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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 16:57

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Bank Of America 3° trimestre 2014

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines, Leverage

 

En prenant en considération les écarts d’acquisition qui se montent encore à près de 70 milliards de dollars, Bank Of America reste dans les meilleures places du classement des banques mondiales à risque systémique avec un leverage réel de 13,03 correspondant à un ratio Core Tier 1 réel de 7,68 % en amélioration par rapport aux trimestres précédents,

Document 1 :

 

 


Sommes en milliards de dollars.

 

Les chiffres retenus pour les calculs du leverage sont les actifs tangibles c’est-à-dire les capitaux propres diminués des actions de préférence, du goodwill et des minoritaires selon les règles préconisées par ce bon vieux Greenspan, sans pondérer les actifs, comme c’est le cas avec le ratio Core Tier 1 et comme le préconisent Axel Weber, la BRI (le fameux Bâle I), la Fed et la Prudential Regulatory Authority du Royaume-Uni,

Document 2 :

Il faudrait augmenter les capitaux propres de 41,6 milliards de dollars pour que Bank Of America respecte les règles prudentielles d’endettement préconisées par ce bon vieux Greenspan.

Document 3 :

Bank Of America n’a pas encore terminé l’assainissement de ses comptes après les dérives des sub-prime qui lui ont coûté une trentaine de milliards de dollars !

Cliquer ici pour lire le document financier de Bank Of America d’où sont tirés ces chiffres.

Bank of America 2013 Q3 2013 Q4 2014 Q1 2014 Q2 2014 Q3
1 Assets 2 126,65 2 102,27 2 149,85 2 170,56 2 123,61
2 Equity 232,282 232,685 231,888 237,411 239,081
3 Preferred st 13,315 13,352 13,352 14,846 17,913
4 Goodwill 69,891 69,844 69,842 69,81 69,784
5 Tangible eq 149,076 149,489 148,694 152,755 151,384
6 Liabilities 1 977,58 1 952,78 2 001,16 2 017,80 1 972,23
7 Leverage (µ) 13,27 13,06 13,46 13,21 13,03
8 Core Tier 1 (%) 7,54 7,66 7,43 7,57 7,68
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 16:16

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Goldman Sachs 3° trimestre 2014

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines, Leverage

 

Goldman Sachs restera sur la troisième marche du podium des grandes banques américaines (et mondiales) à risque systémique : son leverage réel reste à 11,7 ce qui correspond à un véritable ratio Core Tier 1 de 8,6 % comme au trimestre précédent,

Document 1 :

 

 


Sommes en milliards de dollars.

 

Les chiffres retenus pour les calculs du leverage sont les actifs tangibles c’est-à-dire les capitaux propres diminués des actions de préférence, du goodwill et des minoritaires selon les règles préconisées par ce bon vieux Greenspan, sans pondérer les actifs, comme c’est le cas avec le ratio Core Tier 1 et comme le préconisent Axel Weber, la BRI (le fameux Bâle I), la Fed et la Prudential Regulatory Authority du Royaume-Uni.

Les capitaux propres augmentent depuis ces quatre derniers trimestres et le total des dettes a commencé à augmenter au cours de ce dernier trimestre.

Il faudrait augmenter les capitaux propres de 10 milliards de dollars pour que Goldman Sachs ait un leverage inférieur à 10.

Document 2 :

Les bénéfices trimestriels se montent à 2,24 milliards de dollars.

La présentation des comptes, succincte, permet cependant de calculer correctement et facilement le véritable leverage,

Document 3 :

Comme les autres grandes banques américaines, le total du bilan et donc des dettes de Goldman Sachs commence enfin à augmenter, ce qui signifie que la situation bancaire est assainie et que ces big banks ont repris leurs positivement leurs activités.

Cliquer ici pour accéder aux documents justificatifs de cette analyse.

Goldman Sachs 2013 Q3 2013 Q4 2014 Q1 2014 Q2 2014 Q3
1 Assets 923 912 916 860 869
2 Equity 77,616 78,47 79,099 81,629 82,275
3 Preferred st 7,2 7,2 7,2 9,2 9,2
4 Goodwill 4,458 4,376 4,486 4,469 4,386
5 Tangible eq 65,958 66,894 67,413 67,96 68,689
6 Liabilities 857,042 845,106 848,587 792,04 800,311
7 Leverage (µ) 13 12,63 12,59 11,7 11,7
8 Core Tier 1 (%) 7,7 7,92 7,94 8,6 8,6
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:12

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Wells Fargo 3° trimestre 2014

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines, Leverage

 

Wells Fargo est une fois encore l’un des meilleurs élèves de la classe des big banks américaines et des banques systémiques mondiales (médaille d’argent) car cette banque respecte presque les exigences des règles prudentielles d’endettement édictées par ce bon vieux Greenspan avec un multiple (mon µ, le leverage en anglais) de 10,9 en cette fin de dernier trimestre, ce qui correspond à un véritable ratio Core Tier 1 de 9,2 %, et elle est rentable avec un bénéfice de 5,4 milliards de dollars sur le trimestre,

Document 1 :

 

 


Sommes en milliards de dollars.

