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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 11:56

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~~Stratégie US du désordre, Islam et Europe Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Etats-Unis, Europe Dans le cadre d’une confrontation entre deux parties, celle qui a les plus grandes chances de gagner est évidemment celle qui est a priori la plus forte. Pour gagner, il faut donc être le plus fort, ce qui est difficile et couteux, mais il est possible de gagner (ou de renverser un rapport de force) avec moins d’efforts et aux moindres coûts en cherchant à affaiblir l’adversaire, en créant par exemple chez lui un certain désordre (ce qui le déstabilise). Ce type de stratégie du désordre est prôné par beaucoup de militaires (et de spécialistes de sports de combat) et il est appliqué depuis des millénaires sous cette dénomination ou une autre. Pour conserver leur leadership sur le Monde libre, les Américains utilisent cette stratégie du désordre. C’est là un thème que j’ai souvent abordé et qui est important… Ainsi par exemple, les dirigeants politiques, économiques, financiers et monétaires américains ont encouragé leurs homologues européens à adopter une monnaie unique en leur faisant croire qu’elle pourrait supplanter la suprématie du dollar. Erreur fatale ! … car une monnaie unique pour des nations indépendantes et souveraines ne peut conduire qu’à une accentuation du désordre dans cette zone monétaire contre nature, ce qui est une évidence pour tout monétariste normalement constitué. Une telle stratégie du désordre a été appliquée sur le continent américain avec succès : au lieu de soutenir des régimes souvent peu démocratiques favorables aux intérêts des Etats-Unis comme ce fut le cas pendant des décennies après la Seconde guerre mondiale, ces derniers s’accommodent maintenant fort bien de gouvernements très à gauche, qui leur sont fortement hostiles mais qui affaiblissent de ce fait considérablement ces pays Sud-américains, donc finalement au profit des intérêts des Etats-Unis comme au Venezuela par exemple. Cette stratégie du désordre a été également appliquée avec succès dans les pays musulmans : au lieu de soutenir là aussi des régimes souvent peu démocratiques favorables aux intérêts des Etats-Unis comme ce fut le cas en Iran, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les Américains s’accommodent fort bien de gouvernements musulmans (ou islamistes !) qui leur sont plus ou moins fortement hostiles mais qui affaiblissent considérablement ces pays en y accentuant le désordre. Mieux : le Printemps arabe initié par les Américains, surtout avec les interventions militaires en Libye et en Syrie, a créé de tels désordres dans des pays musulmans qu’ils ont engendré des migrations prévisibles de millions de musulmans, dont des combattants aguerris, vers les pays européens, ce qui y accentue considérablement le désordre qui y régnait déjà. La France se retrouve maintenant avec une pyramide qui a pour base 6 à 8 millions de musulmans, dont le sommet comprend quelques milliers de combattants fanatisés et aguerris, surtout en Syrie, avec des strates intermédiaires, dont des dits islamistes, c’est-à-dire des musulmans appliquant scrupuleusement le Coran, ce qui est dramatiquement létal à terme. Pire, comme les Français sont des veaux (comme le disait le Général de Gaulle), ils subissent les manipulations de leurs dirigeants politiques et médiatiques (les journaleux) en n’ayant pas adopté les mesures qui s’imposaient en matière sécuritaire. Maintenant, c’est trop tard pour agir, ou réagir. La seule issue est de partir. *** Compléments… Les Israéliens sont malheureusement bien placés pour bien connaitre le monde arabe. Plus que jamais, il faut tenir compte de leurs analyses, cf. celles de la Mena, cliquer ici pour lire l’article de cette agence de presse particulièrement fiable : La fin des mythes, analyse du vendredi 20 novembre 2015 par Stéphane Juffa. Toutes les personnes qui s’intéressent à ces problèmes