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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 18:25

Tous mes meilleurs vœux pour cette année 2010 !


Je présente aux honorables lecteurs de mon blog tous mes meilleurs vœux pour cette année 2010 qui se présente fort bien a priori pour les investisseurs avertis…


Je reprends la publication de mes billets dès que possible…

***

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 18:22

Vive B-2 ! (suite)


Dégonfler la plus grande partie d’une bulle monétaire ordinaire en créant une crise est une solution facile utilisée par la Fed à plusieurs reprises mais celle de 2008 était plus délicate à gérer car la bulle était vraiment très grosse et les groupes de pression du secteur de la finance (qu’il aurait fallu affronter) étaient très influents.


Le problème était de faire disparaître complètement cette hypertrophie de la masse monétaire.


La solution a été la suivante : le Trésor a émis une quantité considérable de bons qui ont ainsi épongé les disponibilités monétaires excédentaires pour les transformer en valeurs mobilières.


Ainsi, ce sont environ $1 000 milliards qui ont été sortis de la masse monétaire par des émissions supplémentaires de bons du Trésor qui ont trouvé preneurs.


L’offre a répondu à la demande. Les marchés ont été équilibrés, ce qui n’avait pas été le cas précédemment lors de grandes crises comme celle de 1929.


C’est certainement le bombardier furtif B-2 Ben Bernanke qui a joué un rôle essentiel en imaginant, en créant et en maîtrisant ce dispositif qui est aussi gigantesque et osé que le stratagème de 2008 pour tromper les marchés (cf. mon billet précédent).


Ces bons du Trésor émis ont été comptabilisés en dépenses de l’Etat.


En apparence, le budget de l’Etat fédéral a explosé mais en réalité, cet argent n’a pas été dépensé mais prêté à de grandes banques et à des entreprises en difficulté (AIG, GM, Chrysler) qui devraient rembourser ces prêts (certaines banques l’ont déjà fait, la plupart des autres le feront).


Les dépenses effectives réelles (les pertes) seront finalement certainement faibles, inférieures aux gains tirés de l’opération (car les prêts accordés l’ont été à des taux élevés, 8 %).


Dernier étage dans l’éclatement de la bulle : la plupart des entreprises, et en particulier les banques, ont été obligées d’augmenter leurs capitaux propres.


L’offre est abondante, la demande aussi. Là encore, l’offre répond à la demande. Le marché est équilibré.


Les valeurs monétaires sont transformées en valeurs mobilières, ce qui fait disparaître ce qui reste de l’hypertrophie initiale de la masse monétaire.


L’argent est redevenu sain aux Etats-Unis. C’est le premier pilier des Reaganomics.


Ainsi, B-2 et ses acolytes auront réussi à résoudre parfaitement bien les problèmes qui ont été posés en faisant disparaître complètement une hypertrophie importante de la masse monétaire.


C’est historique car c’est la première fois, à ma connaissance, qu’une banque centrale réussit cet exploit.


Pour ma part, j’ai écrit à maintes reprises précédemment qu’il est très difficile sinon impossible de résorber une grosse bulle monétaire car il n’y a pas d’antécédent et je ne voyais pas comment le faire.

*


Comme je l’ai déjà écrit, B-2 nous a encore fait un beau cadeau de Noël cette année en annonçant les dates de la fin de différentes mesures exceptionnelles qui ont été prises précédemment par la Fed pour soutenir les marchés, ce que les consensus ont interprété comme la prédiction crédible de la reprise de la croissance.


Les capitaux ont donc recommencé à sortir de leur refuge des Treasuries pour s’investir en actions : les rendements des Notes à 10 ans ont bondi dès le 17 décembre (point vert), le lendemain de la réunion du FOMC, comme l’an dernier (mais les éléphants, c’est à dire les bons spéculateurs, avaient bien anticipé dès le 1° décembre),

Graphique 1 :

2009.12.23.1.10y.gif 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Les rendements des Notes à 10 ans reprennent leur augmentation pour rejoindre la zone des 4 % et davantage, car le retour de la croissance, qui est aux alentours de son potentiel optimal depuis la mi-juin 2009, sera forte et inflationniste à cause des taux bas de la Fed,

Graphique 2 :
2009.12.23.2.treas

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


La pente des taux atteint un sommet historique avec un écart entre les rendements des Notes à 10 ans et à 2 ans de 284 points de base, ce qui confirme une fois de plus l’anticipation d’une forte croissance inflationniste à venir (la courbe redescendra comme elle l’a fait à partir de 2003),

Graphique 3 :

2009.12.23.3.spread 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Les marchés sont très réactifs aux Etats-Unis : les capitaux sortent des Treasuries alors que les heureux Euro-zonards continuent à placer leurs sous dans les bons des Trésors de leur pays respectif, ce qui maintient des taux anormalement bas,

Graphique 4 :

2009.12.23.4.usgf 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Les rendements des Notes à 10 ans sont maintenant supérieurs à ceux du Bund et des OAT françaises à 10 ans.