 

Les chiffres retenus pour les calculs du leverage sont les actifs tangibles c’est-à-dire les capitaux propres diminués des actions de préférence, du goodwill et des minoritaires selon les règles édictées par ce bon vieux Greenspan, sans pondérer les actifs, comme c’est la cas avec le ratio Core Tier 1 et comme le préconisent Axel Weber, la BRI (le fameux Bâle I), la Fed et la Prudential Regulatory Authority du Royaume-Uni.

Le montant des véritables capitaux propres augmente régulièrement de trimestre en trimestre, ce qui est parfait, mais le total des dettes augmente à nouveau un peu trop rapidement, ce qui montre que l’activité de cette banque repart, sur de bons fondamentaux.

Document 2 :

Il faudrait augmenter les capitaux propres de 11 milliards de dollars pour respecter les exigences des règles prudentielles d’endettement édictées par ce bon vieux Greenspan avec un multiple (mon µ, le leverage en anglais) de 10.

Comme je l’ai déjà écrit, évidemment, la meute des pires idiots nuisibles ne peut que se déchainer contre les banques, surtout celles des Etats-Unis, ce qui leur assure un succès facile et garanti auprès de leurs innombrables congénères.
Il est curieux de constater que les moyens de communication les plus modernes et les plus sophistiqués ne conduisent pas à une meilleure connaissance des problèmes économiques et financiers (comme le prédisait ce bon vieux Greenspan) mais à l’obscurantisme le plus total, le retour aux croyances les plus folles, sans aucun rapport avec la réalité. C’est le triomphe de l’absence totale de réflexion, des réactions panurgistes de l’immédiat (avec par exemple les Tweets, Facebook, etc.).
Cependant, ces idiots a priori inutiles deviennent miraculeusement utiles car ils alimentent la spéculation gagnante qui est basée sur des analyses justes
.

Cliquer ici pour voir les résultats de Wells Fargo pour ce dernier trimestre.

Wells Fargo 2013 Q3 2013 Q4 2014 Q1 2014 Q2 2014 Q3
1 Assets 1 488,06 1 523,50 1 546,71 1 598,87 1 636,86
2 Equity 167,165 170,142 175,654 180,9 182,481
3 Preferred st 15,549 16,267 17,179 18,749 19,379
4 Goodwill 25,637 25,637 25,637 25,637 25,705
5 Tangible eq 125,979 128,238 132,838 136,514 137,397
6 Liabilities 1 362,08 1 395,26 1 413,87 1 462,36 1 499,46
7 Leverage (µ) 10,8 10,9 10,6 10,7 10,9
8 Core Tier 1 (%) 9,2 9,2 9,4 9,3 9,2
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 11:44

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Citigroup 3° trimestre 2014

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines, Leverage

 

Citigroup est la première grande banque (de la liste des banques systémiques mondiales) qui a réussi à respecter la règle prudentielle d’endettement préconisée par ce bon vieux Greenspan à savoir un leverage réel de 10,0 correspondant à un ratio Core Tier 1 réel de 10,0 % et sans tricher !

Document 1 :

 

 


Sommes en milliards de dollars.

 

Avec, un bénéfice de 3,43 milliards de dollars en ce dernier trimestre, le ROE réel (annualisé) de Citi est de 8,0 % ce qui est acceptable à partir du moment où cette banque est correctement capitalisée, ce qui n’est pas le cas des autres grandes banques dans le monde.

Document 2 :

Une réussite parfaite !

Partout dans le monde, les autres grandes banques ne respectent pas les règles de bonne gestion prudentielle d’endettement, ce qui est particulièrement dangereux.
La situation est encore pire dans la vieille Europe comme le montrent les chiffres des leverages réels et le blocage du marché interbancaire.

Cliquer ici pour lire le dernier rapport financier de Citigroup.

