre des bulles, les plus dangereuses : elles s’installent sournoisement sans se déclarer, parfois pendant un certain nombre d’années, et elles se développent un jour… Pour l’instant, les échéances des engagements de retraite étaient assez éloignées, mais elles se rapprochent ! Et les bulles éclatent un jour !

Quels seront par ailleurs les effets immédiats de la crise que vous annoncez sur notre pays ?

Ils sont déjà visibles avec l’euro fort qui détruit l’industrie française (et italienne), l’augmentation des taux de la dette française, du déficit budgétaire et de la balance commerciale, et la faible croissance du PIB, etc.
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Réponse à Zorro : Dans la solution que je propose, le passage du régime de retraite par répartition au système de fonds de pension est volontaire et progressif car tout le monde ne va pas basculer du jour au lendemain de l’un à l’autre !

Une partie des Français est très attachée à la Sécurité Sociale, notamment ceux qui reçoivent une pension alors qu'ils n'ont jamais cotisé. Je n’ai pas envisagé tous les cas, mais exposé le mécanisme (et la logique) d’ensemble.
Pour les assurances santé, il est parfaitement possible sinon souhaitable bien entendu que le secteur privé prenne de plus en plus d’importance, et c’est un peu ce qui se fait.
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Les modalités d'introduction des fonds de pension sont selon moi tout sauf un point de détail. J’ai exposé là aussi le principe. Les Irlandais qui ne sont pas des extra terrestres ont mis en place à partir de 2001 seulement un système de fonds de pension qui est maintenant très performant, les Suisses qui sont encore plus proches de nous et qui parlent français pour une partie d’entre eux, bénéficient de tels fonds depuis longtemps… mais pour les Français, même parmi ceux qui ont une bonne culture libérale, c’est inconcevable ! ! ! Je n’arrive toujours pas à comprendre ! 

Qui est responsable du prix de la rareté dans l’immobilier ? C'est pour l’essentiel un problème de réglementations, cf. toutes les études en ce sens, la simple observation des faits et de ce qui se passe aux Etats-Unis ! 
Il ne s’agit pas de supprimer toutes les réglementations, mais de les réduire à l’optimum cf. aux Etats-Unis où certaines régions, certaines zones sont inconstructibles, et d’autres où les constructions sont autorisées, avec des réglementations variables d’un Etat à un autre, d’une ville à une autre… Là où ces réglementations sont faibles, le coût de la rareté tend vers zéro et il est très élevé dans certains quartiers de certaines villes où ces réglementations sont très importantes !.

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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 17:16

Le prix de la rareté

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Je reprends ici une partie de ma réponse précédente aux questions, car le commentaire de Vincent Bénard est très intéressant mais peu visible :

J’ai écrit :

Pour diminuer les prix des logements, il ne sert à rien de modifier l’indice de la hausse des loyers : il faut augmenter l’offre en diminuant les réglementations qui interdisent de construire.


Déréglementer, libéraliser telle est la meilleure solution pour favoriser la construction de logements répondant à la demande et d’en diminuer les prix.,

Puis dans un autre billet :

Les prix de l’immobilier sont élevés parce que l’offre est rare

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Commentaire de Vincent Bénard :

Vous avez 100 % raison. La bonne nouvelle est que le prix de la rareté a été estimé, aux USA, par Ed Glaeser, sur une trentaine de grandes agglomérations.

Il varie effectivement de presque rien à beaucoup en fonction de la réglementation du sol en vigueur.

Plus il faut de temps entre la feuille blanche et la mise en vente des maison, plus les prix flambent.
Un économiste du Cato Institute, Randall O'Toole, a estimé la pénalité réglementaire moyenne (prix de la rareté) à un peu plus de 70 000$ par transaction.
La seconde bonne nouvelle, c'est que j'ai moi même, en reprenant pour la France les bases du calcul de O'toole, estimé le prix de la rareté, de façon très conservatrice, à 30 % du montant moyen des transactions en 2005, soit en moyenne 56 000 Euros par transaction immobilière hors taxes et hors frais d'agence.
Une explication détaillée de l'effet "rareté foncière" peut être trouvée dans mon livre :

"Le logement, crise publique, remèdes privés" http://www.crisepublique.fr/

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Merci pour cette réponse.

Donc, sur un prix moyen de logement de 186 000 € hors taxes et hors frais d'agence, le prix de la rareté est de 56 000 Euros.