*


Ce billet est en quelque sorte une répétition de celui de l’an dernier exactement à la même date !

Et une fois de plus, la connaissance de ces problèmes économiques et financiers dans une optique monétariste-Reaganomics alimente la spéculation gagnante (cf. mes offres d’analyses financières très rentables…).

***

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 12:33

Vive B-2 !


Un petit rappel des épisodes précédents en attendant la suite de notre feuilleton…


En maintenant ses taux anormalement bas pendant une période considérable (un an, du 25 juin 2003 au 30 juin 2004), la Fed alors présidée par ce bon vieux Greenspan, a ainsi dopé la croissance en 2006 et 2007.


Elle a été supérieure à son potentiel optimal, surtout à cause de l’hypertrophie de l’agrégat M3-M2 qui correspond à la trésorerie des entreprises qui était alors anormalement élevée.


En effet, des opérations mal comptabilisées (en particulier sur des produits dérivés) ont abouti à l’enregistrements de gains qui ne correspondaient pas à la réalité.


De l’argent non gagné (unearned money) circulait alors, ce qui est catastrophique car l’argent sain (sound money) est le premier pilier pour tout économiste sérieux, c’est à dire pour les monétaristes, et plus particulièrement pour les Reaganomics.


Les gens de la Fed, toujours très vigilants, ont voulu, évidemment, faire disparaître cette bulle.

Pour cela, ils savaient qu’ils devaient affronter les groupes de pression extrêmement puissants du secteur financier.


Pour gagner la guerre contre le développement de l’argent non gagné et ses bénéficiaires (le monde de la finance), les gens de la Fed ont été obligés de lancer des opérations extraordinaires, a priori inimaginables : ils ont créé les conditions de la reprise de l’économie américaine avec la baisse des taux lors de la réunion du FOMC du 18 mars 2008.


Les institutions financières, qui avaient perdu beaucoup d’argent au cours des mois précédents avec la crise dite des sub-prime, ont réinvesti massivement et imprudemment dans des produits dérivés très risqués sans prendre les couvertures prudentielles nécessaires.


En faisant croire en mai 2008 que W. avait décidé d’autoriser Israël à intervenir militairement en Iran, les marchés d’actions ont commencé à se retourner, ce qui a rendu perdantes (pour des sommes considérables) toutes les anticipations de reprise.


Beaucoup d’investisseurs ont alors été obligés de vendre en catastrophe certains titres pour faire face à leurs obligations, ce qui a été le prélude à l’effondrement financier de septembre 2008 qui a permis de faire disparaître en grande partie cet argent non gagné, ce qui était l’objectif final et principal des gens de la Fed.


Les dommages collatéraux ont été importants (les suppressions d’emplois à un niveau record), mais les fondamentaux sont maintenant redevenus sains aux Etats-Unis avec la restauration de l’argent sain, ce qui est le plus important, ce que l’on aurait dû voir dans le gonflement puis le dégonflement de M3-M2 fin 2008.


Malheureusement, le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, a pris soin, avant d’arriver à la tête de la Fed, de faire supprimer la publication des chiffres de M3.


Les gens de la Fed disposent ainsi d’un avantage considérable sur les marchés qui n'ont pas ces informations.


Toutefois, on voit très bien (pour ceux qui savent le voir) ces mouvements de gonflement puis de dégonflement de la situation financière des entreprises en suivant attentivement l’évolution de leurs comptes au cours de ces derniers trimestres.


B-2 et ses acolytes ont donné le signal de la fin du grand chambardement et du début du retour de la croissance à son potentiel optimal (dans un délai de 6 mois) en baissant le taux de la Fed à zéro le 16 décembre 2008.