Citigroup 2013 Q3 2013 Q4 2014 Q1 2014 Q2 2014 Q3
1 Assets 1 899,51 1 880,62 1 894,74 1 909,72 1 882,85
2 Equity 195,603 197,601 201,244 202,394 203,904
3 Preferred st 5,243 6,738 7,218 8,968 8,968
4 Goodwill 25,098 25,009 25,008 25,087 24,5
5 Tangible eq 165,262 165,854 169,018 168,339 170,436
6 Liabilities 1 734,25 1 714,76 1 725,72 1 741,38 1 712,41
7 Leverage (µ) 10,5 10,3 10,2 10,3 10
8 Tier 1 (%) 9,5 9,7 9,8 9,7 10
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 16:30

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : PMI (octobre): Krankreich, kranke €-zone, USA en superforme

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Europe, France

 

Le PMI manufacturier de Markit pour la France est encore sous la barre critique des 50 pour ce mois d’octobre : 48,5 ce qui prédit encore une baisse du PIB pour ce 3° trimestre (et le suivant !) alors que l’indice ISM manufacturier des Etats-Unis montre une superforme à 59,0

Document 1 :

… c’est-à-dire à un de ses plus hauts de ces dernières années grâce à ses bons fondamentaux,

Document 2 :

La croissance américaine n’entraine pas celle de la vieille Europe continentale qui s’est sabordée avec cette monnaie contre nature qu’est l’euro.

Le manque actuel de culture monétariste dépasse l’imagination, surtout quand on pense aux interventions de Milton Friedman qui ne remontent, pour les dernières, qu’au début des années 2000.

Cliquer ici pour lire les commentaires édifiants et terrifiants de Markit sur la France et l’Europe.
Cliquer ici pour lire les communiqués de l’ISM pour les Etats-Unis.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 16:27

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Croissance américaine normale sans inflation

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis

 

Comme je l’ai écrit à maintes reprises, la croissance est normale aux Etats-Unis, c’est-à-dire proche de son potentiel optimal de 2,3 % (d’une année sur l’autre)…

Document 1 :

et sans inflation, en fait à 1,5 % pour ce qui concerne le PCE-PILFE (Personal Consumption Expenditures : Chain-Type Price Index Less Food and Energy), c’est-à-dire une inflation (hors éléments volatils que sont les produits alimentaires et l’énergie) dans sa zone optimale entre 1,0 et 1,5 %,

Document 2 :

Tout va bien, pour les Etats-Unis du moins.

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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 11:00

 

Cliquer sur le lien pour lire normalement cet article sur mon site et pour les commentaires : Deutsche Bank 3° trimestre 2014

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques Européennes, Leverage

 

Deutsche Bank a publié son bilan pour ce dernier trimestre…

Document 1 :

D’après ces chiffres, le leverage réel est de 32,1 et le ratio Core Tier 1 réel de 3,1 %,

Document 2 :

 

 


Sommes en milliards d’euros.

 

Les dirigeants de Deutsche Bank ont donc cherché dans un premier temps à diminuer le total de leur bilan et donc de leurs dettes puis ils ont procédé à une augmentation de capital de 8,5 milliards d’euros qui a été finalisée le 25 juin dernier.

Cependant, il faudrait encore augmenter le montant des capitaux propres de… 103 milliards d’euros pour respecter les règles prudentielles préconisées par ce bon vieux Greenspan, à savoir le ratio Core Tier 1 de 10 % sans pondérer les actifs !

Deutsche Bank publie par ailleurs son « leverage ratio » réel qui est de 3,3 %… qui est en fait le ratio Core Tier 1 réel sans pondérer les actifs

Document 3 :

… comme le définit la Capital Requirements Directive IV de la Capital Requirements Regulation (CRR/CRD IV) de la Commission Européenne, sans pondérer les actifs !

Document 4 :

Plus que jamais, il est donc indispensable de revenir aux fondamentaux, à savoir, comme je le répète toujours, le leverage réel tel que l’a défini ce bon vieux Greenspan avec le ratio réel Core Tier 1 non pondéré des actifs (!) qui devait être supérieur à 8 % dans les années 80 et qui est ici loin de respecter les règles prudentielles d’endettement (qu’Alan Greenspan avait relevé à 10 % au minimum après les turbulences financières de 2008) alors que cette banque, comme les autres, publie des ratios qui ne donnent pas une image fidèle de la réalité en vue de tromper le public, ce qui est condamnable mais pas condamné, évidemment.