En transposant ce qui se passe aux Etats-Unis, il serait possible de supprimer les deux tiers du prix moyen de la rareté, c’est à dire baisser les prix de presque 40 000 € pour ramener le prix moyen d’un logement vers 150 000 €. 
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Je n’ai a priori aucune compétence particulière en matière immobilière mais il suffit d’appliquer des principes de base et de raisonner correctement ensuite pour poser correctement tout problème économique et y apporter de bonnes solutions.

Milton Friedman disait toujours que les connaissances nécessaires en économie tiennent sur une seule page, le reste est du raisonnement logique simple.

Les Français ne connaissent rien de cette première page, ce qui ne les empêche pas ensuite de raconter n’importe quoi pourvu qu’il n’y ait aucune logique et qu’il y ait une apparence de complexité, y compris dans les cercles dirigeants.

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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 13:20

Sarko plan

Après les 30 glorieuses (1945-1975), la France a connu une trentaine d’années calamiteuses avec une faible croissance et un chômage élevé.

Nicolas Sarkozy avait la possibilité d’entrer dans l’Histoire en restaurant une croissance de 5 % par an avec le plein emploi qui aurait résolu tous les problèmes économiques, sociaux et politiques à son avantage.

Les Etats-Unis ont connu une situation semblable en 1980. Les conseillers économiques de Ronald Reagan, les Reaganomics ont donné les solutions pour en sortir. Elles ont été perfectionnées et actualisées. Elles sont bien connues.,

Les premières conditions de la réussite sont d’avoir de l’argent sain et de baisser le taux des prélèvements obligatoires aux alentours du tiers du PIB de façon à laisser le reste de l’activité économique aux marchés.

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Pour la France, la meilleure solution, était de revenir tout de suite, dès le début juin, sur le décret du Premier ministre du… 7 mai 2007 (!) autorisant la SNCF à… ne pas respecter les règles comptables !

Un gouvernement doit faire respecter les lois et les règlements. Il ne doit en aucun cas supprimer par décret € 116 milliards de dettes ! (comment se fait-il que je sois le seul à relever ces évidences ?)

Les comptes de la SNCF auraient alors fait apparaître fin août une partie de sa situation réelle, le but de la comptabilité étant de donner une image fidèle de la réalité d’une entreprise en une ou deux pages.

Dès lors, il aurait été possible de commencer à faire partir la croissance sur des bases saines en apurant les comptes des entreprises dites publiques et d’adopter un système de fonds de pension selon la formule que je préconise, ce qui aurait permis d’assurer le paiement des pensions du régime de retraite par répartition, de financer les besoins des entreprises et de l’Etat en dopant la croissance, et les pensions de retraites dans l’avenir plus lointain.

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Une petite majorité des Français, 55 % seulement, est favorable au maintien du régime de retraite par répartition d’après le sondage CSA publié par Le Parisien le 21 novembre.

Il aurait suffi de leur expliquer les mécanismes et les avantages des fonds de pension pour faire accepter la nécessité de réformer le système actuellement en vigueur.

Ceux qui l’auraient voulu auraient ainsi bénéficié de ces fonds de pension, ce qui aurait convaincu ceux qui sont réticents.

Ainsi, en quelques années, 3, 4 ou 5 ans, cette réforme aurait pu produire ses effets positifs sans provoquer d’effets négatifs, hormis l’éviction des syndicalistes de la gestion du système actuel de retraite, et c’est là justement que se trouve le problème majeur : Sarko ne veut pas les brusquer.

Les charges patronales et les cotisations pour les retraites représentent 15 % environ du véritable salaire appelé coût total employeur. Ainsi, le taux des prélèvements obligatoires aurait pu diminuer globalement de 12 points pour tendre vers 42 % du PIB selon le mode de calcul de l’OCDE. 
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Ensuite, il aurait suffi de laisser libres les Français de souscrire des assurances santé (selon des modalités à définir) au lieu de les obliger à cotiser à la Sécurité Sociale qui est peu efficiente.

Là aussi, les personnes réticentes aux offres de la concurrence auraient été finalement séduites et le taux des prélèvements obligatoires aurait pu baisser de 8 à 10 points pour tendre à terme vers l’optimal : le tiers du PIB, sans douleur, sans effets négatifs majeurs si ce n’est l’éviction là aussi des syndicalistes de la gestion du système d’assurances santé.