Suite de nos aventures au prochain numéro…

***

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 21:52

Core Tier 1 / µ (leverage)


D’après des dépêches Reuters de ce jour, le Comité de Bâle, qui est un machin de la Banque des Règlements Internationaux (BRI), n’obligerait pas les autorités bancaires nationales à faire respecter les ratios d’endettement par les banques de leur ressort tels qu’ils ont été définis à l’origine (le Tier 1) à la fin des années 80 sous la pression des Américains, et en particulier de ce bon vieux Greenspan.


A cette époque là, avant la chute du mur de Berlin, les Américains voulaient renforcer leurs alliés européens contre les dangers que représentaient les communistes russes.


Tout a changé par la suite : les Américains ont maintenant (depuis au moins une décennie) intérêt à affaiblir les pays européens qui sont devenus des concurrents gênants.


La meilleure solution est de… les laisser faire.


En effet, les idiots incultes y étant largement majoritaires, tous les pays européens (sauf les petits Suisses toujours aussi perspicaces) tombent dans les mêmes pièges fatals : l’hypertrophie de la masse monétaire, le surendettement public et des grandes banques.


Ce bon vieux Greenspan était pourtant clair : le ratio d’endettement (leverage en anglais, que je représente pour simplifier par la lettre µ), ne doit pas dépasser 12,5 ce qui signifie que le total des dettes d’une banque ne doit pas dépasser 12,5 fois le montant de ses capitaux propres.


Son inverse est mieux connu sous la formulation suivante : les capitaux propres d’une banque doivent représenter au moins 8 % du total des dettes, étant entendu que l’actif ne peut être financé que par de véritables capitaux propres (les apports des actionnaires, plus les bénéfices accumulés), et par des dettes.


C’est le principe fondamental, depuis que les banques existent (5 000 ans), pour que l’on puisse avoir confiance dans les banques qui jouent un rôle fondamental dans la croissance, donc dans la richesse des nations et de leurs habitants.


Pervers, les Américains laissent faire la Vieille Europe (et le Japon) mais ils font respecter leur loi aux Etats-Unis : le µ des fameuses grandes banques revient dans les normes voulues par la Fed,


Tableau 1 (les chiffres sont en milliards de dollars, sauf pour les ratios) :

2009Q3

 

 

Bank of America

 

 

JPMorgan

 

 

Citigroup

 

 

Goldman Sachs

 

 

actions de préférence

 

 

58,8

 

 

8,2

 

 

0,3

 

 

7,0

 

 

total des dettes

 

 

2 193,4

 

 

1 886,9

 

 

1 888,6

 

 

823,8

 

 

capitaux propres

 

 

197,2

 

 

154,1

 

 

140,8

 

 

58,4

 

 

µ réel

 

 

11,1

 

 

12,2

 

 

13,4

 

 

14,1

 

 

Tier 1 d'origine

 

 

9,0

 

 

8,2

 

 

7,5

 

 

7,1

 

 


Selon exactement la même méthode de calcul, les grandes banques françaises et européennes ont toutes des ratios d’endettement abominables,


Tableau 2 (les chiffres sont en milliards d'euros, sauf pour les ratios) :

2008T4

 

 

BNP

 

 

Crédit Agri

 

 

CdE-BP-Nat

 

 

Soc Gen

 

 

Total dettes

 

 

2 017

 

 

1 606

 

 

1 383,8

 

 

1 089

 

 

Capitaux propres

 

 

59,0

 

 

47,3

 

 

35,2

 

 

40,9

 

 

µ

 

 

34,2

 

 

34,0

 

 

39,3

 

 

26,6

 

 

Tier 1 d’origine

 

 

2,9

 

 

2,9

 

 

2,5

 

 

3,8

 

 


Tableau 3 (les chiffres sont en milliards de monnaie locale, sauf pour les ratios) :

2008T4

 

 

Deutsche Bank

 

 

UBS

 

 

Crédit Suisse

 

 

Barclays

 

 

Total dettes

 

 

2 171

 

 

1 973,4

 

 

1 138

 

 

2 005,6

 

 

Capitaux propres

 

 

30,7

 

 

42,1

 

 

32,3

 

 

47,4

 

 

µ

 

 

70,7

 

 

46,9

 

 

35,2

 

 

42,3

 

 

Tier 1

 

 

1,4

 

 

2,1

 

 

2,8

 

 

2,4

 

 


Tous les idiots utiles (pour les Américains) se réjouissent de la décision qu’ils qualifient de sage du Comité de Bâle qui imposerait ce qui est appelé maintenant le ratio Core Tier 1 qui devrait être de l’ordre de 4 % (contre 8 % à l’origine), ce qui correspond à un µ de 25 !