de sécurité savaient que des attentats comme ceux du vendredi 13 novembre allaient se produire en France. Les autorités ont fait des fautes majeures en ne prenant pas les décisions qu’il aurait fallu prendre. La manipulation de l’opinion publique qui se développe n’en est que plus choquante. Dans le cadre de cette stratégie du désordre, il apparait clairement que les Américains ont su développer une opposition chiite aux monarchies pétrolières sunnites, en abandonnant jadis le Chah d’Iran devenu trop puissant, puis en s’attaquant à l’Irak de Saddam Hussein, laissant ainsi s’étendre le désordre dans cette région mais avec un équilibre des forces entre les grandes sectes musulmanes en présence. Les dirigeants européens sont ainsi tombés dans tous les pièges qui leur étaient tendus.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 17:51

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~~Schatz et 10 ans helvètes : plus bas records ! (complément) Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Europe, Suisse Les Marioles de la BCE s’obstinent dans leurs erreurs en voulant prolonger et même renforcer leur politique monétaire dite accommodante qui ne donne évidemment aucun effet positif, comme au Japon. En conséquence, les rendements des bons à 10 ans du Trésor helvète… Document 1 : … et le Schatz ont battu leurs plus bas records au cours de ces derniers jours et hier 18 novembre… Document 2 : Certains d’entre eux commencent à être conscients de cet échec, ce qui les inquiète…

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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 09:43

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~~Records historiques des plus bas du Schatz ! Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Europe, Monétarisme Depuis le début de la semaine dernière, les rendements de Schatz ont battu leurs records pour ce qui concerne leurs plus bas niveaux atteints, Document 1 : Des rendements négatifs pour ce type de bons de Trésor de référence étaient inimaginables, inconcevables avant les turbulences financières de ces dernières années. Ils s’inscrivent cependant dans une certaine logique baissière jamais atteinte, Document 2 : Ce sont les déclarations inappropriées des Marioles de la BCE qui font replonger ces rendements, en annonçant une accentuation de leur politique dite accommodante qui ne fait qu’aggraver la situation dans la zone de tous les dangers (comme au Japon). Seuls les rendements du Bund ont été sauvés des eaux par les déclarations des membres du… FOMC se déclarant favorables à une remontée des taux de la Fed, signifiant ainsi que la vieille Europe serait sauvée par la croissance américaine rétablie comme le montre la structure des bons du Trésor américain, Document 3 : L’écart entre les rendements des bons à 10 ans et à 2 ans fluctue aux Etats-Unis autour d’une tendance longue optimale de l’ordre de 150 points de base alors que le plus grand désordre règne dans la zone euro, Document 4 : De tels rendements à 2 ans fortement négatifs, c’est du jamais vu, c’est le signe précurseur du plus grand désordre, de tous les dangers.

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15 novembre 2015 7 15 /11 /novembre /2015 15:52

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~~Islam et les attentats du vendredi 13 novembre Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique France Après les attentats contre Charlie Hebdo en janvier dernier, j’ai mis en ligne un article, cliquer ici pour le lire, qui se terminait ainsi : Lorsque le socialisme larvé d’apparence débonnaire (la troisième voie au pouvoir, l’UMPS en France) et laxiste refuse de combattre énergiquement et efficacement les adversaires les plus déterminés du capitalisme libéral, le pire peut arriver. Des attentats se sont déjà produits. Ce sera pire à l’avenir. Les attentats du vendredi 13 novembre ont été effectivement pires que ceux de janvier, et ce sera encore pire à l’avenir. Le plus grave est l’incompétence des autorités françaises, à tous les niveaux, face