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Un tel plan aurait dû être engagé dès le mois de juin, et complété par la suppression des réglementations qui augmentent les coûts, comme par exemple dans l’immobilier.

Ce plan était simple, efficace, plus ou moins facile à mettre en œuvre à condition de vouloir l’appliquer.

Il faisait jouer des mécanismes économiques bien connus qui ont toujours réussi lorsqu’ils ont été appliqués, que ce soit aux Etats-Unis, en Suisse, en Irlande ou en… Chine !

Nicolas Sarkozy a hérité de la patate chaude. Il a envisagé dès son élection sa réélection en 2012. Il aurait pu alors faire valoir le retour d’une croissance à 5 % en France grâce à sa politique économique, mais ce ne sera pas le cas et il devra en supporter les conséquences, et les Français aussi.

Sarko va droit dans le mur, en nous y entraînant !

La politique économique qu’il mène n’est pas un bon plan.

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La retour d’une croissance de 5 % aurait permis d’augmenter le pouvoir d’achat de 25 % au moins en 10 ans, comme en Irlande, ce qui aurait permis d’amortir les chocs du redressement des comptes publics et des retraites.

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La suppression de l’argent non gagné aurait permis de restaurer de l’argent sain, qui avec la baisse du taux des prélèvements obligatoires et la suppression des réglementations sont les 3 premiers piliers de la réussite selon Arthur Laffer, l’un des principaux Reaganomics, le 4° étant l’ouverture sur la mondialisation qui est déjà bien réalisée en France.

Lire son article sur Heritage Foundation : The four pillars of Reaganomics.

 

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Il est étonnant de constater que dans le sondage CSA-Le Parisien, 40 % des personnes interrogées se déclarent favorables à un régime de retraite par capitalisation, alors que cette solution ne peut pas procurer une pension pour la plus grande partie de la population, contrairement aux fonds de pension !

Le manque de culture économique élémentaire des Français est effarant…

 

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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 11:27

Questions / réponses 11

Merci aux honorables lecteurs de ce blog pour leurs appréciations élogieuses, leurs questions et commentaires, voici mes réponses…

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Réponse à amaury : J’ai écrit : les heures de travail ne dépendent pas de la volonté des patrons mais de la demande car c’est bien la demande qui importe effectivement. Les entreprises françaises supportent des charges élevées mais elles sont compensées par des salaires relativement bas, inférieurs à ceux que l’on pratique dans d’autres pays pour la même qualification. Les charges de personnel tout compris, sont comparables en France et ailleurs, mais les salaires nets perçus en France sont faibles. Exemple : en Irlande les salaires sont élevés, mais les déductions sont de 20 % seulement. En France, les charges et cotisations représentent plus de la moitié du coût total employeur, le salaire net disponible est faible, ce qui freine la demande. Les problème ne viennent pas des charges des entreprises, mais du taux des prélèvements obligatoires qui est trop élevé (charges patronales + cotisations + taxes + impôts), peu importe qui les paie effectivement et finalement.

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Réponse à Skate2 sur les investissements : attention ! tous les produits financiers proposés par les banques françaises sont au détriment de leurs clients car les banques qui ont perdu beaucoup d’argent dans de mauvais investissements (le sub-prime) veulent se rattraper en mettant dans divers produits tous les titres dont elles veulent se débarrasser. Le meilleur moyen de perdre de l’argent est de suivre leurs conseils et leurs offres !

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Réponse à privat écrivant : Pour baisser les prélèvements, encore faut il réduire les dépenses : non ! Comme je l’ai indiqué (mais ce n’est peut-être pas assez clair) le problème n’est pas de réduire des dépenses, mais de sortir des dépenses du secteur public pour les faire entrer dans le secteur privé, c’est à dire passer d’un système hérité du communisme dans le style URSS à un système capitaliste libéral. Concrètement : dans un 1° temps, mettre en place des fonds de pension et des comptes d’épargne entièrement défiscalisés selon les formules que je préconise pour supprimer les cotisations à caractère obligatoire. Dans ce cas, le taux des prélèvements baisserait mécaniquement de 12 points et commencerait à provoquer des effets positifs très importants. Ensuite, il s’agit de faire la même opération avec les assurances santé. De cette façon, le taux des prélèvements obligatoires redescendrait aux alentours du tiers du PIB ce qui garantirait une croissance de 5 % comme en Irlande. Je reviendrai peut-être plus clairement sur ces points…