Effectivement, selon cette règle, les banques européennes peuvent respecter à terme ce ratio Core Tier 1.


Les dirigeants des grandes banques qui auraient dû, selon les règles Tier 1 d’origine reconstituer au plus vite leurs capitaux propres poussent un soupir de soulagement et leurs cours ont grimpé après la publication de ces informations : ce sont les grandes banques japonaises et européennes, Deutsche Bank, etc.


Une certitude : un tsunami bancaire se produira en Europe. L’incertitude, c’est la date.


Ces informations confirment toutes mes analyses précédentes…

***

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 18:59

B-2 et la croissance


L’an dernier, le 16 décembre 2008, le bombardier furtif B-2 avait fait un beau cadeau de Noël en baissant le taux de la Fed à un zéro absolu historique, ce qui a fait repartir logiquement 6 mois plus tard (au 3° trimestre) la croissance du PIB à son potentiel optimal (aux alentours de 3 %, en fait à 2,8 % après une première estimation à 3,5 %).


Les éléphants (les bons spéculateurs) ont mis quelques jours pour comprendre, cliquer ici pour lire mon billet du 23 décembre 2008, mais les moutons de Panurge ont continué à paniquer avec tous les idiots inutiles jusqu’au 9 mars avant de commencer à comprendre que ce sont eux qui étaient sur le point de tomber dans le gouffre (et non pas l’Amérique).


Les Américains ont attendu l’intronisation de leur sauveur (dans la semaine finissant le 19 janvier 2008) pour changer de comportement : ils ont arrêté d’augmenter leur épargne de précaution (M2-M1) pour commencer à… en diminuer l’augmentation, ce qui signifie qu’ils ont commencé à dépenser davantage leurs dollars, la demande augmentant, l’offre y répond, la croissance a alors repris,

Graphique 1 :
2009.12.15.1.m2m109

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


La croissance du PIB a commencé à atteindre son potentiel optimal quand l’augmentation de M2-M1 a été inférieure à la valeur critique de 7 % (fin juin 2009),

Graphique 2 :

2009.12.15.2.m2m108 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


La croissance du PIB est actuellement supérieure à son potentiel optimal du fait que l’augmentation de M2-M1 est inférieure (3,14 %) à la valeur critique de 7 %,

Graphique 3 :

2009.12.15.3.frm.gif
 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Dans une atmosphère de crise très bien entretenue par les idiots devenus utiles, les dirigeants des entreprises ont supprimé beaucoup d’emplois, ce qui a augmenté la productivité, donc la croissance du PIB.

Dans ces conditions, les bénéfices ont bondi,

Graphique 4 :


 Pour l'instant, les graphiques ne peuvent pas être visibles à cause d'un dysfonctionnement d'OverBlog

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Ils rejoignent leur tendance historique longue d’une augmentation annuelle de 7,5 %,

Graphique 5 :

2009.12.15.5.prof47.gif 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Les bénéfices représentaient 7,3 % du PIB au 3° trimestre, ce qui est proche de leur maximum historique,

Graphique 6 :

2009.12.15.6.profgdp 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Les entreprises distribuent moins de dividendes : un peu plus de 50 % des bénéfices,

Graphique 7 :

2009.12.15.7.div 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Les entreprises font des bénéfices. Elles peuvent ainsi financer leurs investissements sans passer par des emprunts bancaires (les investissements représentent plus de 7 % du PIB),

Graphique 8 :

2009.12.15.8.inv.gif 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Comme le disait l’ancien Chancelier Schmidt (socialiste !) : les bénéfices d’aujourd’hui sont les investissements de demain qui sont les emplois d’après demain.

Simple, tout est simple…


En 30 ans, que de régression intellectuelle dans la Vieille Europe !


B-2 est ses boys vont certainement nous préparer encore un beau cadeau de Noël demain…

***

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 18:45

Nouvelles offres


Je modifie mes offres antérieures…


Je propose une première formule, le Top 10, un forfait comprenant les analyses financières de 10 valeurs cotées aux Etats-Unis ayant les plus forts potentiels de hausse et un suivi sur l’année.


Ces entreprises ont d’excellents fondamentaux, elles sont en croissance, elles ont créé de la valeur pour leurs actionnaires et elles en créeront dans l’avenir envisageable, et cerise sur le gâteau, elle sont actuellement fortement sous-valorisées.


