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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 11:10

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : JP Morgan Chase 1° trimestre 2013 

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines

 

JP Morgan Chase a publié ses résultats de ce dernier trimestre…

Comme pour ceux des autres big banks américaines, les dirigeants de JP Morgan Chase cherchent à respecter les règles prudentielles d’endettement édictées par ce bon vieux Greenspan avec un ratio Core Tier 1 d’origine réel de 6,7 % (il doit être supérieur à 10 %) soit un véritable multiple µ (leverage) de 15,0 (il doit être inférieur à 10) en amélioration par rapport aux trimestres précédents,


Sommes en milliards de dollars.

 

Les capitaux propres augmentent plus rapidement que le total des dettes, ce qui montre que cette banque est en voie de respecter un jour à venir ces règles prudentielles d’endettement et qu’elle développe maintenant normalement ses activités après les turbulences passées.

(la copie du bilan ne peut pas être affichée actuellement du fait d’un dysfonctionnement de l’hébergeur)

La recapitalisation des grandes banques s’imposait comme l’ont dit et répété les autorités américaines.

Une fois de plus, lorsqu’une banque respecte ces règles d’endettement, cela signifie que tout va bien a priori, et inversement : il y a des cadavres dans les placards quand elles ne le sont pas, ce qui est le cas des big banks européennes too big to fail.

Avec des bénéfices de $6,529 milliards, la rentabilité des capitaux investis est de 12,6 % pour le ROE (Return On Equity) très proche des normes de 15 %.

Tout va bien maintenant dans cette banque comme dans les autres big banks des Etats-Unis, ce qui n’empêche pas tous les idiots nuisibles de répéter tous en chœur que tout va mal.

Tout est simple disait Milton Friedman

La connaissance de ces problèmes bancaires et monétaristes alimente la spéculation gagnante perturbée par ces idiots nuisibles qui pullulent.

Cliquer ici pour lire les données du dernier trimestre de JPMorgan Chase.

             
JPMorgan 2012 Q1 2012 Q2 2012 Q3 2012 Q4 2013 Q1
1 Assets 2 320,16 2 290,15 2 321,28 2 359,14 2 389,35
2 Equity 189,269 191,572 199,693 204,069 207,086
3 Preferred st 7,8 7,8 9,058 9,058 9,958
4 Goodwill 48,208 48,131 48,178 48,175 48,067
5 Tangible eq 133,261 135,641 142,457 146,836 149,061
6 Liabilities 2 186,90 2 154,51 2 178,83 2 212,31 2 240,29
7 Leverage (µ) 16,4 15,9 15,3 15,1 15
8 Tier 1 (%) 6,1 6,3 6,5 6,6 6,7
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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 21:38

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Wells Fargo 1° trimestre 2013

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines

 

Wells Fargo est une fois encore l’un des meilleurs élèves de la classe des big banks américaines et des banques systémiques mondiales sinon le meilleur car, non seulement cette banque respecte presque les exigences des règles prudentielles d’endettement édictées par ce bon vieux Greenspan avec un multiple (mon µ, le leverage en anglais) de 10,8 en cette fin de 1° trimestre 2013, ce qui correspond à un véritable ratio Core Tier 1 de 9,3 %, mais encore, elle est rentable avec un bénéfice de 5,171 milliards de dollars sur le trimestre, ce qui fait un ROE de 12,8 % (annualisé) très proche de la norme de 15 %, ce qui est plus que parfait !

Document 1 :


Sommes en milliards de dollars. Les chiffres retenus pour les calculs du leverage sont les actifs tangibles c’est-à-dire les capitaux propres diminués des actions de préférence, du goodwill et des minoritaires selon les règles édictées par ce bon vieux Greenspan.

 

Document 2 :

Wells Fargo réussit à augmenter davantage ses capitaux propres que le total de ses dettes… ce qui est encore là plus que parfait car cela montre que les dirigeants de cette banque cherchent à respecter scrupuleusement les règles prudentielles d’endettement édictées par ce bon vieux Greenspan et qu’ils développent maintenant normalement leurs activités après les turbulences passées !