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Réponse à Jérome Guyot écrivant : Si on augmente l'offre, les constructeurs vont devoir faire face à une demande plus importante et de ce fait les coûts de construction sont susceptibles d'augmenter, non : les prix de l’immobilier sont élevés parce que l’offre est rare, les coûts de construction ne représentant qu’une partie du prix d’un logement, le reste est le produit de la rareté (je n’en connais pas les proportions, et il serait intéressant de les connaître !). Les prix des fournitures de l’immobilier n’ont pas augmenté considérablement aux Etats-Unis au cours de ces dernières années car la concurrence et l’innovation jouent. Ce sont les prix de certains logements à caractère spéculatif qui ont grimpé (à New York, en Californie, etc.) alors que les prix des logements ordinaires a peu augmenté et baisse peu en ce moment.

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Réponse à amaury écrivant : Pourquoi le président de la BCE ne sermonne t il pas la France pour la désastreuse tenue de ses comptes ? J.C. Trichet est un expert en matière de camouflage de trou financier comme il l’a montré lors du scandale du Crédit Lyonnais (les archives du Havre et le siège parisien ont brûlé !) : personne n’a été condamné en France. Il a su dévier tous les coups pour tout le monde ! Seuls des tribunaux américains ont condamné une filiale pour des irrégularités commises aux Etats-Unis. Le bulletin de la BCE publie parfois certains articles prouvant qu’il y a pourtant là des gens compétents. J.C. Trichet est un pion très important imposé par Chirac… Les Français n’ont pas réagi face au scandale du Crédit Lyonnais, ils ne réagissent pas en ce moment et ils ne sont pas près de réagir un jour…

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Réponse à Gnux écrivant : quand je lis votre blog, j'ai l'impression que la fin du monde est pour demain ! Non : depuis des mois je prédits une baisse importante de la croissance du PIB aux Etats-Unis et un collapsus… qui se produisent maintenant. L’économie américaine est plus forte que je ne le pensais, mais de toutes façons, tout se produit comme je l’ai analysé (mais je n’ai pas été jusqu’à en prévoir les modalités avec le sub-prime). Pour la France et l’Europe, là aussi, j’ai été trompé par l’hypertrophie de la masse monétaire qui dope la croissance qui est plus forte que je ne le pensais, mais comme elle repose sur de l’argent non gagné, les problèmes n’en seront que plus graves à l’avenir… Je ne suis que réaliste ! 
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Réponse à Nono Ladette écrivant : cela fait 2 ans que les loyers ne sont plus indexés sur le cout de la construction mais sur un indice IRL, composé à 60% de l'inflation, qui était à 2,7%. Cette mesure ne va donc rien changer ! Oui ! je l’avais lu mais pas relevé… Toutes les mesures de Sarko sont en fait de l’esbroufe. Voir : www.nonaladette.fr

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3 décembre 2007 1 03 /12 /décembre /2007 10:39

Flations dans la zone euro

L’inflation sous jacente augmente dans la zone euro.

Depuis octobre 2007, elle dépasse les limites admissibles en atteignant la bande des 2 % alors qu’elle diminue aux Etats-Unis en restant contenue sous cette barre fatidique des 2 %.

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Graphique 1 : Inflation sous jacente dans la zone euro :

2007.12.03.EZ.1.INF.gif

(cliquer ici pour agrandir le graphique)

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Graphique 2 : Inflation sous jacente aux Etats-Unis :


2007.12.03.EZ.2.CPELFE.gif

(cliquer ici pour agrandir le graphique)

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L’inflation sous jacente diminue aux Etats-Unis car la croissance du PIB diminue.

En effet, la Fed a relevé et maintenu ses taux à 5,25 % au dessus de leur neutralité de 4,25 % ce qui a provoqué une augmentation du coût des crédits, donc un ralentissement de la croissance du PIB.

En de telles circonstances, les fournisseurs acceptent toujours de baisser leurs prix, ce qui se répercute sur tous les produits dans l’ensemble de l’économie (la crise du sub-prime n’a fait qu’empirer cette évolution habituelle).

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Dans la zone euro, l’inflation sous jacente augmente dans la plupart des pays à cause de l’hypertrophie des agrégats monétaires qui est provoquée par le non enregistrement des créances de retraite, ce qui a initié le départ d’une bulle qui éclatera en une crise.