Le forfait comprend les analyses au jour de la souscription et les 3 mises à jour pour les 3 trimestres à venir pour un prix de 5 000 euros.


Je suis toujours très surpris (mais en fait pas tant que ça !) de constater que les Français consacrent beaucoup d’énergie pour chercher et trouver des placements qui rapportent 1 à 2 % alors que les indices d’action ont augmenté de 60 % au cours de ces derniers mois, les cours de ces titres ayant généralement doublé voire triplé pendant cette période.


Je propose aussi d’autres formules, dont un forfait portant sur les 10 valeurs suivantes ayant le plus fort potentiel de hausse (le Top 11 à 20) pour le même prix (5 000 euros) et un autre sur les 30 valeurs du Dow Jones Industrial Average, avec un suivi sur les 12 mois, pour 10 000 euros, tarifs valables pour les particuliers.


Les analyses techniques de Fred Rabeman sont également disponibles sur le DJIA et sur certains des titres à plus fort potentiel de hausse.


Je rappelle que j’ai mis au point une méthode d’analyse financière qui permet de déterminer la "juste valeur" d’une société cotée, c’est à dire le cours que devrait avoir ce titre si les marchés étaient rationnels à tout moment. Comme ils ne le sont pas, certains titres sont sous-évalués, d’autres surévalués.


Cette méthode permet de faire le tri, de trouver les valeurs montantes et d’éviter l’effondrement de titres comme Peugeot qui avait atteint un sommet historique en 2007 alors que selon ma méthode, il apparaissait que sa valeur potentiel était nulle. Effectivement, quelques mois plus tard, après l’effondrement financier de 2008, le titre est tombé au plus bas…


Cliquer ici pour lire mon billet précédent à ce sujet.


Me contacter pour de plus amples informations sur ces offres.

***

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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 09:53

Des chiffres et des mots


L’Amérique est au bord du gouffre, c’est la plus grave crise depuis celle de 1929, en pire même et ce n’est pas fini !


Tous les journaleux et bonimenteurs sont unanimes. Les indices d’actions chutent (les cours d’un grand nombre de sociétés sont sous-évalués).


Les chiffres montrent pourtant que le taux de croissance du PIB est proche de son potentiel optimal de 3,5 % (chiffre de la 1° estimation) ramené à 2,8 % à cause de l’importance des importations (les Américains continuent à acheter des produits importés d’Asie qui coûtent moins cher que ceux qui sont fabriqués aux Etats-Unis).


En effet, les Américains dépensent les dollars qu’ils gagnent car ils ont confiance en l’avenir.

Ils diminuent leur épargne de précaution (moins $100 milliards par rapport à un maximum atteint fin mars 2009 quand les indices d’actions étaient au plus bas),

Graphique 1 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Depuis l’élection de celui qui a sauvé l’Amérique des méfaits de l’abominable W., l’augmentation (d’une année sur l’autre) de l’épargne des Américains… diminue,

Graphique 2 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Les Américains diminuent leur épargne de précaution pour dépenser davantage, ce qui relance la croissance du PIB aux Etats-Unis… et ailleurs dans le monde, en particulier en Asie où sont fabriqués une grande partie des articles qu’ils achètent.


La croissance du PIB (d’une année sur l’autre) est bien inversement proportionnelle à la variation de cette épargne (d’une année sur l’autre), ou plus exactement, à la variation de la masse monétaire libre, c’est à dire de la différence entre la variation de M2-M1 (l’épargne) et du taux de croissance du PIB réel,

Graphique 3 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


D’après ma méthode d’analyse, le taux de croissance du PIB devrait être de 0,1 % (d’une année sur l’autre) en ce 4° trimestre 2009, ce qui donnera l’occasion à Obama de dire que c’est grâce à lui que l’Amérique est sortie du gouffre dans lequel le méchant W. l’avait plongée.


Bien entendu, il n’y est pour rien dans le retour de la croissance : ce sont les gens de la Fed qui ont fait tout le travail, quelle que soit la couleur du président.


Le bombardier furtif B-2 a été particulièrement efficace en provoquant des turbulences considérables (le triangle jaune correspond à sa prise de fonction à la tête de la Fed), et d’après ce bon vieux Alan Greenspan, ce n’est qu’un début,

Graphique 4 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


L’augmentation de M2 est revenue à un niveau bas de 5 %,

Graphique 5 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Les gens de la Fed ont remis un peu d’ordre dans le désordre provoqué par les banquiers tout puissants qui sortent très affaiblis de ces turbulences.