Comme je l’ai déjà écrit, évidemment, la meute des pires idiots ne peut que se déchainer contre les banques, surtout celles des Etats-Unis, ce qui leur assure un succès facile et garanti auprès de leurs innombrables congénères.
Il est curieux de constater que les moyens de communication les plus modernes et les plus sophistiqués ne conduisent pas à une meilleure connaissance des problèmes économiques et financiers (comme le prédisait ce bon vieux Greenspan) mais à l’obscurantisme le plus total, le retour aux croyances les plus folles, sans aucun rapport avec la réalité. C’est le triomphe de l’absence totale de réflexion, des réactions panurgistes de l’immédiat (avec par exemple les Tweets, Facebook, etc.).
Cependant, ces idiots a priori inutiles deviennent miraculeusement utiles car ils alimentent la spéculation gagnante qui est basée sur des analyses justes
.

Cliquer ici pour voir les résultats de Wells Fargo pour ce dernier trimestre.
Cliquer ici pour voir mon article précédent sur les résultats de Wells Fargo.

Wells Fargo 2012 Q1 2012 Q2 2012 Q3 2012 Q4 2013 Q1
1 Assets 1 333,80 1 336,20 1 374,72 1 422,97 1 436,63
2 Equity 145,516 148,07 154,679 157,554 162,086
3 Preferred st 12,101 11,694 12,283 12,883 14,412
4 Goodwill 25,14 25,406 25,637 25,637 25,637
5 Tangible eq 108,275 110,97 116,759 119,034 122,037
6 Liabilities 1 225,52 1 225,23 1 257,96 1 303,93 1 314,60
7 Leverage (µ) 11,3 11 10,8 11 10,8
8 Tier 1 (%) 8,8 9,1 9,3 9,1 9,3
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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 15:46

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Balance des paiements : février, euro fort létal

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique France

 

La Banque de France vient de publier les chiffres de la balance des paiements du mois de février 2013. Tout le monde devrait en parler car c’est très important …
Seuls notre Bécassine adorée et certains membres de la nomenklatura de l’€URSS commencent à alerter les Français des dangers encourus, en vain.

La balance des transactions courantes qui synthétise le résultat de l’ensemble des activités courantes d’une nation vis-à-vis du reste du monde montre une dégradation étonnamment régulière depuis que la Banque de France publie ces chiffres, c’est-à-dire depuis le début de l’euro-système, quelle que soit la couleur du gouvernement avec un déficit de 4,950 milliards d’euros pour ce dernier mois, et 5,020 milliards du mois précédent,

Graphique 1 :

L’ardoise se monte maintenant à 222,7 milliards d’euros depuis mars 2005, nouveau record,

Graphique 2 :

Les conséquences en sont occultées par l’existence de la zone euro et par les achats massifs de mauvais bons du Trésor français par des investisseurs à l’étranger, imprudents, ignares et crédules (dont la BNS !) qui commencent à se méfier quand même de ce cochon de pays du Club Med.

Le déficit de la balance commerciale de ce mois a été de 6,2 milliards d’euros contre 6,8 milliards le mois précédent et des excédents de 17 milliards pour l’Allemagne !

Graphique 3 :

C’est à nouveau le grand plongeon mais aucun journaleux, aucun bonimenteur n’en parle.

Depuis juillet 2011, ce déficit fluctue aux alentours de 70 milliards d’euros sur les 12 derniers mois,

Graphique 4 :

Depuis juin 2004, le cumul des déficits des biens seuls atteint un nouveau record de 411,9 milliards d’euros,

Graphique 5 :

Les déficits de la balance commerciale s’expliquent en grande partie par l’euro fort.
Comme la France n’est plus compétitive vis-à-vis de l’étranger et que la crise s’accentue en France et dans les autres cochons de pays du Club Med, les entreprises étrangères n’investissent presque plus en France et les entreprises françaises désinvestissent à l’étranger, la tendance du déficit des IDE (Investissements Directs Etrangers) se poursuit depuis l’adoption de l’euro,

Graphique 6 :

Depuis juillet 2011, le cumul des déficits des IDE fluctue autour de 615 milliards d’euros (depuis l’adoption de l’euro), somme vertigineuse dont personne ne parle !