La BCE ne peut pas arrêter cette bulle : c’est aux gouvernements des pays membres de prendre les décisions qui s’imposent (enregistrer régulièrement ces créances de retraites en dettes), mais ils ne veulent pas les prendre car elles provoqueraient des réactions violentes de la part des syndicats.

Comme le ralentissement de la croissance du PIB aux Etats-Unis se transmet en Europe, une stagflation est en train de se mettre en place dans un certain nombre de pays, dont la France.

Pour l’instant la croissance reste relativement forte dans ces pays car elle est dopée par la distribution de revenus à partir d’argent non gagné.

Si les comptes étaient correctement tenus, la croissance réelle endogène serait très faible ainsi que l’augmentation des prix. La situation réelle serait donc proche de la déflation.

Par contre, des pays à forte croissance comme l’Irlande et les pays de l’Europe de l’Est subissent une inflation forte mais normale en pareilles circonstances.

Le désordre s’amplifie dangereusement dans l’Union Européenne et dans la zone euro.

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L’indice global des prix n’est pas significatif car les prix de l’énergie fluctuent beaucoup, ce qui provoque des variations de prix non significatives.

Graphique 3 : PCE et PCE:PILFE

2007.12.03.EZ.3.CPE2.gif

(cliquer ici pour agrandir le graphique)

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PCE:PILFE :  P
ersonal Consumption Expenditures: Chain-Type Price Index Less Food & Energy 

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Sources : Eurostat

IPCH : Indices des prix à la consommation harmonisés - Indice global- Indice (2005=100).

 

IPCH-EAE  : Indices des prix à la consommation harmonisés - Indice global, énergie et produits alimentaires saisonniers exclus - Indice (2005=100), c’est l’inflation sous jacente en français ou core inflation en anglais.

 

… et comme toujours, l’ami Fred de Saint Louis pour les statistiques des Etats-Unis.

 

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2 décembre 2007 7 02 /12 /décembre /2007 18:11

Pouvoir d’achat en baisse

Le pouvoir d’achat a baissé en France de 2 % depuis 10 ans (de 10 % dans d’autres pays comme l’Allemagne et l’Italie) alors qu’il a augmenté en Irlande de 25 % comme le montrent clairement les statistiques d’Eurostat :

2007.12.02.F.SPA.gif

(cliquer ici pour agrandir le graphique)

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Pour augmenter le pouvoir d’achat, il n’y a qu’une solution : diminuer le taux des prélèvements obligatoires comme le montrent toutes mes analyses et celles des économistes de Work For All.

Nous ne faisons que reprendre et adapter les travaux des Reaganomics qui ont toujours montré partout leur efficacité, que ce soit aux Etats-Unis, en Irlande ou ailleurs.

Tout le reste n’est que (mauvaise) littérature.

Toutes les gesticulations de Sarko et des gouvernements précédents ne servent à rien.

Comment se fait-il que les Européens du continent fasse preuve d’autant d’obscurantisme ?

C’est du suicide collectif a dit un jour Silvio Berlusconi…

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Sources : Eurostat, PIB par habitant en standards de pouvoir d'achat (SPA)

Pour plus de clarté, j’ai repris en indice 100 les SPA en 1997 année à partir de laquelle le pouvoir d’achat des Irlandais a rejoint celui des Français.

Cet indice mesure aussi les gains de productivité globale.

 

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1 décembre 2007 6 01 /12 /décembre /2007 18:33

Questions / réponses 10 et autres

Merci aux honorables lecteurs de ce blog pour leurs questions et leurs commentaires, voici mes réponses et quelques digressions…

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Les déclarations de Sarko à la télé étaient intéressantes car elles montrent qu’il n’est qu’un homme politique qui ne comprend rien aux problèmes économiques les plus élémentaires, et le plus grave est que ses conseillers sont comme lui !

Si les lecteurs de ce blog sont intéressés par mon opinion, je précise…

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Sarko a annoncé une idée géniale : il veut indexer les loyers sur un nouvel indice pour qu’ils augmentent moins vite.

Conséquence : les revenus des propriétaires augmenteront moins vite que les coûts.

Comme les investissements immobiliers seront moins rentables, ils baisseront !

L’offre de logements baissera, mais comme la demande augmentera, les prix et les loyers augmenteront !