L’argent sain est le premier pilier des Reaganomics d’après ce bon vieux Arthur (Laffer), cliquer ici pour lire son petit article mais grand par son importance.


Les gens de la Fed veillent scrupuleusement à ce principe. L’argent est sain aux Etats-Unis où il n’y a pas de création monétaire, du moins tant que la Fed restera indépendante et dirigée par des gens compétents.


Bien entendu, les Français ne comprennent rien à ces problèmes fondamentaux, sauf les rares initiés habituels que je salue cordialement…

***

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 08:48

Taux d’intérêt : structure, évolutions et spéculation


Les taux d’intérêt jouent évidemment un rôle essentiel dans l’activité économique et pour les épargnants dont l’objectif est de maximiser à terme les revenus de leur capital actuel.


Pour cela, il faut anticiper d’une façon fiable l’évolution prévisible des taux d’intérêt pour les mois et les années à venir, ce qui nécessite de bien connaître la structuration logique des taux et des marchés financiers...


***


Abstract (l’essentiel, résumé)


Les rendements des bons du Trésor des Etats-Unis (les Treasuries) sont le point de départ de toute analyse et ceux des Notes à 10 ans en sont la référence.


Ils sont déterminés par les marchés par rapport à l’inflation qui résulte de la politique monétaire menée par la Fed (la banque centrale des Etats-Unis).


Quand les marchés anticipent une forte croissance du PIB (qui sera inflationniste), les capitaux sortent de leur refuge que sont les Treasuries pour s’investir en actions qui sont plus rémunératrices. La demande en Treasuries diminue alors relativement (les prix des contrats baissent et inversement les rendements augmentent).


Inversement, quand une baisse du PIB est anticipée, les capitaux sortent des marchés actions dont les indices plongent et se réfugient sur les Treasuries dont la demande est alors relativement forte (les prix des contrats montent et les rendements baissent).


La croissance du PIB réel est régulée par la politique monétaire menée par la Fed : quand la Fed augmente son taux de base à un niveau très haut (au dessus de son niveau de neutralité), elle fait remonter les taux d’intérêt à court terme qui sont alors très élevés (ils sont même parfois supérieurs aux taux à long terme), ce qui provoque un ralentissement de l’activité économique 6 mois plus tard, donc une baisse du PIB.


Inversement, quand la Fed baisse son taux de base à un niveau très bas (en dessous de son niveau de neutralité), elle fait baisser de ce fait les taux d’intérêts à court terme ce qui favorise la croissance qui est alors supérieure à son potentiel optimal 6 mois plus tard.


Le taux de base de la Fed est actuellement à son plancher historique de 0 % depuis le 16 décembre 2008, ce qui a fait repartir logiquement 6 mois plus tard la croissance du PIB à son potentiel optimal de 3,5 % (depuis juillet dernier).


Le taux de base de la Fed et les taux courts auraient dû être à leur niveau de neutralité (entre 4 et 4,25 %) depuis le printemps 2009. Comme ils sont encore à 0 %, la croissance du PIB sera largement supérieure à son potentiel optimal dans 6 mois et elle sera fortement inflationniste.


Conclusion : les meilleurs placements de l’épargne sont actuellement en actions de sociétés dont les cours sont sous-évalués.

***


Les rendements des bons du Trésor des Etats-Unis (les Treasuries) sont le point de départ de la structuration logique des taux et de tous les marchés financiers.

Les Notes à 10 ans en sont la référence,

Graphique 1 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Les rendements du 10 ans sont déterminés par les marchés par rapport à l’inflation qui a augmenté dans les années 60 et 70, culminant au début des années 80, pour redescendre par la suite.


Ils n’ont été inférieurs à 4 % qu’à la fin des années 50 et récemment, depuis l’effondrement financier de septembre 2008.


L’inflation à prendre en considération est l’inflation sous-jacente (core inflation), sans les produits dont les prix sont volatils comme ceux de l’énergie et des produits alimentaires frais. Elle se mesure par le PCE:LFE (Personal Consumption Expenditures: Chain-Type Price Index Less Food and Energy) qui rend compte des variations des prix calculés sur les dépenses effectives des consommateurs,

Graphique 2 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


L’objectif est d’avoir une inflation sous-jacente comprise entre 1,0 et 1,5 % car il est nécessaire d’avoir un minimum d’inflation pour éviter de tomber dans la déflation (qui aurait des conséquences encore plus graves qu’une inflation excessive), mais cette inflation ne doit pas être trop forte.