à ces dangers… Pendant des décennies, les gouvernements de gauche comme de droite ont laissé se développer une population d’origine extra-européenne potentiellement problématique dont une frange importante a pu se livrer en toute impunité à des trafics en particulier de drogue afin de maintenir une apparence trompeuse de calme et d’ordre. Il est maintenant trop tard pour agir efficacement, surtout depuis que des milliers de combattants officiellement de nationalité française se sont aguerris aux combats en Syrie. Face à ces derniers attentats, la comparaison avec les réactions des autorités américaines est instructive… Les Américains, y compris les Démocrates, sont prêts à accueillir des réfugiés venant du Moyen-Orient en guerre, mais en nombre limité et surtout après de soigneuses vérifications afin de ne pas laisser entrer des terroristes potentiels. L’identité des passagers des avions de ligne est systématiquement vérifiée et contrôlée. Après les attentats du 11 septembre 2001, Alan Greenspan est vigoureusement intervenu pour inciter les Américains à continuer à venir se divertir à New-York pour que l’activité économique liée au tourisme et aux loisirs puisse se poursuivre normalement. Rien de tel en France : ceux que la nomenklatura appelle des migrants (et non des musulmans) peuvent pénétrer très librement en France (et en Allemagne), il est possible d’entrer dans un avion de ligne sans contrôle d’identité, les autorités augmentent les craintes de la population en incitant les Parisiens (de souche et de passage) à ne pas sortir, ce qui va avoir des conséquences économiques négatives importantes. Pire encore, ceux qui émettent des critiques même limitées face à l’islam risquent d’être poursuivis et condamnés. Il est loin le temps où Alain Peyrefitte pouvait rapporter et publier ces propos du Général de Gaulle : Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants. Par ailleurs, le militaire américain qui a vu un assaillant muni d’une kalachnikov le menacer a cherché à le désarmer car il a compris en quelques fractions de secondes que ce n’était pas en se couchant pour tenter d’éviter les tirs qu’il avait des chances de s’en sortir vivant. Après cette expérience, il est étonnant qu’au Bataclan, personne n’ai eu la même réaction pour tenter de désarmer les 4 tireurs, ce qui aurait pu sauver une grande partie des 80 personnes qui y ont finalement été tuées.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:51

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~~Leverage réel des banques françaises, 3° trimestre 2015 Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques Européennes, Banques américaines, Leverage Un récapitulatif du leverage réel des 4 Gos banques françaises à la fin de ce dernier trimestre montre clairement que la confiance ne peut pas régner dans le système bancaire en France comme en Europe car elles sont très loin de respecter les règles prudentielles d’endettement préconisées par ce bon vieux Greenspan, à savoir un leverage inférieur à 10 correspondant à un ratio Core Tier 1 supérieur à 10 %, Document 1 : Modifier 2015 Q3 Cdt Agri Group BPCE-Natixis BNP-Paribas Sté Générale Total 1 Assets 1 701,10 1 685,70 2 145,42 1 351,80 6 884,02 2 Equity 90,7 81,915 94,788 57,9 325,303 3 Hybrid securities + 8,7 12,013 16,975 16 53,688 4 Goodwill 14,2 7,802 10,913 4,4 37,315 5 Tangible equity 67,8 62,1 66,9 37,5 234,3 6 Liabilities 1 633,30 1 623,60 2 078,52 1 314,30 6 649,72 7 Leverage (µ) 24,1 26,1 31,1 35 28,4 8 Core Tier 1 (%) 4,15 3,82 3,22 2,85 3,52 Sommes en milliard d’euros. Pour respecter les règles prudentielles d’endettement telles qu’elles ont été définies par ce bon vieux Greenspan, il faudrait augmenter les capitaux propres de ces 4 Gos banques de… 430 milliards d’euros ou diminuer le total de leurs dettes de… 4 300 milliards ! Pire, le leverage de nos Gos banques s’est globalement légèrement détérioré depuis le trimestre précédent, Document 2 : Modifier 2015 Q2 Cdt Agri Group BPCE-Natixis BNP-Paribas Sté Générale Total 1 Assets 1 703,00 1 681,00 2 