Sarko et ses conseillers sont incapables de faire correctement un raisonnement économique élémentaire de 3 lignes !

Impressionnant et catastrophique !

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Le candidat Sarko avait fait une proposition géniale lors de la campagne présidentielle : supprimer tous les prélèvements obligatoires sur les heures sup’ !

Après négociations avec les syndicats, cette promesse électorale s’est transformée en réglementations effarantes compliquant encore plus l’usine à gaz que constitue l’établissement de la paie en France.

Sarko veut que les salariés puissent gagner de l’argent en faisant des heures sup’ mais jamais lui ni ses conseillers n’ont pensé que les salariés ne font des heures sup’ que lorsque les heures normales ne suffisent pas à satisfaire les commandes, or, comme la croissance ralentit très fortement, la charge de travail diminuera et les heures sup’ nouvelles seront rares.

Les heures de travail ne dépendent pas de la volonté des patrons mais de la demande.

Sarko et ses conseillers ne comprennent pas ces évidences !

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Dans un rapport remis à François Fillon, le Conseil d’orientation des retraites (Cor) évalue le déficit des retraites publiques à € 25 milliards en 2020 (dans des hypothèses optimistes). 
Un peu énervé, François Fillon a déclaré un jour que la France était en faillite ! propos démentis d’un sourire par Sarko qui oublie que le rapport Pébereau évaluait les engagements de retraites non provisionnés des fonctionnaires à € 900 milliards fin 2004, soit € 4 500 milliards pour la France entière, 3 fois le PIB !

La seule solution pour s’en sortir serait d’adopter un système de fonds de pension selon la formule que je préconise, mais dans cette perspective, Sarko arriverait à négocier avec les syndicats et les partis de gauche pour dénaturer complètement ces fonds de pension pour les transformer en usines à gaz combinant par exemple retraite par répartition et caisses de retraite par points, formule déjà défendue par des libéraux comme Alain Madelin et Jacques Bichot…

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Pour moi, 6 mois de Sarko, c’est : 2,75 % de dévaluation du franc !

5 ans, c’est : 10 semestres…

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zorro sur l'article Question à la BCE : Compte tenu de votre analyse, j'ai le sentiment que même la stricte application des critères de Maastricht ne suffit pas pour garantir la pérennité de l'Euro. Est-il quand même envisageable (du strict point de vue technique) d'ajouter des critères suffisamment contraignants ?

2 problèmes se posent : d’abord, si les règles comptables étaient respectées, il n’y aurait pas cette augmentation trop importante de M3 car les dettes de retraite seraient comptabilisées, ensuite, il manque a priori effectivement un critère : il faudrait prendre en compte l’évolution de la productivité globale qui devrait être la même dans tous les pays membres, ce qui est impossible à réaliser ! Donc l’euro est appelé à disparaître un jour…

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zorro sur l'article Nicolas Sarkozy et l’économie : Si on baisse les prélèvements, on diminue les recettes et on arrête pas de nous expliquer que c'est pas possible à cause du déficit et de la dette. Pourriez-vous nous expliquer comment cette baisse de prélèvements joue sur ces déficits ? La création de fonds de pension ne nécessite t-elle pas un peu plus de croissance ?

Dans la solution que je présente (cf. mon dossier), les prélèvements obligatoires de retraite actuels sont remplacés par des versements qui n’ont plus un caractère obligatoire tout en assurant le paiement de pensions de retraite. 
Il y a donc baisse des prélèvements obligatoires sans augmentation des déficits, et même une baisse de ces déficits publics puisque cette baisse des prélèvements obligatoires augmente la croissance. 
L’Irlande a adopté une telle formule qui a permis de maintenir la croissance du PIB à 5 % !

Par ailleurs, les modifications de la fiscalité décidées par Sarko sont trop faibles pour produire des effets positifs.

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30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 10:12

Nicolas Sarkozy et l’économie

Les Français attendaient d’abord et avant tout du nouveau Président élu qu’il fasse repartir la croissance pour faire baisser le chômage, augmenter les revenus et le pouvoir d’achat.

6 mois après l’élection présidentielle, ils ne constatent aucune amélioration et les perspectives pour les mois à venir sont mauvaises.

Au cours de sa conférence de presse hier 29 novembre, il a montré qu’il n’était qu’un homme politique typiquement français pour lequel l’univers se limite à des réunions avec des syndicats ou des partis de gauche au cours desquelles se déroulent des négociations.