Elle est de 1,3 % depuis le mois d’août, ce qui est parfait. Les dirigeants de la Fed (les membres du FOMC) ont finalement eu raison sur ce point en provoquant cet effondrement financier en 2008 car ils voulaient absolument briser l’inflation qui sévissait précédemment.


Du fait de la baisse des prix des hydrocarbures, l’inflation totale que subissent les Américains est négative pour la première fois depuis l’après guerre.


Pour en finir avec l’inflation croissante des années 60 et 70, les dirigeants de la Fed (sous la présidence de Paul Volcker) ont alors augmenté leur taux de base jusqu’à près de 20 %,

Graphique 3 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


La politique monétaire de la Fed doit être très fortement proactive pour contrer tout départ d’inflation. La seule erreur majeure que ses dirigeants ont faite l’a été au début des années 60 quand les taux de base sont restés trop longtemps inférieurs à leur niveau de neutralité de 4 %,

Graphique 4 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Quand les marchés anticipent une forte croissance du PIB (qui sera donc inflationniste comme c’était le cas dans les années 60 et 70), les capitaux sortent de leur refuge que sont les Treasuries pour s’investir en actions qui sont plus rémunératrices. La demande en Treasuries diminue alors relativement (les prix des contrats baissent et inversement les rendements augmentent).

Les capitaux affluent alors pour financer les besoins d’investissement des entreprises, ce qui favorise la croissance, donc la création de richesse,

Graphique 5 :

 

Cliquer ici pour agrandir le graphique.


Inversement, quand une baisse du PIB est anticipée comme c’était le cas dans les années 80 et 90, les capitaux sortent des marchés actions dont les indices plongent et ils se réfugient sur les Treasuries dont la demande est alors relativement forte (les prix des contrats montent et les rendements baissent).


L’exubérance irrationnelle des marchés
décriée par Alan Greenspan à la fin des années 90 a été corrigée par l’éclatement de la bulle Internet.


Les rendements réels du 10 ans (rendement nominal moins l’inflation sous-jacente) ont donc été élevés dans les années 80 et 90 (supérieurs à 3 %) et faibles dans les années 60 et 70 (inférieurs à 3 %) et récemment (depuis fin 2007, la crise dite des crédits hypothécaires classés en sub-prime),

Graphique 6 :

 

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La croissance du PIB réel est régulée par la politique monétaire menée par la Fed : quand ses dirigeants augmentent son taux de base à un niveau très haut (au dessus de son niveau de neutralité, entre 4 et 4,25 %), les taux d’intérêt à court terme sont alors très élevés (ils ont même été parfois supérieurs aux taux à long terme, la courbe des taux étant alors inversée), ce qui ralentit fortement l’activité économique 6 mois plus tard. C’est alors une récession ou une crise.


C’est ce qui s’est passé en 1973-74 (la crise dite du pétrole), au début des années 80, en 1989 (à l’origine de l’élection de Bill Clinton), en 2000-2001 et en 2006-2007,

Graphique 7 :

 

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Cependant, le développement des produits dérivés en 2006-2007 a retardé la chute du PIB qui ne s’est produite que récemment, fin 2008-début 2009 avec l’effondrement financier de septembre 2008.


Depuis ces 60 dernières années, lorsque la Fed augmente son taux de base au dessus de son niveau de neutralité, le PIB plonge 6 mois plus tard, et inversement la croissance repart 6 mois après la baisse des taux de la Fed,

Graphique 8 :

 

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Le taux de base de la Fed est actuellement à son plancher historique (dans une fourchette comprise entre 0 et 0,25 % depuis le 16 décembre 2008…

Graphique 9 :

 

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… ce qui a fait repartir logiquement 6 mois plus tard la croissance du PIB à son potentiel optimal de 3,5 % (depuis juillet dernier),

Graphique 10 :

 

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Les marchés sont de plus en plus ouverts : les écarts entre l’Europe et les Etats-Unis se sont résorbés au cours de ces dernières années.