138,51 1 359,50 6 882,00 2 Equity 89,2 73,3 92,078 56,1 310,706 3 Hybrid securities + 8,3 4,1 6,468 14,3 33,191 4 Goodwill 14,2 7,8 11,024 4,4 37,429 5 Tangible equity 66,7 61,4 74,586 37,4 240,086 6 Liabilities 1 636,30 1 619,60 2 063,92 1 322,10 6 641,91 7 Leverage (µ) 24,5 26,4 27,7 35,4 27,7 8 Core Tier 1 (%) 4,08 3,79 3,61 2,83 3,61 Après les banksters de BNP, ce sont les péquenots du Crédit Agricole qui ont été amendés… aux Etats-Unis mais jamais en France, évidemment. Le total de leurs bilans représente plus de 3 fois le PIB annuel de la France (2 192 milliards d’euros). Pire : il repose sur de l’argent non gagné (près de 500 milliards d’euros), c’est-à-dire sur de la création monétaire. Quelques petits rappels : en suivant la même méthode d’analyse, Citigroup respecte ces règles prudentielles d’endettement préconisées par ce bon vieux Greenspan à savoir un leverage inférieur à 10 correspondant à un ratio Tier 1 supérieur à 10 %. Les 8 plus grandes banques des Etats-Unis ont globalement un leverage de 12,0 correspondant à un ratio Core Tier 1 de 8,33 % répondant aux exigences de la BRI dans les années 80. Document 3 : Modifier 2015 Q3 Citigroup Wells Fargo Goldman Sachs Bank of America JPMorgan 1 Assets 1 808,36 1 751,27 881 2 153,01 2 417,12 2 Equity 205,63 193,051 87,703 255,905 245,728 3 Preferred st 15,218 22,424 11,2 22,273 26,068 4 Goodwill 22,444 25,684 4,168 69,761 47,405 5 Tangible eq 167,968 144,943 72,335 163,871 174,324 6 Liabilities 1 640,39 1 606,32 808,665 1 989,14 2 242,80 7 Leverage (µ) 9,77 11,08 11,18 12,14 12,87 8 Core Tier 1 (%) 10,24 9,02 8,94 8,24 7,77 Le total de leur bilan représente moins de 60 % du PIB annuel américain. Document 4 : Modifier 2015 Q3 Morgan Stanley State Street Bk of New York Mellon Total 1 Assets 834,113 247,274 377,371 10 469,51 2 Equity 67,767 21,5 38,17 1 115,45 3 Preferred st 7,52 2,703 2,552 109,958 4 Goodwill 9,652 5,716 17,679 202,509 5 Tangible eq 50,595 13,081 17,939 805,056 6 Liabilities 783,518 234,193 359,432 9 664,45 7 Leverage (µ) 15,49 17,9 20,04 12 8 Core Tier 1 (%) 6,46 5,59 4,99 8,33 Les banquiers, c’est-à-dire les cadres dirigeants de ces grandes banques connaissent très bien la gravité de la situation dans leur propre établissement, et il en est de même pour les autres. Ils n’ont donc pas confiance entre eux, c’est ce qui bloque le marché interbancaire. Cependant, leurs groupes de pression ont réussi à faire adopter par les autorités des pays européens une usine à gaz de règles absconses de façon à mieux camoufler leurs errements létaux. Ce problème n’est jamais abordé dans les médias ni officiellement dans les milieux financiers selon cette méthode. Elle a pourtant été (plus ou moins) clairement explicitée par ce bon vieux Greenspan et d’autres dont la BRI, Axel Weber, la Prudential Regulatory Authority du Royaume-Uni et même l’Union Européenne (dans sa directive CRD IV). Je ne fais que reprendre leurs idées. Pour l’instant, il n’y a pas encore eu de tsunami bancaire, le marché interbancaire ne fonctionne plus, la crise rampante perdure, le désordre allant croissant. Tout est simple.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 18:28

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~~Natixis 3° trimestre 2015 Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques françaises, Leverage Natixis est l’entité cotée de l’usine à gaz BPCE. Comme les autres Gos banques françaises, les comptes publiés par Natixis ne donnent pas une image fidèle de la réalité, ce qui est condamnable partout dans le monde mais pas condamné en France. Pour donner une image fidèle de la réalité, il faut retraiter les comptes publiés par Natixis à partir d’informations pertinentes publiées par… cette banque dans ses annexes ! Ainsi en est-il du montant des véritables capitaux propres (Core Tier 1 en Bâle III) qui se montent à 12,6 milliards d’euros, Document 1 : Le bilan… comptable ! (sic, le ridicule ne tue pas les banksters !) publié doit donc être retraité en fonction de cette donnée, Document 2 : En retenant les bons chiffres, le