Graphique 7 :
(impossible pour l’instant de metre en ligne ce graphique)
Comme je l’ai écrit à maintes reprises, les déficits des différentes rubriques de la balance des paiements sont obligatoirement compensés par des transferts comptabilisés dans cette rubrique absconse N.4.700. Compte financier, Autres Investissements, Transactions nettes, France vis-à-vis du reste du monde, Solde, Non CVS-CJO, Mensuel, correspondant à la dette nette de la France vis-à-vis de l’étranger quand les transferts de capitaux libres ne peuvent pas le faire.
Le montant de la dette nette apparente de la France était redevenu proche de zéro, ce qui était moins inquiétant en apparence que pendant les grandes turbulences financières,

Graphique 8 :
(impossible pour l’instant de metre en ligne ce graphique)
Comme je l’ai écrit précédemment, ces transferts proviennent des excédents allemands, des investissements en portefeuille en France d’opérateurs à l’étranger et indubitablement par le rapatriement de milliards de dollars empruntés par les Gos banques françaises aux Etats-Unis pour ne pas être en défaut de paiement dans cette devise ce qui cache l’ampleur des déficits réels (plus de 1 000 milliards d’euros !).

Et pour terminer joyeusement, il ne faut pas oublier que les erreurs et omissions de la Banque de France sur la balance des paiements peuvent fluctuer de plus de 50 milliards d’euros d’un mois sur l’autre : au cours de ce dernier mois, 7 milliards sont perdus quelque part, et personne ne sait où ils se trouvent !!!

Graphique 9 :

L’€URSS est une machine infernale ingérable que plus personne ne maitrise. Les banques centrales de l’euro-système enregistrent normalement les transactions courantes mais un certain nombre d’opérations intra-communautaires échappent à leur contrôle.
C’est avancer les yeux fermés au bord du gouffre.

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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 09:11

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Leverage des banques systémiques mondiales, 4° trimestre 2012

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques

 

Les grandes banques systémiques mondiales faisant partie de la liste des SIFIs (Systemically Important Financial Institutions) ont publié leurs résultats du 4° trimestre 2012.

En comptabilisant correctement les capitaux propres à leur juste valeur de marché (les actifs tangibles), le leverage et son inverse le ratio Core Tier 1 d’origine montrent qu’à la fin de 2012 aucune de ces banques ne respecte les règles prudentielles d’endettement édictées par ce bon vieux Greenspan, à savoir un leverage inférieur à 10 correspondant à un ratio Core Tier 1 réel supérieur à 10 %,

Document 1 :


Sommes en milliards de monnaie nationale.

 

Seules Citigroup et Wells Fargo s’en rapprochent. Standard Chartered est la seule banque européenne qui arrive à s’immiscer indubitablement parmi les meilleures banques mondiales où se retrouvent presque toutes les grandes banques américaines et Bank of China,

Document 2 :

(cliquer sur les graphiques pour les agrandir)

En bleu, les big banks des Etats-Unis, en rouge les Gos banques françaises, en orange leurs consœurs helvètes, en vert clair les banques relevant de Bank Of England, en vert foncé les autres banques européennes, en jaune les banques… asiatiques.

Il n’est pas certain que les résultats publiés par les banques japonaises donnent une image fidèle de la réalité car ces banques ne font pas état d’écarts d’acquisition (goodwill) alors qu’elles sont connues pour avoir investi d’une façon importante dans des entreprises dont les résultats ne sont pas toujours fiables.

Les résultats publiés par les autres banques sont a priori fiables malgré les réserves que l’on peut formuler pour certaines d’entre elles. A défaut de certitudes, ils donnent une image la plus fidèle possible de la réalité, ce qui est important et même indispensable pour connaitre les risques posés par ces banques.

Considérer que toutes les grandes banques publient des résultats non fiables par principe serait une grave erreur. Il en est de même des craintes infondées concernant les éléments hors bilan qui sont indispensables et sans incidences notables s’ils sont bien gérés.

Comme le rappelait ce bon vieux Greenspan, le plus important pour les banques est d’avoir suffisamment de capitaux propres pour faire face à toute éventualité, tout actif non tangible étant à considérer comme… l’étant par définition (!), c’est-à-dire susceptible de devoir être déprécié.
Le leverage est donc bien le meilleur instrument d’analyse (et le plus simple) permettant de mesurer les risques encourus par les banques et non pas les ratios calculés à partir des actifs pondérés par les risques (Risk-Weighted Assets, RWA).

Crédit Agricole et Deutsche Bank sont de loin les pires élèves de la classe bancaire mondiale,

Document 3 :

Le leverage moyen de ces 28 banques est de 23,8 (15,4 pour la première moitié) correspondant à un ratio Tier 1 réel de 5,0 % (6,7 % pour la première moitié) très loin des exigences de ce bon vieux Greenspan.