Les variations des taux européens sont maintenant totalement alignées sur celles des Treasuries, à un étage supérieur toutefois car les fondamentaux des Etats-Unis sont meilleurs que dans la zone euro,

Graphique 11 :

 

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Les rendements des Treasuries jouent le rôle moteur (ils entraînent les taux européens). Ils dépendent tous finalement de la politique monétaire menée par la Fed (et non de la BCE),

Graphique 12 :

 

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Les rendements du 10 ans devraient être à deux chiffres dans un avenir envisageable d’après Fred Rabeman, analyste technique.

Ils vont donc varier très rapidement du plus bas historique à des niveaux très hauts.

C’est le temps des turbulences !


Conclusion : les meilleurs placements de l’épargne actuelle sont en actions (ou en produits financiers adossés sur des actions) de sociétés dont les cours sont sous-évalués et surtout pas sous la forme d’obligations publiques.


Spéculer, c’est voir loin devant, et juste, par exemple sur un champ de bataille, pour déceler les forces et les faiblesses des adversaires.

La spéculation financière permet d’obtenir la meilleure allocation des capitaux, donc la croissance optimale, ce qui maximise la richesse de la nation et de ses habitants.

***


Compléments.


Les dirigeants de la Fed sont obligés de créer des cycles car la productivité n’augmente que dans une ambiance de crise : +9,1 % au 3° trimestre 2009 (par rapport au trimestre précédent en taux annualisé) comme en 2001,

Graphique 13 :

 

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En effet, c’est uniquement dans une ambiance de crise générale que les dirigeants des entreprises prennent des mesures énergiques pour restaurer des bénéfices en procédant à des restructurations indispensables et à d’autres mesures (lancement de nouveaux produits, utilisation de nouvelles techniques, etc.), ce qui augmente leur productivité.


Les gains de productivité qui avaient tendance à baisser sur le long terme augmentent depuis une dizaine d’années,

Graphique 14 :

 

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La croissance du PIB et par conséquent la richesse de la nation et de ses habitants dépend des gains de productivité qui sont historiquement de l’ordre de 2,5 % par an et de l’augmentation de la population.

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 15:50

La croissance de Bécassine


Notre grande bécasse nationale a annoncé triomphalement une croissance du PIB de 0,3 % au 3° trimestre par rapport au précédent, mais en fait, il s’agit de 0,26 % arrondi à une décimale, soit 1,06 % en taux annualisé contre 3,5 % pour les Etats-Unis,

Graphique 1 :

 

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D’une année sur l’autre, la croissance française est exactement identique à celle des Etats-Unis : -2,3 %

Graphique 2 :

 

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Cette chute de l’activité a été la plus forte depuis la guerre, mais elle a été brève aux Etats-Unis où le taux de croissance a déjà repris son rythme normal à son potentiel optimal de 3,5 %,

Graphique 3 :

 

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Sur les 4 derniers trimestres, la richesse produite en France a baissé de 2,6 % par rapport aux 4 trimestres les précédant,

Graphique 4 :

 

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Depuis 60 ans, le déclin de la France est impressionnant !

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 11:05

Ordre, désordre et spéculation gagnante


Je viens de terminer l’analyse de chacune des 30 valeurs de l’indice du Dow Jones (Industrial Average) après la publication des derniers résultats trimestriels.


Globalement, la sous-évaluation était de 25 % aux cours de la fin de la semaine dernière, ce qui signifie que, si les marchés étaient rationnels, ces cours devraient monter d’autant avant la publication des résultats du 4° trimestre.


Dans cet ordre relatif apparent se cache un certain désordre : certains titres sont fortement sous-évalués, d’autres surévalués.


C’est le résultat de la panique panurgiste de ces derniers mois qui entretient une certaine volatilité des cours et une incertitude qui nourrissent les journaleux et bonimenteurs.


Si les réactions des panurgistes sont imprévisibles à court terme, les tendances lourdes macroéconomiques sont claires ainsi que les potentiels de hausse et de baisse des cours des sociétés dans la mesure où l’on adopte de bonnes méthodes d’analyse, ce qui est à l’origine de la spéculation gagnante.


L’avenir est par définition incertain, mais ces méthodes permettent de réduire cette incertitude.


Elles ne sont utilisées que par des investisseurs avisés et fort discrets à ce sujet, évidemment.


En collaboration avec Fred Rabeman, analyste technique, nous proposons, en toute indépendance et souvent contre les consensus, plusieurs formules aux investisseurs comprenant les analyses avec les justifications des prédictions de cours.


Renseignements et tarifs sur demande (abonnements forfaitaires à partir de 10 000 euros par an).

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