leverage réel est de 39,7 à la fin de ce dernier trimestre, ce qui correspond à un ratio Core Tier 1 réel de 2,5 % très loin des exigences de ce bon vieux Greenspan (un leverage inférieur à 10 ou un ratio Core Tier 1 supérieur à 10 %), sans amélioration par rapport aux trimestres précédents, Document 3 : Modifier Natixis 2014 Q3 2014 Q4 2015 Q1 2015 Q2 2015 Q3 1 Assets 563,4 590,4 574,1 511,8 512,5 2 Equity 18,5 18,9 19,6 18,3 18,9 3 Deductions 2,4 3,5 3,4 2,3 2,8 4 Goodwill 3,1 2,8 3 3,5 3,5 5 Tangible eq 13 12,6 13,2 12,5 12,6 6 Liabilities 550,4 577,8 560,9 499,3 499,9 7 Leverage (µ) 42,3 45,9 42,5 39,9 39,7 8 Core Tier 1 (%) 2,36 2,18 2,35 2,5 2,52 Sommes en milliards d’euros. Comme je l’ai déjà écrit, Un petit rappel : la banque des frères Lehman a fait faillite en 2008 avec un multiple d’endettement (mon µ), le leverage, de… 32 ! Les banksters de Natixis publient un « ratio de levier Bâle III de 3,9 % », ce qui ne correspond pas aux chiffres publiés par ailleurs (alors que leurs homologues de BPCE, suivant la même présentation et la même méthode publient un ratio qui est en concordance avec mes analyses), Document 4 : Ils ne parlent pas évidemment des 18 milliards d’euros que la Banque de France leur prête généreusement en mettant en pension des titres dans le cadre des Certificats de Dépôt Négociables (CDN)… Document 5 : … ni des milliards que leur prête la BCE qui ne cite aucun chiffre ni aucune banque bénéficiaire de ses largesses. Un rappel encore : ce bon vieux Greenspan préconise que le leverage réel des big banks too big to fail soit inférieur à 10, non pondéré des actifs avec le montant des capitaux propres réels (les actifs nets tangibles, sans les écarts d’acquisition), et que son inverse, le ratio Core Tier 1 soit supérieur à 10 % comme le préconisent aussi la BRI, Axel Weber, l’EBA, la Fed, la Prudential Regulatory Authority du Royaume-Uni, la Banque du Portugal et la directive européenne CRR/CRD IV. Il faudrait augmenter les capitaux propres de 34 milliards d’euros ou diminuer le total du bilan (et des dettes) de… 375 milliards pour respecter les règles prudentielles d’endettement préconisées par ce bon vieux Greenspan. Là encore, il est étonnant de constater que les dirigeants de cette banque comme ceux d’autres big banks too big to fail ont pris récemment enfin la décision d’améliorer leur leverage non pas en augmentant leurs capitaux propres (grâce à des bénéfices non distribués) mais en diminuant fortement le total de leurs dettes par cessions d’actifs : 79 milliards d’euros en moins depuis fin 2014 ! … ce qui confirme une fois de plus, si cela était nécessaire, la pertinence de mes analyses… Pour l’instant, ça marche. Tout va bien : il n’y a pas eu de tsunami bancaire. Heureusement que peu de gens lisent ce que j’écris car ça fait peur ! Cliquer ici pour voir les résultats de Natixis d’où sont extraites ces informations.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 18:25

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~~BPCE 3° trimestre 2015 Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques françaises, Leverage Comme je l’ai déjà écrit, BPCE est l’usine à gaz créée par le principal collaborateur de notre histrion ignare qui utilise certains de ses tuyaux pour enduire les analystes (et presque tout le monde) dans l’erreur à l’insu de leur plein gré… En effet, les comptes trimestriels publiés ne font jamais état de ces fameux TSSDI, Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée que nos banksters ont réussi à faire comptabiliser officiellement en France dans les capitaux propres alors qu’ils sont considérés partout dans le monde comme des dettes car ce sont des capitaux rémunérés sous la forme d’intérêts. Cette distinction entre capital et dettes est fondamentale, comme le montre clairement la dénomination du passif en anglais : Liabilities & equity, le mot passif n’existant pas en anglais, car les actifs ne peuvent être financés que par des capitaux propres et des dettes. C’est simple, mais trop simple pour nos banksters