Seules Citigroup et Wells Fargo respectent donc d’une façon acceptable les règles prudentielles d’endettement. Les banques européennes et japonaises présentent des risques encore trop élevés, ce qui est dangereux en cas de retour de grandes turbulences, et toujours possible avec la crise provoquée par le maintien de l’euro.

Tout est simple.

Cliquer ici pour voir le classement précédent (avant cette correction) fin 2012 des SIMIs.

Pour chacune de ces banques, voir l’article présentant la justification de ces données.

Rank Banks 2012 Q4 Liabilities Tangible equity Leverage Core Tier 1
1 Citigroup 1 706,43 158,23 10,8 9,3
2 Wells Fargo 1 310,32 112,644 11,6 8,6
3 Goldman Sachs 874,583 64,417 13,6 7,4
4 Morgan Stanley 729,446 52,927 13,8 7,3
5 Bank of America 2 061,76 148,212 13,9 7,2
6 State Street 208,179 14,403 14,5 6,9
7 Bank of China 11 999,60 824,677 14,6 6,9
8 Standard Chartered 597,775 38,743 15,4 6,5
9 JP Morgan Chase 2 221,41 137,736 16,1 6,2
10 BBVA Bilbao 602,409 35,451 17 5,9
11 Unicredit Group 875,721 51,106 17,1 5,8
12 HSBC 2 547,15 145,389 17,5 5,7
13 Bk New York Mellon 341,702 17,288 19,8 5,1
14 Mitsubishi UFJ FG 213 916 10 555 20,3 4,9
15 ING Bank 1 114,28 54,357 20,5 4,9
16 Royal Bk of Scotland 1 257,17 55,13 22,8 4,4
17 Banque Populaire CE 1 101,22 46,305 23,8 4,2
18 Santander 1 219,60 50,028 24,38 4,1
19 Sumitomo Mitsui FG 137 268 5 623 24,41 4,1
20 Nordea 651,865 25,555 25,5 3,9
21 BNP Paribas 1 839,24 68,054 27 3,7
22 UBS 1 219,80 39,434 30,9 3,2
23 Barclays PLC 1 444,96 45,359 31,9 3,1
24 Mizuho FG 166 301,70 5 181,50 32,1 3,1
25 Credit Suisse 896,944 27,243 32,9 3
26 Société Générale 1 214,06 36,636 33,1 3
27 Deutsche Bank 1 973,80 38,2 51,7 1,9
28 Crédit Agricole SA 1 816,62 25,744 70,6 1,4
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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 16:43

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : USA : Américains, turbulences et croissance

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Monétarisme

 

Les turbulences sont toujours aussi fortes aux Etats-Unis : les agrégats M1 et M2-M1 augmentent ou diminuent d’une semaine sur l’autre de 50 à 60 milliards de dollars, ce qui signifie que les Américains font varier d’autant le montant global de leurs comptes courants (M1)…

Document 1 :

… et de leur épargne (M2-M1)…

Document 2 :
Un dysfonctionnement dans les serveurs de l’hébergeur de mon site rend impossible actuellement l’affichage des documents nouveaux…
qui atteint 8 000 milliards de dollars en augmentation régulière et normale aux alentours de 5,3 % depuis début août 2011…

Document 3 :
Un dysfonctionnement dans les serveurs de l’hébergeur de mon site rend impossible actuellement l’affichage des documents nouveaux…… ce qui génère une croissance du PIB proche de la normale aux alentours de 2,0 % d’une année sur l’autre et de 3,0 % par rapport au trimestre précédent en taux annualisé pour le 1° trimestre sur la base du comportement des Américains, toutes choses égales par ailleurs, cette tendance devant se poursuivre au cours des prochains trimestres,

Document 4 :
Un dysfonctionnement dans les serveurs de l’hébergeur de mon site rend impossible actuellement l’affichage des documents nouveaux…
Ainsi sont confirmées mes prédictions antérieures, cliquer ici pour lire mon dernier article à ce sujet.

Le mur fiscal ne fait pas sombrer l’Amérique. Les impôts augmentent grâce à la reprise de la croissance et les dépenses de l’Etat fédéral baissent, ce qui est donc parfait.