Document 5 :

Un rappel : le véritable leverage est obtenu en diminuant le montant des capitaux propres (sans les minoritaires) des écarts d’acquisition, c’est-à-dire en évaluant ces capitaux propres à leur juste valeur de marché, dite des actifs tangibles, sans pondérer les actifs comme le préconisent ce bon vieux Greenspan, la BRI, Axel Weber, la Fed, la Prudential Regulatory Authority du Royaume-Uni et la directive européenne, rapporté au reste du bilan qui est constitué par définition de dettes,

Document 6 :

La situation de Deutsche Bank reste largement hors normes (la banque des frères Lehman a fait faillite avec un leverage de 32 !).

L’€ crise est donc aggravée par la situation catastrophique de ces big banks too big to fail qui ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement.
Les euro-zonards sont inconscients des risques de tsunami bancaire.

Deutsche Bank a été dans le passé récent la pire des banques dans le cadre de la liste des 28 banques présentant un risque systémique dans le monde (SIFIs pour Systemically Important Financial Institutions) mais elle reste maintenant largement battue par Royal Bank of Scotland…

Une fois de plus, toutes mes analyses antérieures sont confirmées. Les résultats des tests de résistances publiés par la BCE ne sont donc pas fiables.

Cliquer ici pour lire les derniers résultats trimestriels communiqués par Deutsche Bank.

Cliquer ici pour lire les documents sur la Capital Requirements Directive IV de la Capital Requirements Regulation (CRR/CRD IV) de la Commission Européenne.

Deutsche Bank 2013 Q3 2013 Q4 2014 Q1 2014 Q2 2014 Q3
1 Assets 1 787,97 1 611,40 1 636,57 1 665,41 1 709,19
2 Equity 56,461 54,966 55,753 64,686 66,352
3 Preferred st - - - - -
4 Goodwill 14,095 13,932 13,951 14,112 14,672
5 Tangible eq 42,72 41,034 41,802 50,574 51,68
6 Liabilities 1 745,25 1 570,37 1 594,77 1 614,84 1 657,51
7 Leverage (µ) 40,9 38,3 38,2 31,9 32,1
8 Core Tier 1 (%) 2,4 2,6 2,6 3,1 3,1
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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 15:56

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : USA : monétarisme et croissance normale

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Monétarisme

 

L’augmentation de l’agrégat monétaire M2-M1 est de l’ordre de 5,5 % (d’une année sur l’autre) depuis le 1° août 2011,

Document 1 :

L’augmentation de M2-M1… baisse par paliers : elle est de l’ordre de 4,5 % (d’une année sur l’autre) depuis la fin de 2013, et elle baisse encore depuis le mois de septembre dernier…

Document 2 :

… ce qui signifie que la croissance du PIB réel est proche de son potentiel optimal de 2,5 % d’une année sur l’autre, sans inflation,

Document 3 :

Toutes les données, analyses et conclusions sont concordantes : tout va bien aux Etats-Unis car les fondamentaux sont bons, et en particulier l’argent y est sain, ce qui est le premier pilier des Reaganomics.

Tout est simple.

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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 09:16

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Agrégats monétaires français : €ffondrement (août)

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique France, Monétarisme

 

Les gens de la Banque de France ne publiaient pas les données des agrégats monétaires (sans donner d’explications) contrairement à ce que faisaient la plupart des pays de la zone euro (ce qui montre leur ignorance totale en matière de monétarisme). Curieusement, ils le font depuis un certain temps et ils les mettent à jour presque normalement maintenant (mais les derniers chiffres publiés ont un mois de retard par rapport à ceux de la BCE !).

Cependant, les séries publiées ne sont pas toujours concordantes ni claires. Ainsi par exemple, trois séries sont publiées pour M3 !
Celle qui est retenue ici est la contribution à M3 de la zone euro qui devrait donner une image plus fidèle de la réalité que les autres séries.
La présente analyse se base sur des données qui devraient être plus fiables que les précédentes.

Les données les plus pertinentes sont les agrégats M1, M2-M1 et M3-M2 par rapport au PIB (en pourcentage).

Elles font apparaitre clairement une augmentation totalement anormale de M1 par rapport au PIB à partir de 1998,

Document 1

Ainsi, avant la convergence des monnaies préludant à l’adoption de cette monnaie contre nature qu’est l’euro, la structure des agrégats était satisfaisante avec M1 qui représentait 20 à 22 % du PIB, comme aux Etats-Unis.