franchouillards qui ont trouvé là un terrain d’entente pour camoufler plus ou moins adroitement leurs turpitudes, mais ça ne marche pas pour les rares analystes compétents s’exprimant en français (le pluriel ne se justifie peut-être pas !) et pour les gens de l’EBA, l’Agence Bancaire Européenne qui ont publié les montants des véritables capitaux propres selon les règles appliquées partout dans le monde, sans les titres dits hybrides dont les TSSDI font partie, pour les bilans arrêtés au 30 juin 2013 et qui confirment mes analyses. Les chiffres publiés dans les rapports trimestriels de BPCE ne donnent donc pas une image fidèle de la réalité pour tromper les investisseurs et les marchés, ce qui est condamnable mais pas condamné en France (seul celui qui a dénoncé cette tromperie a été sanctionné !). Cependant, les banksters de BPCE publient prudemment le montant des véritables capitaux propres en concordance avec ceux de l’EBA dans une annexe, Document 1 : Les chiffres publiés dans le bilan publié par BPCE doivent donc être retraités en fonction de ces données pour donner une image fidèle de la réalité, Document 2 : Dans ces conditions, il est possible de calculer des ratios qui se rapprochent de la réalité en appliquant les règles internationales. Le ratio Core Tier 1 réel, c’est-à-dire le rapport entre les capitaux propres et (sur) le total des dettes (du bilan moins les capitaux propres) est de 4,4 %, ce qui correspond à un leverage (que l’on peut traduire par ratio de levier) de 22,7 qui s’interprète de la façon suivante : le total des dettes représente 22,7 fois le montant des véritables capitaux propres, ce qui correspond à un multiple d’endettement, expression que j’ai adoptée, avec le symbole µ pour simplifier. Document 3 : Modifier BPCE 2014 Q3 2014 Q4 2015 Q1 2015 Q2 2015 Q3 1 Assets 1 170,45 1 223,30 1 238,57 1 169,19 1 173,20 2 Equity 54,47 55,29 56,233 55,028 63,015 3 Deductions 4,062 5,085 3,76 2,023 9,213 4 Goodwill 4,508 3,605 3,773 4,305 4,302 5 Tangible eq 45,9 46,6 48,7 48,7 49,5 6 Liabilities 1 124,55 1 176,70 1 189,87 1 120,49 1 123,70 7 Leverage (µ) 24,5 25,3 24,4 23,01 22,7 8 Core Tier 1 (%) 4,08 3,96 4,09 4,35 4,41 Sommes en milliards d’euros. Pour ce dernier trimestre, les banksters de BPCE publient curieusement un ratio de levier Bâle 3… de 4,8 % proche de celui que j’ai calculé, ce qui confirme la justesse de mes analyses passées et présentes, Document 4 : Comme je l’ai déjà écrit, Bien entendu, les ratios et multiples de ce tableau sont calculés à partir des actifs qui ne sont pas pondérés des risques car tout actif est par définition risqué, selon les préconisations de ce bon vieux Greenspan, de la BRI, d’Axel Weber, de la Fed, de la Prudential Regulatory Authority du Royaume-Uni, la Banque du Portugal et en conformité avec les accords de Bâle I comme le rapporte entre autres la CRR/CRD IV (cf. mon analyse des résultats de Deutsche Bank). BPCE est donc dans une mauvaise situation car son multiple d’endettement réel, le leverage, reste à un niveau trop élevé alors que pour ce bon vieux Greenspan, le leverage devrait être inférieur à 10 (donc avec un ratio Core Tier 1 supérieur à 10 %) pour respecter les règles prudentielles d’endettement bancaire en vigueur après les turbulences de 2008. Il faudrait pour cela augmenter les capitaux propres de 57 milliards d’euros ou diminuer le total du bilan de… 630 milliards (par cessions d’actifs par exemple) ! Là encore, il est étonnant de constater que les banksters de BPCE semblent avoir réagi positivement lors de ce dernier trimestre en baissant le total de leur bilan, et donc de leurs dettes de… 70 milliards d’euros ! … ce qui améliore sensiblement le leverage, mais il faudrait continuer ainsi pendant une… dizaine de trimestres pour respecter les règles prudentielles d’endettement préconisées par ce bon vieux Greenspan ! Les dirigeants de BPCE ne parlent pas évidemment des 12,7 milliards que la Banque de France leur prête généreusement en mettant en pension des titres sous la forme de Certificats de Dépôt Négociables dans le cadre des Titres de Créances Négociables (TCN), Document 5 : Pour l’instant, ça marche. Tout va bien : il n’y a pas eu de tsunami mais le marché interbancaire est complètement bloqué dans la zone euro. Heureusement que peu de gens lisent ce que j’écris car ça fait peur ! Cliquer ici pour voir les résultats de BPCE d’où sont extraites ces informations,