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 21:03

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Bank of China 4° trimestre 2012

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Autres, Banques

 

Bank of China n’est pas la plus grande banque chinoise par le total de son bilan, mais c’est celle qui est retenue parmi les 28 plus grandes banques du monde présentant un risque systémique (SIMIs).
Elle a publié ses résultats pour le dernier trimestre 2012.

Le total de ses dettes représente 14,6 fois le montant de ses capitaux propres : c’est le multiple d’endettement, mon µ, le leverage dont l’inverse est le ratio Core Tier 1 réel qui progresse à 6,9 %,

Document 1 :


Sommes en milliards de renminbis.

 

Bank of China ne respecte pas les règles prudentielles de ce bon vieux Greenspan et de la BRI mais elle est, après les meilleures big banks américaines celle qui en est la plus proche.

Document 2 :

D’après les déclarations de cette banque, les actifs sont enregistrés normalement à leur juste valeur de marché, donc sans écarts d’acquisition (goodwill),

Document 3 :
(un bug sur le site ne permet pas d’afficher en ce moment ce document)

Le leverage de Bank of China vient de baisser sous les 15 depuis, dans une zone plus ou moins acceptable, mais elle ne se développe plus à cause du ralentissement de l’activité en Chine.
Les autorités chinoises sont bien conscientes de cette faiblesse relative et elles sont prêtes à imposer une augmentation de capital en cas de besoin.

Cliquer ici pour lire le dernier rapport financier de cette banque.

Bank of China 2011 Q4 2012 Q1 2012 Q2 2012 Q3 2012 Q4
Liabilities 11 829,79 12 894,02 12 825,59 12 743,69 12 824,28
Equity 723,914 761,472 756,195 791,703 824,677
3 Preferred st - - - - -
4 Goodwill - - - - -
5 Tangible eq 723,914 761,472 756,195 791,703 824,677
6 Liabilities 11 105,88 12 132,54 12 069,40 11 951,98 11 999,60
7 Leverage (µ) 15,3 15,9 16 15,1 14,6
8 Tier 1 (%) 6,5 6,3 6,3 6,6 6,9
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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 09:07

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Japonais débridés

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, France, Monétarisme

 

Le nouveau gouverneur de la Banque (centrale) du Japon, Haruhiko Kuroda, a décidé (jeudi 4 avril en fin de journée au Japon) de racheter des bons du Trésor japonais en masse (comme la Fed) pour 410 milliards d’euros sur une année.

Les banques japonaises disposent ainsi de disponibilités abondantes qu’elles placent en bons du Trésors considérés comme sûrs et à hauts rendements : des bons du Trésor… français dont les rendements ont baissé à un plus bas historique hier lundi en début de séance européenne à 1,709 % !

Document 1 :

Les achats japonais ont moins porté sur les autres bons de Trésors de référence,

Document 2 :

Les politiques menées par les grandes banques centrales ont le gros inconvénient d’avoir pour conséquence que certains marchés ne donnent plus une image fidèle de la réalité, ce que tout analyste doit prendre en considération.

Aux Etats-Unis, la politique monétaire menée par la Fed (et la crise en Europe) a pour conséquence de maintenir les rendements des bons du Trésor dans une pentification idéale

Document 3 :

qui maintient l’écart entre les rendements des Notes à 10 ans et à 2 ans dans une bande proche de 150 points de base correspondant à une croissance du PIB réel proche de son optimum sans inflation,

Document 4 :

Ainsi sont cassés les cycles qui étaient précédemment initiés par les gens de la Fed.

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 16:22

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Zone € : hypertrophie monétaire (février)

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Europe, Monétarisme

 

La BCE a publié récemment les chiffres des agrégats monétaires, ce qui aurait dû être abondamment commenté car ces données sont très importantes pour comprendre la situation dans laquelle se trouve la zone euro…

L’agrégat M1 continue à augmenter : il se montait à 5 124 milliards d’euros fin février !

Document 1 :

M1 représente 54 % du PIB dans la zone euro !

Document 2 :

… alors que M1 ne représente que 15 % du PIB aux Etats-Unis, ce qui signifie qu’il y a une gigantesque bulle monétaire dans la zone euro… que personne ne remarque ! C’est pourtant gros !