Il n’a jamais élaboré une seule fois une argumentation de nature économique cohérente.

En 2002, pour faire repartir la croissance, George Bush, sur l’avis de ses conseillers, a fait baisser les impôts des Américains (et aussi, en fait, ceux des sociétés) selon les théories éprouvées des Reaganomics, ce qui a fait repartir la croissance.

Rien de tel avec Nicolas Sarkozy.

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Pour faire repartir la croissance sur un rythme de 5 %, la seule solution est de baisser le taux des prélèvements obligatoires, et pour cela la meilleure solution est d’introduire un système de fonds de pension selon les modalités que je préconise.

Selon un sondage CSA publié par Le Parisien, presque la moitié des Français sont favorables à un système de fonds de pension bien que personne ne leur en parle clairement.

Pourquoi Nicolas Sarkozy n’engage-t-il pas cette réforme indispensable qui ne léserait a priori personne et qui n’aurait que des effets positifs ? et qui le ferait passer dans l’Histoire pour avoir su restaurer la croissance en France après 3 décennies de marasme !

Lire : Historique ? et mon dossier sur les fonds de pension.

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En fait, Nicolas Sarkozy et ses conseillers n’ont aucune culture économique comme la plupart des Français, et il ne comprend même pas les problèmes qui se posent.

Pire : il veut faire baisser les prix dans les grandes surfaces ! alors qu’elles ne dégagent pas de bénéfices en France bien que le secteur de la grande distribution français soit l’un des plus performants dans le monde (Carrefour est n° 2 mondial).

Baisser les prix dans les grandes surfaces handicaperait davantage les grands distributeurs et les producteurs, et risquerait d’alimenter la déflation, ce qui serait catastrophique.

Même chose pour le logement.

Pour diminuer les prix des logements, il ne sert à rien de modifier l’indice de la hausse des loyers : il faut augmenter l’offre en diminuant les réglementations qui interdisent de construire.

Déréglementer, libéraliser, telle est la meilleure solution pour favoriser la construction de logements répondant à la demande et d’en diminuer les prix.

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Nicolas Sarkozy aurait pu entrer dans l’Histoire…

Il sera confronté à de gros problèmes et ce sera pire pour les Français !

C’est l’économie, stupide !

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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 17:51

Question à la BCE

Le premier pilier de la stratégie de la politique monétaire de la BCE est de contenir la croissance de la masse monétaire M3 en dessous de 4,5 % d’une année sur l’autre.

Cet objectif fondamental est clairement mentionné dans le bulletin de novembre 2000 de la BCE page 41 box 2 (en anglais) : http://www.ecb.int/pub/pdf/mobu/mb200011en.pdf.

Or, cette obligation n’a été respectée que pendant 6 mois depuis la création de l’euro : de février à mai 1999 et en novembre et décembre 2000 !

Graphique 1 :

20071129EZ1M3-copie-1.gif

(cliquer ici pour agrandir le graphique)

Pendant 9 ans, en dehors de ces 6 mois, l’augmentation de M3 a toujours été supérieure à la limite imposée de 4,5 %.

Les dirigeants de la BCE ne respectent pas leur principale obligation. Pourquoi ?

*

L’augmentation de M3 doit être inférieure à 4,5 % car cette limite est le résultat de l’addition du taux optimal de croissance du PIB réel de 3,0 % et d’une inflation de 1,5 %.

La croissance optimale du PIB à 3 % est elle-même le résultat de l’addition des gains de productivité qui sont de 2,5 % sur le long terme (par référence au taux observé aux Etats-Unis) et d’une augmentation de la population de 0,5 %.

L’inflation doit être contenue entre des limites supérieures (moins de 2,0 %) et inférieures : plus de 1,0 % car en dessous de ce niveau, les risques déflationnistes sont importants.

Dans l’idéal, l’inflation doit donc fluctuer autour de 1,5 %.

*

L’augmentation trop forte de M3 est due aux engagements de retraite qui ne sont pas provisionnés dans la plupart des pays de la zone euro.

De l’argent non gagné circule : M1 représente 43 % du PIB contre 10 % aux Etats-Unis.

La croissance du PIB est donc artificiellement dopée par ces revenus distribués indûment, ce qui crée une bulle qui propulse l’euro à des sommets par rapport au dollar américain et qui entretient l’inflation au dessus de sa limite de 2 %.