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 10:56

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~~Banques américaines, 3° trimestre 2015 Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines, Leverage Les 8 plus grandes banques américaines présentant un risque systémique d’après la liste retenue par la BRI ont un leverage global de 12,0 correspondant à un ratio Core Tier 1 réel de 8,33 % en amélioration par rapport aux trimestres précédents avec un leverage de 13,0 fin 2014 et 12,13 à la fin du 2° trimestre 2015, Document 1 : Modifier 2015 Q3 Citigroup Wells Fargo Goldman Sachs Bank of America JPMorgan 1 Assets 1 808,36 1 751,27 881 2 153,01 2 417,12 2 Equity 205,63 193,051 87,703 255,905 245,728 3 Preferred st 15,218 22,424 11,2 22,273 26,068 4 Goodwill 22,444 25,684 4,168 69,761 47,405 5 Tangible eq 167,968 144,943 72,335 163,871 174,324 6 Liabilities 1 640,39 1 606,32 808,665 1 989,14 2 242,80 7 Leverage (µ) 9,77 11,08 11,18 12,14 12,87 8 Core Tier 1 (%) 10,24 9,02 8,94 8,24 7,77 Sommes en milliards de dollars. Ce leverage de 12 correspond très exactement à celui qui était préconisé par ce bon vieux Greenspan dans les années 80, connu sous l’expression de ratio Core Tier 1 mais après les turbulences financières des années 2008, il a relevé ses exigences à un leverage inférieur à 10 (le total des dettes ne doit pas dépasser 10 fois le montant des véritables capitaux propres). Document 2 : Modifier 2015 Q3 Morgan Stanley State Street Bk of New York Mellon Total 1 Assets 834,113 247,274 377,371 10 469,51 2 Equity 67,767 21,5 38,17 1 115,45 3 Preferred st 7,52 2,703 2,552 109,958 4 Goodwill 9,652 5,716 17,679 202,509 5 Tangible eq 50,595 13,081 17,939 805,056 6 Liabilities 783,518 234,193 359,432 9 664,45 7 Leverage (µ) 15,49 17,9 20,04 12 8 Core Tier 1 (%) 6,46 5,59 4,99 8,33 Il faudrait augmenter les véritables capitaux propres (c’est-à-dire l’actif net tangible constitué des capitaux propres diminué des actions de préférence et des écarts d’acquisition, sans les minoritaires) de 161 milliards de dollars (ou diminuer le total des dettes de 1 600 milliards !) pour que ces 8 big banks too big to fail respectent les règles prudentielles d’endettement édictées par ce bon vieux Greenspan, à savoir un leverage inférieur à 10 selon cette méthode de calcul, le dénominateur étant le total des dettes, c’est-à-dire celui du bilan moins l’actif tangible. Les autorités américaines viennent d’ailleurs d’imposer à ces banques de relever le total de leurs capitaux propres de 120 milliards de dollars, ce qui est proche de mes résultats. Les réglementations lourdes et complexes ne servent à rien. La seule intervention de ce bon vieux Greenspan expliquant une fois encore le principe de base des règles bancaires, à savoir que les banques doivent avoir un total de leurs dettes inférieur à 10 fois le montant de leurs véritables capitaux propres a suffi pour que toute la communauté financière et bancaire américaine s’y aligne, ce qui est loin d’être le cas en France ! Au fil du temps, après de fortes turbulences, ces big banks respectent ces règles, Citigroup étant la plus performante avec un leverage inférieur à 10. Le système bancaire américain fonctionne normalement maintenant. Ce n’est pas le cas dans la zone euro. Par rapport à la fin du 4° trimestre 2014, les capitaux propres réels ont augmenté globalement de 72,5 milliards de dollars pour ces banques mais le total des dettes a augmenté de 112,6 milliards, ce qui constitue des progrès insuffisants. Une remarque importante : les Américains s’inquiètent de la puissance de leurs grandes banques alors que le total des actifs de leurs 8 plus grandes banques représente 53,6 % du PIB annuel des Etats-Unis (18 034 milliards de dollars à la fin du 3° trimestre). A titre de comparaison, le total des actifs de nos 4 Gos banques (qui sont loin de respecter les règles prudentielles d’endettement) représente plus de 3 fois le PIB annuel de la France, celui de la seule BNP-Paribas se monte même au niveau du PIB annuel, ce qui n’inquiète pas les Français ! Tout est simple. Cliquer ici pour lire mon article sur les banques américaines fin 2014. Cliquer ici pour lire mon article sur les banques américaines, fin du 2° trimestre 2015.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 09:42