Par analogie avec les Etats-Unis, M1 devrait se monter dans la zone euro à 1 400 milliards d’euros, ce qui signifie qu’il y a… 3 700 milliards en trop, c’est-à-dire de l’argent non gagné distribué en masse, de l’hypertrophie monétaire pure.

Cette bulle a commencé à éclater en Grèce, puis dans d’autres pays et à Chypre récemment.
La France est épargnée, pour l’instant.

Une telle bulle ne peut éclater qu’en faisant des dégâts considérables dans les pays où cela s’est produit et elle se traduit par une crise larvée dans les autres pays dans lesquels elle n’a pas encore éclatée, en attendant l’issue fatale et inéluctable.
En France, le total des dépôts des clients des 3 Gos banques cotées se monte à un total de 1 515 milliards d’euros, soit les trois quarts du PIB ! Les pertes seront alors gigantesques, incomparablement plus graves que celles des clients et des créanciers des banques chypriotes.

Tels sont les résultats du manque de culture monétariste des Européens viscéralement antilibéraux.

L’agrégat M1 devrait éclater, se dégonfler pour que la situation s’assainisse, or cela ne se produit pas. Par contre, c’est l’agrégat M3-M2 qui se dégonfle (il correspond à la trésorerie des entreprises) : 615 milliards d’euros en moins depuis le pic atteint fin 2008, ce qui signifie que les entreprises sont exsangues,

Document 3 :

M3-M2 ne représente plus que 7,8 % du PIB contre 26 % début 2006 aux Etats-Unis,

Document 4 :

M3 augmente à un rythme relativement faible : 2,8 % d’une année sur l’autre, ce qui devrait se traduire par une augmentation du PIB, c’est-à-dire une croissance nominal dans les 3 %…

Document 5 :

… mais c’est le contraire qui se produit : une récession car la situation est hors de contrôle depuis les turbulences financières créées par le bombardier furtif B-2 et ses acolytes,

Document 6 :

Cliquer ici pour lire mon article précédent sur ce thème.

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 16:47

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : PMI : croissance US / récession accentuée en France

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique France

 

Le PMI manufacturier du mois de mars montre que, en tendance lourde, l’écart entre les Etats-Unis (où il est à 51,3), et la France en récession avec un indice à 43,9 continue à se creuser confirmant ce que j’ai déjà écrit à maintes reprises,

Document 1 :

L’indice des services a plongé plus bas encore alors qu’auparavant il faisait preuve d’un dynamisme relatif.

Cet indice PMI manufacturier est tombé à 48,9 en Allemagne qui commence à souffrir de l’€-crise.

Tous les fondamentaux (ou presque) aux Etats-Unis sont bons alors que la vieille Europe se saborde dans une merveilleuse décadence.

Plus inquiétant, l’indice des ventes de détail Markit Economics pour la France plonge à un plus bas record depuis sa création,

Document 2 :

Les consommateurs français diminuent leurs dépenses, ce qui contribue à faire chuter le PIB. La crise s’accentue.

Pour l’instant, tout va bien : il n’y a pas eu de tsunami bancaire.

Cliquer ici pour voir le communiqué de Markit pour les ventes de détail en France.

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 15:55

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Banques : leçons chypriotes

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques

 

Ce qui se passe à Chypre est très instructif car cela permet de mieux comprendre les problèmes bancaires…

Depuis la Seconde guerre mondiale, pendant une cinquantaine d’années, les banques ont été relativement bien gérées et leurs clients n’ont jamais redouté de perdre leurs dépôts. Il n’en est plus de même depuis la faillite de la banque des frères Lehman.

Quand une banque est sur le point de faire faillite, les capitaux propres doivent combler les déficits (comme dans toute entreprise), ce qui signifie que les actionnaires sont susceptibles de perdre tous leurs investissements, ce qui est normal et logique.

Les banques qui appartiennent à leur fondateur ou à leurs descendants sont donc bien gérées car ces familles qui y ont investi leur fortune personnelle ne veulent surtout pas la perdre : elles respectent les règles prudentielles d’endettement de ce bon vieux Greenspan, cf. les banques Rothschild et Martin-Maurel par exemple, ce qui n’est pas le cas des big banks too big to fail dont les dirigeants ne subissent jamais les conséquences d’une situation risquée, voire de la faillite.