Comme les causes réelles et profondes du dérapage de M3 ne sont pas identifiées officiellement par la BCE, les désordres vont s’accentuer à l’avenir.

*

Ce premier pilier de la politique monétaire de la BCE valide ma loi sur la masse monétaire libre qui précise la relation entre la variation de M3 et la croissance du PIB.

La variation de la croissance du PIB réel est inversement proportionnelle à celle de la masse monétaire libre qui est la différence entre l’augmentation de la masse monétaire M3 en données courantes et (moins) le taux de croissance du PIB réel.

C’est la variation de cette masse monétaire libre qui est importante : quand elle augmente, la croissance du PIB diminue, et inversement.

Graphique 2 :

2007.11.29.EZ.2.FRM.gif

(cliquer ici pour agrandir le graphique)


Merci à Paul Vreymans, un des économistes de Work For All, qui a fait remarquer que la BCE ne respectait pas l’obligation qui lui était faite de contenir l’augmentation de M3 sous 4,5 %.

Question subsidiaire : pourquoi suis-je le seul à traiter de ce problème ? … qui est pourtant fondamental pour les Euro-zonards.

La croissance fantastique du Japon des années 60 à 80 a été stoppée par de tels dérapages monétaires, et la zone euro subit le même sort…

***

 

 

 

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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 22:45

Dévaluation du franc français de 2,75 % !

Le franc français a été dévalué de 2,75 % cet été !

C’est sérieux ! Ce n’est pas une blague !

Explications…

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Beaucoup de dollars américains (US$) sont changés en euros depuis 2001.

Ils sont investis en partie en bons du Trésor qui sont le refuge habituel en cas de turbulences boursières.

Or il n’existe pas d’Euro-Trésor mais des Trésors publics dans chacun des pays membres.

Les investisseurs ont donc des créances sur le seul Etat membre dont ils ont acheté des bons.

En prévision d’un éclatement possible de l’euro-système les investisseurs préfèrent avoir pour débiteur l’Etat allemand car il paiera en DeutscheMark (DM) qui est traditionnellement une monnaie forte.

Le Bund allemand est donc très demandé, les prix des contrats montent et les rendements baissent.

Inversement, la demande est faible pour les bons italiens qui seraient payés en lires en de telles circonstances.

Les prix de ces bons italiens sont donc inférieurs à ceux du Bund et leurs rendements sont supérieurs à ceux du Bund.

Les bons du Trésor de référence, les 10 ans, sont donc des quasi monnaies par anticipation des pays membres.

Les marchés les ont rétablies spontanément cet été par anticipation !

*

Les écarts (en pourcentage) entre les rendements des bons des Trésors des pays membres et le Bund donnent le niveau de la dévaluation de ces monnaies par rapport au DM qui est la monnaie de référence.

Ainsi, la dévaluation du franc français est de 2,75 % depuis le début du mois de septembre.

Graphique 1 : 

20071128EZ4FRFDM09-copie-1.gif

 (cliquer ici pour agrandir le graphique)

Au 26 novembre, la lire italienne était dévaluée quasiment de 8 % et le franc belge de 5 %.

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La crise du sub-prime a fait affluer des US$ dans la zone euro cet été 2007, et ces investisseurs avisés ont provoqué une accélération des variations des parités monétaires anticipées des pays membres.

Ainsi, l’écart entre le franc français et le DM qui était faible jusqu’à mi-juin a brusquement augmenté dans les semaines suivantes avec la crise du sub-prime pour se stabiliser, provisoirement.

Graphique 2 :

20071128EZ5FRFDM05-copie-1.gif


(cliquer ici pour agrandir le graphique)

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L’euro-système est un système de parités fixes comparable à celui de Bretton-Woods comme l’a fort bien analysé le docteur Bernard Trémeau.

Les écarts de productivité entre les pays créent des disparités qui font éclater à terme les parités fixées quelques années auparavant.

Tout système de parités fixes est appelé à éclater.

Au départ, la bulle est petite, puis elle s’amplifie et éclate en crise…

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D’après une dépêche Reuters du 27 novembre, Benoît Coeuré, directeur général de l'Agence France Trésor, attribue l’écart des rendements des bons français et allemands à des dysfonctionnements de la plate-forme de transactions MTS.

Les dirigeants de l’AFT sont donc aussi incompétents que ceux de la BCE…

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