Cependant, par la suite, M1 est tombé à 16 % (par rapport au PIB) aux Etats-Unis, ce qui montre qu’il n’y a pas eu de création monétaire pendant cette période dans ce pays, mais ce rapport a augmenté en France pour se situer aux alentours de 40 %, ce qui est le résultat d’une création monétaire létale.

L’adoption de l’euro a laissé se développer sans sanction possible (ou sans frein naturel) une hypertrophie en M1 : de l’argent non gagné a été distribué en masse : 500 milliards d’euros se trouvent ainsi indûment en M1 c’est à dire dans les poches et les comptes courants des Français…

Document 2 :

alors qu’ils auraient dû se trouver dans les trésoreries des entreprises, c’est à dire en M3-M2,

Document 3 :

Il aurait fallu que cette situation évolue comme aux Etats-Unis, avec une baisse relative de M1 (qui aurait dû tendre vers 16 %) et une augmentation relative de M3-M2 (qui aurait dû dépasser les 30 %),

M3-M2 ne représente plus que 10 à 11 % du PIB alors que cet agrégat aurait dû en représenter le triple si on se réfère à la situation passée et à celle qui prévaut aux Etats-Unis,

Document 4 :

L’agrégat M2-M1 qui correspond à l’épargne des ménages est dans la norme de 40 % du PIB,

Document 5 :

Dans ce document 5, les lignes en pointillés représentent l’évolution qui aurait dû être celle de M1 et de M3-M2 (par rapport au PIB), à l’image de ce qui en a été aux Etats-Unis qui sont la référence.

En fait, les salariés, les fonctionnaires et tous les parasites qui profitent des divers organismes étatiques se sont accaparé globalement environ 500 milliards d’euros qui auraient dû rester dans les comptes des entreprises qui sont de ce fait à l’agonie.
Pas de bénéfices, pas d’investissements, donc pas de croissance, c’est-à-dire pas de création de richesse ni de création d’emplois.
Tout est simple.

Le résultat de l’évolution de ces agrégats monétaires est que la France se distingue de la plupart des autres pays de la zone euro avec une stagnation de M3 d’une année sur l’autre, ce qui aurait dû entrainer une croissance forte avec une structure normale de la masse monétaire, c’est-à-dire sans hypertrophie), contre une augmentation de 2,5 % au niveau de la zone euro en concordance avec une croissance très faible voire nulle,

Document 6 :

La part de M3 par rapport au PIB est dans une bande acceptable de 90 % du PIB mais sa structure n’est pas bonne car elle recèle une hypertrophie en M1 et une carence en M3-M2,

Document 7 :

L’argent sain est le premier pilier des Reaganomics. Le problème essentiel à résoudre pour refaire partir la croissance sur des bases saines, c’est-à-dire sur de l’argent sain, serait donc de faire éclater cette hypertrophie en M1 (et d’en supprimer les causes, c’est-à-dire de sortir en douleur de l’euro-système), ce qui permettrait donc de mettre fin à la distribution d’argent non gagné, ce qui est difficile à mettre en œuvre auprès du peuple de gauche qui en est le principal bénéficiaire.

Comment se fait-il que les Français, comme les autres malheureux Euro-zonards, aient pu tomber dans ce piège grossier tendu par les monétaristes américains qui auront ainsi gagné cette première guerre monétariste mondiale en affaiblissant considérablement et durablement leurs concurrents pour garder leur leadership sur le monde libre ?

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 18:00

 

Cliquer sur le lien pour lire cet article sur mon site et pour les commentaires : Les Marioles de la BCE, les banques et Angela

 

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques Européennes

 

Des banques de la zone ont emprunté 4,680 milliards d’euros supplémentaires aux Marioles de la BCE vendredi dernier (par rapport au vendredi précédent)…

Document 1 :

mais elles ont déposé 16,7 milliards de moins (par rapport au vendredi précédent), ce qui a obligé de généreuses administrations publiques surendettées (merci Angela !) de prêter aux Marioles de la BCE 25,5 milliards supplémentaires pour pouvoir boucler leur bilan vendredi soir,

Document 2 :

La situation du système bancaire de la zone euro se dégrade fortement car les banques ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement (cf. mes analyses à ce sujet),

Document 3 :

L’écart entre les prêts aux banques et leurs dépôts auprès de la BCE vient donc de plonger dangereusement une fois de plus, de 21,4 milliards d’un vendredi à l’autre, pour atteindre 307 milliards !

Document 4 :

Les Marioles de la BCE se seront encore ridiculisés en prétendant que toutes les banques de la zone sont fiables.

Pour l’instant, tout va bien, comme toujours avant un tsunami.

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