Si les capitaux propres ne suffisent pas à combler les déficits, il est ordinairement et logiquement admis que les créanciers obligataires soient sollicités pour combler le déficit et qu’ils ne puissent dons pas recouvrer leurs créances (puisqu’ils ont prêté des sommes importantes à un certain terme après en avoir évalué les risques à leur juste valeur).

Il en est ainsi par exemple des titres dits hybrides que sont les obligations convertibles en actions, cf. les Cocos helvètes (et les machins super-subordonnés franchouillards) qui sont les premiers perdants de la liste après les actions comme toutes les obligations,

Document 1 :

Si ces capitaux ne suffisent toujours pas à combler les déficits en cas de faillite d’une banque, ce sont alors ses clients, c’est-à-dire les déposants, qui doivent en supporter les conséquences en dernier ressort.

Document 2 :

Ils risquent ainsi de perdre d’un jour à l’autre des sommes importantes, ce qui est grave et considéré comme inadmissible.

Toutefois, une garantie des dépôts a été adoptée dans la zone euro et en Helvétie portant respectivement sur 100 000 euros et francs. En cas de faillite d’une banque non systémique, les déposants devraient en bénéficier, sauf pour la partie excédent ce seuil.

Il appartient alors à ces clients de placer leur argent dans une banque fiable !
Seuls les petits Suisses sont bien informés.

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Des banques peuvent faire faillite, comme toutes les entreprises, mais dans leur cas, cela peut avoir des conséquences catastrophiques car elles peuvent ruiner un très grand nombre de personnes et même provoquer une crise très grave comme celle des années 30 (la Grande Dépression) : ce sont les banques dites systémiques que l’Etat (c’est-à-dire in fine les contribuables) doit sauver pour éviter l’effondrement total de l’économie nationale.

 

Pour qu’une telle solution particulièrement dommageable pour tout le monde ne se produise pas, les autorités doivent absolument faire adopter et faire respecter les bonnes règles, celles que j’ai rappelées dans mon précédent article : les banques doivent impérativement respecter un leverage réel inférieur à 10 (cf. ce bon vieux Greenspan et mes analyses) et leurs comptes doivent donner une image fidèle de la réalité.

Les autorités chypriotes ne l’ont pas fait. Maintenant, c’est trop tard pour rattraper la situation ! Il n’y a plus d’issue viable sans grande casse.
L’Etat, donc les contribuables chypriotes et ceux de la zone euro sont maintenant obligés de payer pour combler les erreurs des banksters et des hommes (et des femmes) politiques).

Il en sera de même dans d’autres pays de la zone euro tant que les bonnes règles ne seront pas imposées puis respectées.

Le monde de la phynance n’est pas au bord de la faillite à cause de l’importance des dettes globales dans certains pays ou des produits dérivés, ni à cause des banques en général, mais à cause de règles fondamentales qui ne sont pas en vigueur ou qui ne sont pas respectées.

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Les problèmes bancaires majeurs actuels ne sont pas ceux posés par l’hypertrophie globale du secteur bancaire par rapport au PIB dans certains pays, que ce soit à Chypre, au Luxembourg, en Helvétie, au Liechtenstein ou ailleurs, mais du respect des règles de ce bon vieux Greenspan.

 

Ainsi, les systèmes bancaires du Luxembourg et du Liechtenstein sont fiables car les banques qui y sont implantées respectent ces règles.

Les petits Suisses sont en danger avec les deux big banks too big to fail qui présentent un risque systémique très élevé.

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En 2012, le déficit de la balance commerciale chypriote a été de 4,2 milliards d’euros pour un PIB annuel de 17,886 milliards (d’après Eurostat) soit 24 % de ce PIB compensé par des entrées de capitaux attirés par l’absence d’imposition sur leurs placements et sur les revenus issus de l’étranger.

 

Ainsi par exemple, des retraités anglais et des Russes, c’est-à-dire des citoyens non euro-zonards pouvaient confortablement y bronzer au soleil sans payer d’impôts en faisant fructifier leur capital, ce que la nomenklatura de l’€URSS ne pouvait pas supporter.

En flinguant sans scrupules ce dispositif très libéral, elle condamne Chypre à une baisse du PIB de l’ordre du quart, c’est-à-dire à une crise profonde et durable avec un euro fort létal.

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Cliquer ici pour lire le document des autorités helvètes sur l’organisation des faillites bancaires.
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