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~~Bank of New York Mellon 3° trimestre 2015 Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines, Leverage Le total du bilan de Bank of New York Mellon est relativement modeste pour les Etats-Unis mais elle fait partie des 8 banques américaines présentant des risques systémiques d’après la BRI. Son multiple d’endettement est beaucoup trop élevé : avec un leverage réel de 20,0 correspondant à un ratio Core Tier 1 réel de 5,0 %, c’est la pire de ces big banks too big to fail ! Document 1 : Modifier Bk of New York Mellon 2014 Q3 2014 Q4 2015 Q1 2015 Q2 2015 Q3 1 Assets 386,296 385,303 392,337 396,525 377,371 2 Equity 38,451 37,328 37,328 38,27 38,17 3 Preferred st 1,562 1,562 1,562 2,552 2,552 4 Goodwill 17,992 17,663 17,663 17,807 17,679 5 Tangible eq 18,897 18,103 18,103 17,911 17,939 6 Liabilities 367,399 367,2 374,234 378,614 359,432 7 Leverage (µ) 19,4 20,3 20,7 21,1 20 8 Core Tier 1 (%) 5,1 4,9 4,8 4,7 5 Sommes en milliards de dollars. Il faudrait augmenter les capitaux propres de 16,5 milliards de dollars ou diminuer le total des dettes de 180 milliards pour que cette banque respecte les règles prudentielles d’endettement édictées par ce bon vieux Greenspan, à savoir un leverage de l’ordre de 10. Document 2 : Malgré un surendettement de certaines banques, le système bancaire fonctionne normalement aux Etats-Unis : la banque centrale n’est pas obligée de se substituer aux marchés comme dans la zone euro. Evidemment, ce genre d’analyse passe mal auprès des fanatiques anti-banques et anti-américains. Cliquer ici pour voir le communiqué de la banque sur ses derniers résultats financiers.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 09:37

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~~State Street Corporation 3° trimestre 2015 Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Banques américaines, Leverage State Street, bien qu’ayant un total de son bilan relativement modeste pour les Etats-Unis, est l’une des 8 banques à risque systémique retenue par la BRI pour ce pays. Elle ne respecte pas les règles prudentielles d’endettement de ce bon vieux Greenspan avec un leverage réel de 17,9 largement supérieur à la norme (en nette amélioration par rapport au trimestre précédent) correspondant à un véritable ratio Core Tier 1 réel de 5,6 %, Document 1 : Modifier State Street 2014 Q3 2014 Q4 2015 Q1 2015 Q2 2015 Q3 1 Assets 274,976 274,119 279,476 294,571 247,274 2 Equity 21,156 21,473 20,819 21,5 21,5 3 Preferred st 1,233 1,47 1,47 2,212 2,703 4 Goodwill 5,899 5,826 5,663 5,729 5,716 5 Tangible eq 14,02 14,177 13,686 13,559 13,081 6 Liabilities 260,952 259,942 265,79 281,012 234,193 7 Leverage (µ) 18,6 18,3 19,4 20,7 17,9 8 Core Tier 1 (%) 5,4 5,5 5,1 4,8 5,6 Sommes en milliards de dollars. Les capitaux propres de State Street baissent légèrement alors que le total des dettes baisse nettement, de 47 milliards de dollars par rapport au trimestre précédent, ce qui est exactement ce qu’il faut faire pour diminuer le multiple d’endettement ! Il faudrait augmenter le montant des capitaux propres de 9,5 milliards de dollars ou diminuer le total des dettes de 104 milliards pour respecter les règles prudentielles d’endettement de ce bon vieux Greenspan, à savoir un leverage inférieur à 10. Document 2 : Cliquer ici pour voir le bilan de cette banque pour ce dernier trimestre.

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